1. Le facteur naturel (matières premières, par exemple) et le progrès technique permettent de produire.

2. Le travail (mobilisation des capacités physiques et intellectuelles au sein de l'unité de production).

• Il est très hétérogène et difficile à mesurer.
• Le plus simple est de mesurer la quantité de travail par les salaires versés en fonction du temps (rémunération forfaitaire)

3. Le capital technique, ensemble des moyens matériels (capital fixe et circulant, des machines par exemple) et immatériels (logiciels, par exemple), est mesuré par son prix d'achat.

• Le capital technique, selon Bohm Bawerk est un " détour de production " efficace (le temps et l'argent perdu à la fabrication d'un outil, par exemple, est regagné par la suite).
• Néanmoins, le K s'use ou devient obsolète. L'amortissement (perte de valeur subie au cours d'une période par le bien de production ) permet de mesurer la dépréciation du K, pour procéder à son remplacement au moment opportun, sans grever les résultats courants de l'entreprise

1. La combinaison productive est l'opération qui consiste à utiliser dans l'unité de production, une certaine quantité de capital et de travail pour obtenir le produit. Pour réaliser un dosage rationnel des deux facteurs clefs, l'entreprise doit faire face à deux contraintes principales : technique et économique

2. La contrainte technique (on ne peut associer les facteurs dans n'importe quelle proportion)

• Les facteurs sont complémentaires, si une seule gamme de combinaison est possible, substituables si plusieurs choix sont possibles.
• L'intensité capitalistique est un indicateur des relations entre capital et travail dans les différents secteurs dans l'économie (le secteur des services est faiblement capitalistique)

3. La contrainte économique (l'analyse des coûts d'achats de facteurs, permet de choisir la combinaison la plus avantageuse, c'est à dire la moins coûteuse, cf. fiche suivante)

1. L'entrepreneur rationnel cherche à réaliser le plus de bénéfices, c'est à dire à augmenter la différence entre les recettes tirées des ventes (chiffres d'affaires = prix de vente d'un seul produit multiplié par les quantités vendues) et les dépenses constituées par le coût de production (Bénéfice = C.A - coûts de production). Pour cela il doit réaliser des calculs, et agir sur les deux paramètres principaux :

• le marché (prix de vente et quantités vendues influencent la recette)
• les coûts de production (qui déterminent les dépenses)

2. Améliorer les perspectives du marché (la stratégie commerciale)

• L'entreprise ne peut normalement pas agir sur son prix de vente (par exemple, à cause de la concurrence qui vendrait moins cher à ses clients), mais elle peut agir sur la qualité du produit et surtout, sa diffusion (cependant essayer d'augmenter le nombre de clients, coûte cher en dépenses marketing et publicité).
• De manière générale, l'entreprise cherche à répondre à une demande solvable (et non directement au besoin), ce qui suppose
  • une demande pour le bien ou service produit (écoute de la clientèle)
  • un prix qui n'est pas dissuasif

3. Agir sur le coût de production (cf. fiche suivante)