La Circulaire rectorale du 8 octobre 2001
a été adressée aux IA, DSDEN, IA-IPR de langues vivantes,
IEN chargés des langues vivantes et aux chefs d'établissements
du second degré en vue de la préparation de la rentrée
2002. Les chefs d'établissements devaient étudier avec
leurs instances des propositions et les faire remonter avant le 30
octobre à l'inspection académique et au rectorat. En voici
quelques extraits qui concernent le primaire et la liaison école-collège
:
" Le développement et la diversification de l'enseignement
des langues constituent une priorité de la politique éducative.
Au cours des dernières années, un travail important a été
conduit dans l'académie pour mieux connaître et organiser
cet enseignement. Un effort est maintenant nécessaire pour mettre
en place les évolutions qui permettront de mieux assurer la cohérence
des apprentissages linguistiques et de garantir une diversification maîtrisée.
Les orientations qui vous sont données ci-après visent à
poser les principes d'un schéma directeur des langues de l'académie,
à l'occasion de la préparation des mesures de carte des
formations qui seront prises à partir de la rentrée 2002.
La liaison école-collège : L'apprentissage des langues
vivantes dans le premier degré constitue désormais un véritable
enseignement, intégré dans les nouveaux horaires et programmes
de l'école primaire ; la continuité entre l'école
et le collège devient par conséquent un principe de cohérence
essentiel. La carte des langues du second degré doit prendre en
compte systématiquement les enseignements offerts à l'école
primaire dès lors que ceux-ci intéressent un nombre significatif
d'élèves.
L'école : L'enseignement d'une langue vivante, en 2001-2002,
est étendu à tous les CM2 et CM1 et concernera les CE2
dès la rentrée 2002. Le choix de la langue devra
se faire de manière raisonnée en tenant compte :
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. de la demande des familles au plan local
. des sections existantes à l'entrée au collège. |
Il s'agira ainsi de renforcer par l'amont des options de langue fragilisées
ou menacées de fermeture, faute d'effectifs suffisants en 6ème.
La consolidation de l'existant est prioritaire et devra faire l'objet
d'une contractualisation et d'une évaluation |
Le collège : Les nouvelles orientations ministérielles
prévoient le renforcement de l'apprentissage des langues dès
le début du collège ; elles en recommandent sur des
sites expérimentaux la mise en uvre progressive.
Ce renforcement permettra à terme de réduire l'écart
entre la LV1, enseignée dès le primaire, et l'actuelle
LV2, enseignée pour le moment seulement en 4ème. On
utilisera cette possibilité pour encourager à la fois
la diversification des choix de langues vivantes dans le primaire
et la cohérence avec la 6ème. A cette fin, là
où des langues vivantes autres que l'anglais sont enseignées
dans le primaire, on s'attachera à prolonger cet enseignement
en 6ème et à éviter que les élèves
ne l'abandonnent au profit de l'anglais. En contrepartie, l'enseignement
de l'anglais sera avancé de façon à lui donner
progressivement un statut de seconde LV1, et sera introduit dès
la classe de 5ème
|
De l'école à l'université : Hormis les dispositifs
particuliers de l'expérimentation qui vient d'être définie,
d'autres mesures doivent être envisagées, assurant une
diversification plus affirmée et une offre de formation mieux
répartie. |
Pour ce qui concerne l'allemand, un cycle complet par ZAP (école
- collège - lycée) en première langue constitue une
offre minimale
D'une manière générale, les langues actuellement
à diffusion restreinte doivent être privilégiées
au niveau du lycée, dans la mesure où une suite d'étude
à l'université est assurée
"
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