PARCOURS
DIVERSIFIÉ
GÉNÉALOGIE
Le découpage des séances
* première
séance
* deuxième
séance
* troisième
séance
* quatrième
séance
* cinquième
séance
* sixième
séance
Avant d'engager un combat singulier, Achéens et Troyens prennent
le temps de se présenter et d'énumérer leur filiation...
La généalogie est presque aussi vieille que le Monde ! Hésiode,
lui-même, bien décidé à faire la lumière
sur les ténébreuses affaires de famille des Olympiens, doit
aussi se lancer dans les recherches généalogiques pour rédiger
sa Théogonie. Longtemps affaire de princes et de puissants,
un moment reniée après la Seconde Guerre Mondiale (elle servira
les lois raciales du nazisme et du fascisme), la généalogie
fait un prodigieux retour en force ces dernières années en
France.
Les Français sont à la recherche
de leurs origines : angoisse face à un monde qui change si vite
? ou simple désir de regarder son passé pour mieux l'apprivoiser
et le faire sien ? Nous ne saurions y répondre et quand bien ce
serait l'un ou l'autre, peu importe ! Une chose est sûre cependant
: la généalogie est un passe-temps prenant et passionnant.
Une fois lancé dans les recherches, on se prend très vite
au jeu et le passe-temps devient passion ...
Par ce travail en généalogie, nous avons voulu développer deux aspects essentiels :
- Une initiation au travail de recherche.
L'élève se trouve en situation
de recherche d'informations. Il doit entreprendre ses propres démarches
(même si au début elles sont guidées par un adulte)
auprès de ses proches et des services de l'État civil.
Il lui faut ensuite trier, comparer et
analyser les données obtenues pour pouvoir ensuite les classer.
Cela lui demande un minimum d'orgabisation et d'autonomie pour gérer
l'ensemble (fiches par personnages, tableaux récapitulatifs, gestion
du courrier, mise en relation des individus...). C'est pourquoi nous avons
beaucoup insisté sur la tenue du classeur, sur sa fonctionnalité
et la manière de le tenir.
- L'interdisciplinarité.
La généalogie est un sujet
qui se prête particulièrement à l'interdisciplinarité.
* Bien entendu, on
peut mettre en place un travail en Histoire. Etablir un parallèle
entre l'Histoire de sa famille et celle du pays. Les recherches peuvent
s'effectuer au CDI, sur des supports traditionnels. Mais, il ne faut pas
négliger non plus les extraordinaires ressources qu'Internet met
à notre disposition. Il est aussi possible de s'arrêter sur
des moments-clefs de l'Histoire (par exemple l'arrière grand-père
qui a fait l'Indochine) et les mettre en forme (panneaux d'exposition,
etc.) afin de les exposer (valorisation du travail de l'élève).
* En Géographie,
on peut effectuer un travail de localisation à partir de cartes
à différentes échelles. Cela peut aller du simple
calcul des distances, séparant les lieux d'origine de la famille,
à leur propre cartographie (traduire par une carte les mouvements
de population). A quelques rares exceptions, l'endogamie du XIXe permet
de réaliser des cartes de synthèse assez révélatrices.
* En parallèle
avec les collègues de français et de latin, il est possible
de travailler sur la toponymie (lieux et noms de famille). On peut aussi
aller plus loin avec un peu d'histoire de la littérature l'étude
de textes significatifs pour chaque période. Avec pourquoi pas,
une initiation à l'ancien français.
* Toujours en liaison
avec la construction de la frise chronologique, on peut aussi aborder un
peu d'histoire de l'art (travailler sur quelques œuvre phares du XIXe ou
du XXe), tout comme l'histoire de la musique.
* Il est également
possible d'effectuer un lien avec l'Education Civique. Les élèves
de 5e revoient ainsi la notion d'identité du programme de 6e (fonctionnement
de l'Etat civil, son rôle, Villers-Cotterêts, 1792, le recensement...).
Pourquoi ne pas faire venir un officier d'Etat-Civil ou un notaire (nombreuses
allusions aux contrats de mariage dans les actes de mariage) ?
* Du traitement de
texte (pour rédiger ses fiches) au multimédia (recherches
sur Internet), l'ordinateur se révèle être un instrument
indispensable au généalogiste. Il est donc tout à
fait possible de l'exploiter en classe (à condition bien sûr
de travailler en petits groupes).
* Enfin, les élèves
peuvent effectuer des recherches sur les costumes, les vieux métiers,
la manière de comptabiliser le temps (les différents calendriers),
calculer des statistiques...
* Et puis, parce qu'il
faut bien parfois emmener nos chers élèves prendre l'air,
on peut organiser des sorties dans une mairie, aux archives départementales,
voire à Paris aux archives nationales !
Autant dire que les
possibilités ne manquent pas !
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Ordonnance royale de Villers-Cotterêts
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Décret de l’Assemblée Nationale, 1792. |
En début de séance, quelques minutes ont été consacrées à la présentation des enseignants responsables de ce parcours : M. Boudié, M. Denis et Mme Mallard.
OBJECTIFS :
Présentation générale
de la généalogie :
- Historique de la discipline,
- Grands principes de la généalogie,
- Histoire de l’État Civil en France,
- Renseignements fournis par l’État
civil permettant la recherche généalogique, à partir
de l’étude de cas concrets
SUPPORTS :
Il a été distribué un certain nombre de photocopies :
Extraits de deux textes fondamentaux
pour la généalogie :
- l’Ordonnance royale de Villers-Cotterêts
de 1539.
- le Décret de l’Assemblée
Nationale de 1792.
Des copies d’actes de naissance et
décès d’un membre de la famille de Mme Mallard : les élèves
ont ainsi pu relever les divers renseignements que fournissent ces actes
et s’entraîner à la lecture d’actes manuscrits, pas toujours
évidents à déchiffrer.
Ils ont également eu à leur
disposition une copie d’un extrait d’acte de mariage. Ce qui nous a permis
de faire la différence entre l’acte lui-même et un extrait
d’acte. Il nous a aussi permis d’aborder le problème de la «
loi des cent ans », disposition juridique à laquelle certains
d’entre-eux seront forcément confrontés.
Un tableau récapitulatif des renseignements que l’on trouve dans les actes d’État Civil, faisant office de trace écrite, après l’étude de cas. Ce document a été présenté comme le document de référence, prélude à toute recherche généalogique. Il était d’ores et déjà prévu d’interroger les élèves à ce propos lors d’une prochaine évaluation.
Des lettres-types à envoyer dans les mairies : il a été indiqué aux élèves comment les utiliser, en gérant au mieux leur « budget timbres ».
Un certain nombre de fiches d’identité, sur lesquelles seront répertoriés les ascendants de chacun. Les dernières minutes de la séance ont d’ailleurs été employées à la rédaction des premières fiches (celle de chaque élève et celles de ses parents). NB : les classeurs personnels de Mme Mallard ont circulé dans les rangs, afin que chacun puisse se rendre compte de la réalité d’une recherche généalogique et de l’organisation des données dans un classeur.
Au cours de cette séance, de nombreux liens ont été établis avec le programme de 6ème en Éducation Civique (chapitre « le droit à l’identité).
OBJECTIFS :
Les premières minutes de la séance ont été consacrées au bilan des premières recherches effectuées par les élèves. Nous avons essayé d’apporter des réponses et des solutions aux difficultés auxquelles les généalogistes en herbe ont été confrontés.
Il s’agissait ensuite d’approfondir
la maîtrise des « techniques » de généalogie.
Plusieurs points, évoqués lors de la première séance,
ont été revus :
- le système de numérotation
des ascendants (la méthode Stradonitz)
- l’organisation des données dans
le classeur
- la gestion du courrier (pochettes «
Réponses », « Sans réponse », liste des
courriers à faire, calcul de « fourchettes » de dates
plausibles…)
Certaines notions concernant l’État
civil ont également été approfondies :
- le numéro d’immatriculation des
individus,
- les délais légaux pour
faire enregistrer naissances et décès, etc.
La construction de l’arbre généalogique
de chaque élève :
- mise en application du système
de numérotation (en donnant à chaque case le numéro
de l’ascendant concerné).
- entrée des premiers noms connus
(les recherches étant encore, pour beaucoup, embryonnaires).
SUPPORTS :
Ils se sont réduits à deux exemplaires d’arbre généalogique (un tableau pour le côté paternel, un autre pour le côté maternel).
Nous avons profité de cette séance pour faire circuler un certain nombre de « reliques » (livrets militaires de poilus de la Grande Guerre, photos et cartes postales anciennes…) appartenant à Mme Mallard, afin de sensibiliser les élèves à la notion de « patrimoine familial ». Beaucoup ont d’ailleurs manifesté le désir de se plonger dans les « vieilles affaires de papi et mamie ».
OBJECTIFS :
Il nous a semblé pertinent
de sonder les élèves sur leurs acquis, par une petite évaluation.
Ils n’avaient pas été prévenus du fait qu’ils allaient
être évalués, mais aucune protestation ou signe de
désespoir à cette annonce n’est à signalé !
Nous avions d’ailleurs paré à toute éventualité
en rédigeant une évaluation sur un mode plus ou moins ludique.
Les résultats de cette évaluation
sont les suivants :
Sur 14 élèves présents
(2 étaient absents ce jour-là) :
- 13 ont la moyenne
- Note maxi = 17 Note mini
= 08
- Moyenne = 13,7/20
- 5 élèves ont 15
et plus
7 élèves ont
entre 12 et 14,5
1 élève a entre
10 et 11,5
1 élève a moins
de 10
Résultat plus que satisfaisant
pour une « interro-surprise ». Nous avons choisis de l’interpréter
comme un réel intérêt pour le parcours.
La seconde partie de la séance
(l’évaluation a duré environ 30 mn) a été consacrée
à la réalisation d’une frise chronologique.
- dans un premier temps, nous avons revu
(vu pour certains !) les règles fondamentales de la chronologie
(l’obligatoire respect des écarts de graduation, les différentes
façon de marquer un événement, etc…)
- nous sommes ensuite passé aux
travaux pratiques, en demandant aux élèves de placer sur
la frise les dates relatives leur famille (« ma naissance »,
« mariage de mes parents »). La parole a été
laissée à M. Denis, professeur de mathématiques, concernant
les conversions (100 ans = 28 cm, donc 10 ans = ?, etc.) et l’exactitude
de la datation.
Enfin, exploitant l’enthousiasme manifesté lors de la dernière séance à propos du « patrimoine familial », nous avons proposé aux élèves de réaliser l’interview de leurs grands parents, profitant des fêtes de Noël qui rassemblent les familles.
SUPPORTS :
Le texte de l’évaluation, comportant 6 exercices et reprenant des notions développées dans les deux premières séances.
Une fiche de méthodologie sur les règles de la chronologie, servant de trace écrite, complémentaire aux explications orales.
Les « squelettes » des frises concernant les XIXe et XXe siècles, à compléter (instruction sur le polycopié de méthodologie).
Une petite fiche visant à
les guider pour réaliser l’interview de leurs grands-parents (ou
tout autre membre de la famille).
Cette fois encore, un bilan des recherches effectuées et des éventuelles difficultés a été fait.
Les premières minutes de la séance ont été consacrées à la correction de l’évaluation. Notons pour l’anecdote que l’un des deux élèves absents lors de la dernière séance a manifesté un vif regret de n’avoir pas pu faire ce devoir et a demandé un intitulé pour le faire à la maison !!! Nous savons tous que la note motive, mais à ce point !
OBJECTIFS :
Il s’agissait de restituer dans son
contexte historique la vie des ascendants de chacun. Les recherches ayant
bien avancé pour la plupart, la majorité des élèves
ont pu remonter jusqu’au XIXe siècle.
A l’aide des frises projetées sur
écran, nous avons « raconté » l’histoire de France
depuis 1800, multipliant les anecdotes amusantes autant que possible pour
ne pas avoir un discours rébarbatif !
A chacun ensuite de reproduire cette frise
sur ses polycopiés, avec toujours le même souci d’exactitude
mathématique dans la datation.
Chaque élève a ensuite
choisi une période, pour laquelle il devait faire quelques
recherches, seul ou par deux, afin de présenter à ses
camarades le résultat des ses investigations.
Les périodes à traiter sont
les suivantes : Le Consulat, le Ier Empire, la Restauration, la Monarchie
de Juillet, les Révolutions de 1848, la IIe République, Le
IIe Empire, la guerre franco-prussienne de 1870, la IIIe République
de 1870 à 1918, la Première Guerre Mondiale, la IIIe République
de 1918 à 1940, la France de Vichy, la IVe République, la
guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie et la Ve République.
Les consignes sont les suivantes :
- En quelques mots, situer le période
traitée dans le temps (les dates butoirs)
- Dégager quelques uns des
événements politiques majeurs de la période (ex. :
la Conquête de l’Algérie entamée en 1830…)
- Faire un résumé,
d’une dizaine ou d’une quinzaine de lignes, regroupant ce qui leur semble
important de dire sur la période qu’ils traitent.
Les ouvrages à leur disposition
sont ceux dont dispose le CDI, ainsi que certains livres de la bibliothèque
personnelle de Mme Mallard (qui ont été emmenés dans
la salle de classe pour une consultation plus aisée). En outre,
Mme Mallard leur a rappelé qu’elle est à leur entière
disposition, au CDI, pour leur venir en aide (conseil que seuls trois élèves
ont d’ailleurs suivi…)
Il a été indiqué
que ce travail serait noté.
SUPPORTS :
- Un transparent des frises chronologiques
des XIX et XXe siècles, servant de modèle aux élèves
- Une feuille de travail pour les travaux
de recherches
- Les consignes de travail pour faire
ces recherches
- La liste des ouvrages et CDrom à
leur disposition
Comme à chaque séance = bilan de l’état des recherches
Il est à
déplorer que de nombreux élèves n’aient pas fait le
travail de recherche qu’il leur avait été demandé
lors de la dernière séance. Peut-être mettons nous
là le doigt sur un problème délicat : Doit-on demander
un travail personnel à la maison dans le cadre des parcours diversifié
?
Quoi qu’il en soit, il a été
impossible de mener la séance de travail comme prévu, puisque
les élèves n’avaient pas rempli leur part du contrat pour
la plupart.
OBJECTIFS :
Chaque élève doit,
pour la période qu’il a traité, rechercher et trouver :
- un homme de lettres
- une œuvre d’art
- une grande découverte ou invention
- un composition ou un style musical…
- un costume
Le but étant de restituer certains
noms (Zola ou La liberté guidant le peuple de Delacroix,
la découverte du vaccin contre la rage…) dans leur contexte historique,
avec le souci de les lier à l’histoire familiale (« mon arrière-arrière
grand-père a 20 ans lorsque Victor Hugo publie Les misérables
en 1851…). Il s’agit aussi de donner quelques grands repères chronologiques
et culturels aux élèves.
Il leur faut aussi trier des informations,
faire preuve de pertinence en choisissant le document le plus significatif
de la période.
Notons que nous nous sommes heurté
à un problème matériel : celui des photocopies. En
effet, cette séance a entraîné de nombreuses «
promenades » dans les couloirs et, même en deux heures, tous
n’ont pas pu photocopier les documents qu’ils avaient choisis.
Nous avons également essayé
de faire travailler les élèves sur internet, sur des sites
répertoriés à l'avance (site du Louvre, site consacré
aux différents personnages historiques nous intéressant,
etc.). Mais nous avons manqué de temps pour exploiter cette gigantesque
banque de données que représente internet. Les élèves,
visiblement très excités à l'idée de "surfer"
se sont un peu noyés et ont eu du mal à aller à l'essentiel...
Leçon à retenir pour le prochain parcours : faire une fiche
de travail sur internet très directive !
SUPPORTS :
Les ouvrages empruntés au CDI (le costume occidental, deux ouvrages concernant l’histoire de la musique, quelques livres sur l’art, anthologies de la littérature au XIXe et XXe siècles, dictionnaire des noms propres) et ceux de Mme Mallard, d’ailleurs laissés en consultation au CDI (Histoire de France illustrée, divers volumes Larousse pour chaque période à traiter, très riches en iconographie, le costume français, Histoire de l’Art chez Hatier…)
Des polycopiés format A3 permettant
de coller, face au résumé sur la période, les recherches
demandées lors de cette séance.
Comme à chaque séance = bilan de l’état des recherches
OBJECTIFS :
Organiser la séance de restitution du 11 février.
Dans un premier temps, nous avons
sondé les réactions des élèves : cette impression
générale ce parcours leur a-t-il laissé ? En sont-ils
satisfaits ? Quels sont les points négatifs ou positifs qu’ils souhaiteraient
mettre en avant ?
Dans l’ensemble, les élèves
sont satisfaits. 10 sur 15 souhaitent poursuivre la généalogie
(y compris au sein d’un club que Mme Mallard se propose d’animer) et ont
avoué avoir eu du plaisir à rechercher leurs ascendants.
Certains semblent même avoir attrapé le virus ! Ceux qui n’ont
pas été satisfaits par ce parcours (5 élèves)
ont eu beaucoup de difficulté à en exprimer les raisons.
Il semble pourtant que nous ayons même dégoûté
de la généalogie 2 ou 3 d’entre-eux !
Interrogés sur la fréquence
des séances, leurs avis sont partagés. Les plus mordus souhaitant
une semaine hebdomadaire. Mais la plupart se satisfont des 15 jours séparant
chaque séance.
Par contre, l’unanimité se fait
lorsque l’on évoque le travail sur l’histoire de France ! A l’exception
d’une élève, tous ont trouvé que ce rappel historique
était inutile ! De quoi réjouir les profs d’histoire-géo,
non ?
Mais, dans l’ensemble, le bilan du parcours
est très positif et nous nous en réjouissons.
Nous avons ensuite travaillé
plus spécifiquement à la restitution :
- chacun a planché sur quelques
questions, déterminées ensembles (Qu’est-ce que la généalogie
? Quelles sont les démarches à faire ? Quel budget prévoir
?…) Le travail de secrétariat sera effectué par Mme Mallard
qui se charge de « compiler » les réflexions obtenues,
afin de les transmettre aux rapporteurs le jour J, à l’heure H.
- nous avons réalisé un
« livre d’or » du parcours généalogie,
que chacun a signé, y rapportant ses impressions (positives et négatives)
et qui sera mis à la disposition des autres groupes.
- nous avons élus démocratiquement
les rapporteurs du groupe.
Notons pour finir que les travaux des élèves, réalisés tout au long de ce parcours sont évalués, sur 20, en fonction de critères préétablis (voir la fiche d’évaluation).
Les actes d’état
civil se trouvent dans la mairie de la commune où l’événement
s’est produit (acte de naissance dans la ville où la personne est
née, etc…).
- le nom et le prénom du nouveau-né
;
|
- la date et heure précise de la
comparution à la Mairie ;
|
- la date et l’heure précise du
décès ;
|
Pour toutes les questions (sauf la n° 1), il faut répondre sur une copie double, à part.
1) VRAI ou FAUX (4 points)
- Dans un acte de mariage, il est indiqué si un contrat de mariage a été signé ou pas …………………
- Dans un acte de décès, les noms des parents du défunt n’apparaissent pas …………………
- Dans tous les actes, on donne l’âge et la profession des témoins …………………
- Il faut déclarer un décès à la mairie dans les 24 heures qui suivent la mort …………………
2) Quand un enfant naît, combien de temps a-t-on pour le déclarer à la Mairie ? (1 point)
3) Louis est l’arrière grand père de ton père. Quel numéro porte-t-il dans ton arbre généalogique ? Et quel est le numéro d’Adrienne, sa femme ? (2 points)
4) Depuis quand les mairies s’occupent-elles de l’État civil en France ? Qui s’en occupait avant cette date et depuis quand ? (2,5 points)
5) Voici un numéro d’immatriculation.
Peux-tu dire à quoi correspond chaque chiffre ? (3,5 points)
1 50 06 33 813
017 28
6) Voici un acte de naissance (totalement
fictif !) : quels renseignements trouve-t-on sur une personne dans ce type
de document ? (7 points)
N° 29
Naissance de Théophile Grosnez Marié le 19 juillet mil huit cent quatre vingt trois à Blfugoisvg avec Pétrolette Pétaradante. |
Blfugoisvg, le 28 juillet 1883
Le six septembre mil huit cent cinquante six à quatre heures est né rue Bidule, commune de Blfugoisvg, Théophile Grosnez, de sexe masculin, de Tryphon Grosnez, savant fou, né à Jkahcofzbdg, le 26 juillet mil huit cent trente cinq et de Cunégonde Grandezoreilles, dresseuse de moustiques, son épouse, née à Scdytcsieuvh, le 12 novembre mil huit cent trente quatre ; domiciliés à Blfugoisvg. Dressé le 7 septembre mil huit cent cinquante six à dix heures du matin, sur la déclaration de Léon Trucmuche, justicier masqué, vingt cinq ans, domicilié à Blfugoisvg, rue Machinchose, qui lecture faite a signé avec nous, Merlin Perlimpinpin, Maire de Blfugoisvg, officier de l’État Civil. |
Questionner
papi et mamie : voila une bonne
Voici quelques questions pour t’aider à mener ton interview. Cela dit, rien ne t’empêche de poser d’autres questions ! Note bien leurs réponses : elles pourront te servir à écrire le livre de ta famille ! Tu peux mener cette enquête à l’oral ou par écrit (tu envoies alors ton questionnaire par la poste). 1 - Commence par faire décliner son identité à la personne que tu interroges : nom, prénom, date et lieu de naissance, profession… 2 - Fais la parler de ses parents : qui étaient-ils ? Quand vivaient-ils et où ? Quelle était leur profession ?, etc. 3 - Fais lui raconter son enfance : où s’est-elle déroulée ? Quelle école fréquentait-elle ? Quels étaient ses jeux ? Quelles sont les grosses bêtises qu’elle a faites ? 4 - Demande lui comment, quand et où elle a rencontré celui ou celle qu’elle a épousé. 5 - Demande lui de te parler de son travail : que faisait-elle ? Comment cela se passait-il ?, etc. 6 - Demande lui quel est son plus beau souvenir. Mais aussi quel a été le plus pénible. 7 - Demande lui quels sont les événements qui l’ont le plus marqué au cours de l’Histoire. Tu pourras ainsi mettre ces événements sur ta frise chronologique. Tu peux interviewer de la même manière tes parents ou tout autre membre de la famille. |
CONSIGNES POUR TRAVAILLER PLUS VITE ET … MIEUX !
Pour chaque période de l’Histoire des XIXe et XXe siècles, il va falloir faire quelques recherches personnelles. A) Où CHERCHER ? Première démarche à
faire : le CDI. Vous y trouverez tout ce qu’il vous faut pour faire vos
recherches :
Mais rien ne vous empêche d’aller faire un petit tour dans la bibliothèque familiale ! Pas de panique, une séance est prévue, au cours de laquelle nous consulterons les ouvrages du CDI. Mais, rien ne vous empêche d’aller y faire un petit repérage… B) QUE CHERCHER ? Facile ! : il suffit de consulter les fiches de recherches, qui vous indiquent, par un système de tableaux, ce qu’il faut absolument trouver sur la période. C) PETITS CONSEILS PRATIQUES : - Evitez de faire des photocopies
des textes ou de les recopier : rédigez votre propre texte, en fonction
des renseignements que vous trouverez dans les ouvrages consultés.
Allez ! hop ! au boulot ! P.S. : j’ai oublié la mauvaise nouvelle : le respect - ou non ! -toutes ces consignes comptera dans l’évaluation finale… celle qui apparaîtra dans le bulletin du 3e trimestre…
|
LA FICHE DE RECHERCHES PRÉLIMINAIRE :
PÉRIODE QUE J'ÉTUDIE :
LIMITES CHRONOLOGIQUES : |
Quel évènement
marque le commencement
de la période ? |
|
Sur quel évènement cette
période
s’achève-t-elle ? |
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Quel est le nom du ou des personnages
qui gouvernent alors la France ? |
|
Quel est le type de régime politique que connaît alors la France ? (monarchie ? Empire ? République ?…) |
|
Quels sont les évènements marquants de la période ? |
LA VIE CUTURELLE ET INTELLECTUELLE
PÉRIODE : |
NOM | Biographie auteur, artiste ou
inventeur |
Référence pour les photocopies couleurs | |
Une oeuvre littéraire | |||
Une œuvre d’art | |||
Une grande découverte ou invention | |||
Une œuvre musicale ou un chanteur célèbre | |||
Un costume |
Les recherches généalogiques permettent à chacun de retrouver ses ancêtres. On reconstitue, petit à petit, l’histoire de sa famille. On peut même remonter très loin, jusqu’en 1539, voire plus loin si l’on est issu d’une famille noble ! Mais, n’allez tout de même pas croire que vous allez vous découvrir un lien de parenté avec Louis XIV ! Bien que, parfois, on se découvre des ancêtres qui ont vécu et travaillé dans l’ombre du roi Soleil… La généalogie nous permet de savoir d’où l’on vient et un peu qui l’on est. On ne recherche pas seulement des noms que l’on fait sortir des ténèbres de l’Histoire, c’est aussi une porte qui s’ouvre sur le passé. On a très vite envie d’en savoir plus, sur les mœurs, les habitudes et les modes de nos ascendants. On s’interroge, on enquête : « comment donc était habillée mon arrière-arrière-arrière grand-mère Pétronille ? », « un de mes ancêtres était ferblantier, quel est donc ce métier ? »… La généalogie nous
transforme en parfait petit Sherlok Holmes : à partir d’un petit
indice, il nous faut enquêter pour remonter l’Histoire de sa famille
! C’est passionnant et palpitant ! On se surprend même à attendre
avec impatience la venue du facteur… Peut-être apporte-t-il enfin
la preuve qu’Arsinoé a bel et bien épousé Nazaire,
son cousin au 15ème degré, alors qu’elle était veuve
de Marcel, lui-même marié en premières noces à
Gertrude, qui d’ailleurs était la sœur de…
|
LES PREMIÈRES DÉMARCHES Il faut bien se mettre cela dans la tête : dans notre quête, l’un de nos plus fidèles alliès est… notre facteur ! C’est lui qui vous apportera les précieux renseignements sur votre famille. Un petit conseil donc à ceux qui auraient un chien amateur de mollets de facteur : enfermez-le ! En effet, la généalogie
fonctionne beaucoup par courrier. Pour avancer, nous travaillons avec le
service de l’État Civil qui existe dans chaque commune.
Bien entendu, rien ne vous empêche de vous déplacer pour vous rendre dans les mairies qui vous intéressent. C’est facile si, habitant Bergerac, on recherche un ancêtre né dans cette même ville. C’est plus délicat si le grand-papa en question est né en Lorraine ou dans un autre pays ! Et puis, n’oubliez pas d’interviewer
vos proches ! Le stylo dans une main, le magnéto dans une autre,
faîtes donc raconter à papi et mamie leurs grosses bêtises
d’enfant ou leurs premières amours… Heureux ou malheureux, leurs
souvenirs sont toujours passionnants !
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DE CE PARCOURS ? Nous avons appris les rudiments de la généalogie : connaissances de base sur le fonctionnement de l’État Civil, méthode de numérotation, méthode de classification et d’organisation des données recueillies, arbres généalogiques, construction d’une frise chronologique mettant en relation l’Histoire de France avec celle de la famille de chaque élève. etc. Nous avons tenté de restituer
dans leur contexte historique nos ancêtres. Le généalogiste
est curieux de nature. Il ne se contente pas de savoir qu’un de ses ancêtres
est né en 1836. Il cherche à savoir aussi quels sont les
événements marquants de cette époque, quelle étaient
les modes vestimentaires d’alors, qui gouvernait la France, quelle musique,
quelle œuvre d’art plaisait - ou déplaisait - alors, etc. C’est
pourquoi, nous avons fait un certain nombre de recherches sur l’Histoire
de France depuis 1800.
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Si vous voulez faire de la généalogie,
il faut prévoir un petit budget :
Alors ? Est-ce que la généalogie
vous tente ?
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Voici quelques uns des
témoignages des élèves du parcours :
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Pour tous renseignements supplémentaires
:
Nathalie Mallard, professeur d'Histoire-Géographie,
coordinatrice du projet.
<nathalie.mallard@wanadoo.fr>