n°4, décembre 1997
Plusieurs thèmes du programme de première STT (suites, statistiques, fonctions, lectures graphiques) se prêtent bien à une utilisation de l'informatique. De plus, la formation reçue par les élèves dans les disciplines techniques leur communique un certain savoir-faire. Ainsi, je travaille assez souvent avec les élèves de cette série dans une salle informatique équipée d'ordinateurs « anciens ».
Pour chaque exercice il leur est demandé de sauvegarder les fichiers sur disquette, de créer et imprimer un document texte contenant les divers graphiques, de consigner certains résultats par écrit. Le tout constitue un dossier à remettre.
Voici un exemple parmi d'autres d'une activité réalisée avec ces élèves.
Capital de la B.E.R.D.
La B.E.R.D. (dont le siège est à Londres) est une banque chargée de financer la reconstruction des économies des pays de l'Est. Son capital, de 70 milliards de francs, est ainsi réparti :
| Pays | Capital(en milliards de francs) |
| C.E.E. | 35,700 |
| Europe centrale et orientale | 9,450 |
| Autres pays européens | 7,500 |
| États Unis | 7,000 |
| Japon | 6,000 |
| Autres pays non européens | 4,350 |
1. Reproduire ce tableau sur une feuille de calcul. Représenter ces données à l'aide d'un diagramme en barres puis à l'aide d'un diagramme circulaire. Lequel de ces deux graphiques semble le plus pertinent pour représenter le volume de participation de chaque pays ? Et pour comparer la participation relative de chaque pays dans le capital total ?
Créer un document texte contenant ces deux diagrammes, le sauvegarder, l'imprimer et le joindre à la copie.
2. On veut reproduire « à la main » sur papier, les deux diagrammes précédents. Sur le diagramme en barre, 10 cm représentent 50 milliards de francs et la hauteur des barres est proportionnelle à la participation du pays. Sur le diagramme circulaire, la mesure de l'angle de chaque secteur est proportionnelle à la participation du pays.
En effectuant les calculs à l'aide du tableur, déterminer la hauteur de chaque rectangle (au millimètre près) et la mesure de chaque angle (au degré près). Préciser les formules de calcul.
Indiquer quelles séquences de calcul, utilisant un minimum d'opérations, permettent de faire le même travail à l'aide d'une calculatrice. Effectuer ces calculs.
En conclusion, je dirais que les élèves viennent en cours « sans déplaisir ». Ils trouvent les activités « concrètes » et sont actifs, le professeur aussi d'ailleurs (il n'arrête pas de courir pour dénouer une situation, expliquer...). Le manque de maîtrise de l'outil par certains amène à prendre un peu de temps pour expliquer de « l'informatique », cependant, avec le temps, ces problèmes tendent à disparaître.