Les
Mossi sont polygames |
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Chez les
Mossi, un homme épouse plusieurs femmes.
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Les
Mossi sont polyandres |
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Les
Mossi sont polygynes. C'est l'homme qui peut épouser plusieurs femmes.
Pour qu'une société pratique la polyandrie, il faut que ce soit
la femme qui puisse épouser plusieurs hommes.
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Les
Tibétains sont polyandres |
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les
Tibétains pratiquent le mariage polyandrique. Lorsque l'aîné de
plusieurs frères a pris légalement une femme, celle-ci épouse successivement,
à des intervalles réguliers - au bout d'une année -, chacun des
frères de son mari.
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Les
Nuer pratiquent le mariage |
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Il
existe deux types de mariage chez les Nuer, mais tous les deux sont
monogamiques. Soit une fille stérile, considérée comme un homme,
épouse légalement une autre femme. Dans ce cas, il n'y a donc que
deux conjoints. Soit, une femme épouse légalement un mort. Là encore,
il ne s'agit pas d'un mariage polygame puisqu'il n'y a pas plus
de deux conjoints.
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Les
Tupi Kawahib sont polygynes |
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Chez
les Indiens Tupi Kawahib du Brésil central, un homme peut épouser
soit plusieurs surs, soit une mère et les filles qu'elle a
eues d'autres hommes.
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Chez
les Tupi Kawahib la filiation est collective |
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Les
enfants sont élevés par l'ensemble des coépouses sans que chacune
cherche à se préoccuper plus particulièrement des siens.
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Chez
les Nuer la filiation est matrilinéaire |
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Chez
les Nuer, la filiation est patrilinéaire quelle que soit la forme
de mariage contracté. Dans le cas d'un mariage entre deux femmes,
la femme stérile est considérée comme un homme. Elle choisit ensuite
pour sa femme un homme, un étranger pauvre, pour cohabiter avec
elle et engendrer des enfants. Cet homme n'est rien d'autre que
le serviteur. Les enfants qui naissent de cette union de l'ombre
sont ceux de la femme-époux, qu'ils appellent " père "
et qui leur transmet son nom et ses biens. Dans le cas d'un mariage
entre une femme et un mort, on choisit également un mari substitutif.
Les enfants qui naissent de l'union, entre la femme et le mari substitutif,
sont légalement ceux du mort. Les enfants connaissent leur statut
d'enfants d'un mort et ils retracent leur généalogie en partant
de ce père ; selon les cas, ils considèrent leur géniteur, et le
traitent, comme un oncle paternel ou comme un frère.
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Chez
les Tibétains la filiation est patrilinéaire |
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Chez
les Tibétains où le mariage est polyandrique (une femme épouse un
homme puis tous ces frères), les enfants sont attribués à l'aîné
: ils l'appellent " père " et donnent le nom d' "
oncle " aux autres maris de leur mère.
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