Exemples d'oscillations de relaxation

par Denis GAUTHIER

Lycée Bernard Palissy 47000 AGEN

Résumé :

Ces expériences et ces enregistrements à l'ordinateur avec la carte PC MS3 et le logiciel SYNCHRONIE s'inscrivent dans la partie du programme de Terminale S, illustration expérimentale de la complexité des phénomènes oscillants. Trois oscillateurs de relaxation sont présentés ici avec leurs trajectoires de phase.

Le vase de Tantale est une illustration souvent choisie ; l'utilisation d'un capteur de pression différentielle très sensible simplifie l'enregistrement de ses oscillations (§ 1).

Une analogie électrique en est donnée par la charge à intensité constante d'un condensateur suivie de sa décharge dans une résistance, charge et décharge commandées par un dispositif électronique (comparateur à hystérésis et transistor en tout ou rien) (§ 2). Ce dispositif est emprunté à la chaîne électronique de régulation thermique d'un four, proposée par Monsieur l'Inspecteur Général R. Moreau dans le cadre des précédents programmes de seconde (BUP n° 687, octobre 1986), et que j'utilise en option IESP de seconde : comme beaucoup de Lycées de l'Académie de Bordeaux, le Lycée B. Palissy possède plusieurs exemplaires de cette chaîne, construits par le Centre de Fabrication de Matériel Scientifique du L.T.E. d'Agen (maintenant fermé).

Ce four électrique, ainsi régulé, constitue lui aussi un exemple d'oscillateur de relaxation (§ 3).

1- Oscillations de relaxation d'un vase de Tantale :

L'enregistrement nécessite la réalisation d'une tension u proportionnelle à la hauteur de liquide z dans le vase.

Cette tension peut-être obtenue en utilisant le rhéostat d'une jauge à essence de voiture que l'on place dans le vase et dont le flotteur fait varier la résistance avec le niveau de l'eau (Jean Pierre Defossez, Francis Fréchinet, Denis Gauthier : actes des 7èmes journées Informatique et Pédagogie des Sciences Physiques de Bordeaux, février 1996).

On peut aussi la créer en transformant le vase en cuve rhéographique d'écartement variable, avec un plaque de cuivre placée au fond et l'autre, sous un bouchon, suivant le niveau du liquide (Eric Castet, BUP n° 792 : mars 1997).

La sortie récente d'un capteur de pression différentielle ± 20 mBar CD2000PaD1 rend la réalisation de cette tension très simple et très fiable. Ce capteur donne une tension (V) de même valeur numérique que la différence de pression (mBar) entre le fond du vase et la pression atmosphérique : on a donc, u(V) numériquement égale à z(cm).

1-1 Dispositif :

1-1-1 Le capteur :

Il se présente sous la forme d'un boîtier parallélépipédique de petites dimensions (L = 6 cm ; l = 3 cm ; h = 1,8 cm) surmonté de deux petits cylindres (f = 4,8 mm) sur lesquels on adapte des tuyaux souples pour recevoir les pressions entre lesquelles on mesure la différence : port A (+) relié au point de pression la plus forte et port (B) (-) relié au point de pression la plus basse.

Ce capteur est formé d'un pont piezorésistif implanté sur un substrat de silicium déséquilibré par l'existence d'une différence de pression entre A et B, et d'un dispositif de traitement donnant décalage et amplification. Il est relié par un prise DB9 (ou minidin) à la carte du convertisseur analogique-numérique dont il utilise la tension 5 V comme alimentation V+ et à laquelle il donne la tension u.

Figure 1

1-1-2 Le montage avec le vase :

Le vase de Tantale est réalisé avec une cuve en verre cylindrique d'hydrostatique (diamètre intérieur, D = 13,2 cm ; hauteur 21,5 cm), munie vers le bas d'une ouverture à laquelle on adapte un tube en U recoudé (diamètre intérieur, d = 1,1 cm ; h0 = 11 cm ; h' = 3 cm). On alimente le vase par un robinet de la distribution urbaine, équipé d'un tuyau caoutchouc pour éviter le clapot. Le port A (+) est mis à la pression du fond du vase par un tuyau souple et une pipette de verre fixée au vase ; le port B (-) est à la pression atmosphérique.

Figure 2

 

Le débit D0 du robinet est réglé assez faible pour permettre la vidange, mais pas trop pour donner un désamorçage net du siphon. Le deuxième coude, côté A, est difficile à réaliser ; il n'est pas indispensable mais il permet un désamorçage du siphon plus franc.

1-2- Enregistrement :

Il est réalisé sur une durée de 400 s.

1-2-1 De la courbe des oscillations, z(t) :

Figure 3.

1-2-2 De la vitesse vz = dz / dt :

Figure 4

1-2-3 De la trajectoire de phase vz(z) :

Figure 5

Figure 4.

Figure 5

Cette figure contient une modélisation de la vitesse, vz = vz2, au cours de la vidange, traitée plus loin (§ 1-3-3).

1-3- Modélisation de vz au cours de la vidange :

1-3-1 Equation différentielle et expression de vz au cours des deux phases :

Pour chaque phase, cette équation est donnée par la conservation, entre t et t + dt, du volume de liquide d'une partie élémentaire du vase (section S et épaisseur dz) ; on en tire, chaque fois, l'expression de vz = dz / dt. On appelle D0, le débit constant du robinet, et vC, la vitesse d'écoulement du liquide à la sortie C du siphon.

* Remplissage :

D0 . dt = S . dz et vz1 = dz / dt = D0 / S (1)

* Vidange :

S . dz = D0 . dt - s . vC . dt et vz2 = dz / dt = D0 / S - (s / S) . vC = vz1 - (s / S) . vC (2)

Dans ce dispositif on a S >> s et on peut assimiler le régime permanent au régime permanent d'un fluide parfait. L'application du théorème de Bernoulli permet d'exprimer vC par la relation, .

1-3-2 Rapprochement avec les résultats expérimentaux :

* Remplissage :

vz1= D0 / S = constante > 0

C'est ce que l'on constate sur les courbes vz(t) de la Figure 4 et vz(z) de la Figure 5, pour les phases de remplissage. Le bruit des paliers de la courbe vz(t) est du à la dérivation informatique de la suite discrète des valeurs de z qui accentue les petites imperfections de z ; il est atténué en utilisant le paramètre MOYENNE de la rubrique ACQUISITION (pour chaque mesure demandée, le logiciel prend pour valeur la moyenne de n acquisitions successives, ici 8) et en effectuant ensuite un lissage de la courbe.

On relève, vz1 = 3,0 x 10-1 cm.s-1 = 3,0 x 10-3 m.s-1 et on peut en tirer le débit du robinet :

D0 = vz1 . S = vz1. p D2 / 4 = 0,003 x p x (0,132)2 / 4 = 4,1 x 10-5 m3.s-1 = 41 mL.s-1

* Vidange :

vz2 = vz1 - (s / S) . = vz1 - (d / D)2 . < 0

Au cours de cette phase, la hauteur d'eau z diminue dans le vase; vC décroit, et avec, la valeur absolue de vz2 < 0.

Ici aussi, c'est ce que l'on observe sur les courbes vz(t) de la Figure 4 et vz(z) de la Figure 5, pour les phases de vidange.

Remarque :

 

 

 

 

 

On pourrait avoir vC et par suite vz2 pratiquement constantes en utilisant un dispositif dans lequel h' serait grand devant zmax.

1-3-3 Modélisation de vz2(z) :

a) Tracé de la courbe vz2(z) modélisée :

Avec les paramètres du dispositif utilisé et en prenant la valeur expérimentale de vz1 = 0,3 cm.s-1, on peut exprimer vz2 par la relation : vz2 (cm.s-1) = 0,3 - 0,007.

La FEUILLE DE CALCUL du logiciel permet de tracer la courbe vz2(z) en programmant :

vz2 = 0.3 - 0.007 * SQRT(1962*(3 + z))

Cette courbe est représentée dans la Figure 5.

b) Rapprochement avec la courbe expérimentale :

Dans le domaine de z décroissant et correspondant au régime permanent de la vidange [10,2 cm ; 2,7 cm], on note une bonne coïncidence entre vz2(z) modélisée et vz2(z) expérimentale sur la trajectoire de phase de la Figure 5.

1-3-4 Conclusion :

Ce rapprochement donne une vérification expérimentale satisfaisante des approximations faites conduisant à l'application du théorème de Bernoulli et de l'expression, .

2- Oscillations de relaxation d'un condensateur :

On peut obtenir une analogie électrique des oscillations précédentes avec un condensateur dont la charge à intensité constante et la décharge dans une résistance sont déterminées par un interrupteur électronique, commandé par la valeur et le sens de variation de la tension uAM aux bornes de ce condensateur.

Ce dispositif est formé d'un amplificateur opérationnel comparateur à hystérésis et d'un transistor en tout ou rien, pris dans la chaîne électronique de Monsieur Moreau.

2-1 Montage :

 

 

 

 

 

 

 

 

Figure 6

2-1-1 Le générateur de courant :

La pile ne débite pas : on a donc UPN = E = constante.

Par ailleurs :

VD - VA = - e + E = E et VD - VA = R0 . i

d'où

i = E / R0 = constante, régable par R0.

Avec un millampèremètre, on ajuste, i = I = 1 mA.

2-1-2 L'interrupteur commandé par uAM :

a) Le comparateur à hystérésis :

La tension uAM, aux bornes du condensateur, est appliquée à un amplificateur opérationnel comparateur à hystérésis dont on peut régler la tension de milieu de cycle et la largeur du cycle grâce à deux rhéostats P1 et P2.

On a : R1 = 470 W ; P1 = R2 + R3 = 1 kW ; R4 = 2,7 kW ; P2 = R5 = 10 kW et R6 = 150 kW .

Figure 7

* Expression de u :

L'ensemble (R1, R2, R3 et R4 ) forme un pont diviseur donnant :

u = ((R1 + R2) / (R1 + R2 + R3 + R4)) . V+

* Expression de u' :

L'amplificateur opérationnel 1 est monté en suiveur avec : u' = u.

* Expression de u2 :

L'amplificateur opérationnel 2 est monté en comparateur à hystérisis. Suivant les valeurs de uAM et de Uréf, u2 ne peut prendre que deux valeurs : u2 = - Vsat et u2 = + Vsat.

* Expression de Uréf :

sur la maille (M, S1, E+2, S2, M), - u - (R5 + R6) . i + u2 = 0 et i = (u2 - u) / (R5+ R6) :

sur la maille ( M, E+2, S2, M), - Uréf - R6 . i + u2 = 0 et i = (u2 - Uréf) / R6 ;

on en tire, Uréf = (R5 . u2 + R6 . u) / (R5 + R6)

et ses deux valeurs possibles, liées aux deux valeurs de u2,

Uréf1 = (- R5 . Vsat + R6 . u) / (R5 + R6) et Uréf2 = (R5 . Vsat + R6 . u) / (R5 + R6)

* Caractéristiques du cycle d'hystérésis :

 

tension au milieu du cycle, Um = (Uréf1 + Uréf2) / 2 = (R6 / (R5 + R6)) . u , réglable par P2 = R5 et par P1 faisant varier u ;

largeur du cycle, 2 d U = Uréf2 - Uréf1 = (2 R5 / (R5 + R6)) . Vsat = (2 / (1 + R6 / R5)) . Vsat , réglable par P2 = R5.

b) Le transistor :

Figure 8

La tension u2 est inversée par un A.O. et on applique u'2 = - u2 entre la base et l'émetteur d'un transistor NPN (transistor de puissance TIP 111 dans la chaine pour conduire un courant élevé alimentant le four électrique, pas nécessaire ici avec un courant faible).

Quand u'2 = - Vsat , le transistor est bloqué, assimilable à un interrupteur ouvert. Quand u'2 = + Vsat, le transistor est passant saturé, assimilable à un interrupteur fermé avec, uCE = Ut = 0,7 V = constante (mesuré avec un voltmètre) dans le domaine de fonctionnement utilisé ; il relie alors l'armature M du condensateur à la résistance R = 330 W .

Remarque importante :

Ce changement de signe de u2 est nécessaire pour avoir la fermeture (décharge du condensateur) à la limite supérieure Uréf2 et l'ouverture (charge du condensateur) à la limite inférieure Uréf1 : le fonctionnement est ici inversé par rapport à la chaîne de Monsieur Moreau.

2-2 Réglages :

Les tensions limites, entre lesquelles vont se faire les charges et décharges successives du condensateur, sont données par les valeurs, de la tension au centre du cycle d'hystérésis Um et de la largeur de ce cycle 2 d U.

Pour effectuer ces réglages, on applique à l'entrée du comparateur, la tension sinusoïdale uG d'un GBF avec une amplitude supérieure à 4 V et une fréquence de quelques centaines de Hertz. Cette tension uG est transmise à la voie 1, et la tension de sortie inversée u'2 à la voie 2 d'un oscilloscope en XY.

Figure 9

2-2-1 Réglage de Um :

On rend, d U = Vsat / (1 + R6 / R5) " 0 en tournant P2 à fond dans le sens + pour donner à R5 sa valeur minimale ; ce qui donne, Uréf1 " Uréf2 " Um.

On règle ensuite, Um = (R6 / (R5 + R6)) . u, en modifiant u grâce à P1 que l'on ne touchera plus quand la valeur souhaitée pour Um sera obtenue.

2-2-2 Réglage de d U :

Le cycle est élargi en tournant P2 en sens négatif jusqu'à obtenir les valeurs limites souhaitées pour u = uAM.

2-2-3 Enregistrement du cycle d'hystérésis :

Les tensions uG et u'2 sont appliquées en voies 1 et 2 de l'ordinateur pour une acquisition sur trois ou quatre périodes et on fait tracer u2 = f(u) (Figure 10).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Figure 10

2-3 Enregistrement :

Les réglages précédents donnent pour limites de uAM : 1,2 V et 2,6 V. On prend une durée d'acquisition de 60 s.

2-3-1 Courbe u(t) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Figure 11

2-3-2 Courbe i(t) :

* Avec u = uAM = qA / C = q / C et le sens + choisi pour i rentrant dans l'armature A, on a :

i = dq / dt = C . du / dt

La FEUILLE DE CALCUL permet au logiciel de tracer i(t) en écrivant :

i = C * dériv(u , t) = 0,0047 * dériv(u , t)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Figure 12

* On retrouve les deux phases :

2-3-3 Trajectoire de phase, i(u) :

 

Figure 13

2-4 Modélisation de i(t) au cours de la décharge :

2-4-1 Equation différentielle et expression de i(t) :

Figure 14

* L'additivité des tensions successives permet d'écrire :

uMA + uAF + uFM = - q / C + R . (I - i) + Ut = 0

avec i = dq / dt

R . dq / dt + q / C = Ut + RI = U

RC . dq / dt + q = CU

Cette équation a une solution de la forme :

q = K . e- t / RC + CU

L'interrupteur commandé se ferme à t = 0, quand la tension u = uAM atteint umax = 2,6 V en croissant : on a donc à t = 0, q = q0 = C . umax. La référence aux conditions initiales permet de calculer K et d'exprimer q :

q0 = C . umax = K + CU d'où K = C . (umax - U) ;

et

q = C . (umax - U) . e- t / RC + CU

* On en déduit :

i = dq / dt = - ((umax - U) / R).e- t / RC = - ((umax - Ut - RI) / R) . e- t / RC

i = - (((umax - Ut) / R) - I) . e- t / RC (1)

soit

i = - I0 . e- t / RC avec I0 = ((umax - Ut) / R) - I

2-4-2 Modélisation de i(t) :

a) Tracé de la courbe imod(t) :

Avec les paramètres du montage l'équation (1) donne :

I0 = ((2,6 - 0,7) / 330) - 0,001 = 4,7 x 10-3 A et RC = 1,55 s

La FEUILLE DE CALCUL du logiciel permet de tracer la courbe i(mod(t), définie physiquement sur un intervalle de temps correspondant à la décharge du condensateur, en programmant avec t0n date de début d'une décharge :

imod = - 0.0047 * exp(- (t - t0n) / 1.55)

soit pour l'intervalle [12,9 s ; 15,5 s],

imod = - 0.0047 * exp(- (t - 12.9) / 1.55)

 

b) Rapprochement avec la courbe expérimentale i(t) :

La courbe imod(t) obtenue est représentée sur la Figure 15 avec la courbe i(t) expérimentale.

 

 

Figure 15

Dans le domaine de définition physique (12,9 s < t < 15,5 s), ces deux courbes ont une bonne coïncidence montrant la validité de cette modélisation.

2-5 Conclusions :

Dans cet exemple, on trouve des grandeurs électriques ayant des variations analogues à celles des grandeurs mécaniques utilisées avec le vase de Tantale : u(t) (ou q(t) = u(t) / C) et z(t) ; i(t) et vz(t).

La résistance R0 joue un rôle analogue au robinet : elle permet de faire varier le courant I et la vitesse de la charge du condensateur. La résistance R, un rôle analogue à la section s et à la dénivellation h' du siphon : elle permet de faire varier le courant (I - i) et la vitesse de décharge du condensateur.

3- Oscillations de relaxation d'un four électrique régulé en température :

3-1 Présentation synoptique de la chaîne :

 

 

 

 

Figure 16

Cette chaîne est formée de 5 modules et on y retrouve les modules M3 et M4, utilisés pour les oscillations du condensateur. Le capteur de température est une diode silicium traversée par un courant constant de 1 mA, fourni par un générateur de courant construit à partir de l'alimentation + 15 V et d'un transistor NPN ; la tension, v = uAK, aux bornes de cette diode est alors une fonction affine décroissante de la température, v = v0 - kq . Les modules M1 et M2 permettent d'obtenir une tension, u2 = Kq avec K = 0,1 V.°C-1. Actuellement, cette tension u2 peut-être aussi obtenue avec un capteur thermique intégré LM35 donnant, v = K0q avec K0 = 0,01 V.°C-1 et une amplification par 10.

Des réglages sur le cycle d'hystérésis, identiques à ceux du paragraphe précédent, permettent de fixer les températures limites q 1 et q 2 entre lesquelles est régulée la température du four.

Le four est formé d'une petite enceinte (boite en carton ou boite métallique), chauffée par une une résistance de 3,3 kW et une alimentation de puissance 6 V ou 12 V.

3-2 Enregistrement

Les réglages permettent d'avoir pour limites de q : 27,5 °C et 37,5 °C. On fait une acquisition sur 2000 s.

3-2-1 Courbe q (t) :

On a q (°C) numériquement égale à 10 u2 (V). On obtient la courbe q (t) = tempé(t), en enregistrant u2(t) avec une amplification par 10.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Figure 17

3-2-2 Courbe vtempé(t) = dq / dt :

Cette courbe doit-être améliorée par un pré-lissage de tempé(t) (paramètre MOYENNE de la rubrique ACQUISITION) et un post-lissage de vtempé(t). Voir figure 18.

3-2-3 Trajectoire de phase vtempé(q ) :

Voir figure 19

 

 

 

Figure 18

Figure 19

4- Conclusion générale :

Pour chacun de ces oscillateurs de relaxation, un paramètre varie périodiquement dans le temps entre deux valeurs limites : le niveau z de l'eau, pour le vase de Tantale ; la tension u entre ses bornes ou la charge q, pour le condensateur ; la température q , pour le four électrique.

Les oscillateurs de relaxation n'ont pas d'état d'équilibre. Ils évoluent entre deux états extrêmes avec, en général comme dans ces exemples, deux phases : une phase pendant laquelle ils reçoivent de l'énergie et une phase pendant laquelle ils cèdent de l'énergie au milieu extérieur.

 

 

Le groupe académique Sciences-Physiques et Informatique

 

Bibliographie

* Un montage électronique pour la classe de seconde : R. MOREAU, BUP n° 687, octobre 1986.

* Vase de Tantale et trajectoire de phase expérimentale : E. CASTET, BUP n° 792, mars 1997.

Capteur

Capteur de pression différentielle ± 20 mBar CD2000PaD1 : Langage et Informatique.

Logiciels

* Logiciel d'acquisition, SYNCHRONIE et carte PCMS3 : Eurosmart.

* Logiciel de tracé des schémas, L'ARDOISE DE L'ELECTRICITE : Langage et Informatique.