LES
RELATIONS ENTRE LA CROISSANCE, LE DEVELOPPEMENT ET LE CHANGEMENT SOCIAL
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COURS
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Croissance et développement
sont deux notions difficiles à définir. Ces deux notions ont eu de nombreuses
incidences sur lévolution des sociétés et sont une des sources du
changement social. |
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Section1
- Croissance et développement |
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A/ Qu'est
ce que la croissance
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à Définition de François PERROUX (économiste français :
1903-1987) :
" La croissance est
laugmentation soutenue durant une ou plusieurs périodes longues
dun indicateur de dimension pour la nation : le produit global
brut ou net en termes réels."
Il sagit donc dun phénomène
qui a un caractère durable dans le temps mais qui peut saccompagner
de différents rythmes dévolution (expansion, récession, dépression...)
--> voir doc 1 page 13 Bréal 2000
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1.
La mesure de la croissance (voir doc3 page 14 Breal 2000)
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Lindicateur
préférentiel pour mesurer la croissance est le Produit
Intérieur Brut :
Quest-ce
que le PIB ? Le PIB
est égal à la somme des valeurs ajoutées des unités résidentes, que celles-ci
soient nationales ou étrangères (il faut simplement quelles effectuent
des opérations économiques sur le territoire national pendant un an ou
plus).
A lintérieur de ce PIB, on peut
distinguer :
- le PIB marchand :
il correspond à la VA dégagée par la production de biens et de services
vendus sur le marché à des prix permettant de couvrir les coûts de production.
- le
PIB non marchand : il correspond à la
VA dégagée par la production des administrations publiques et privées
(éducation, route, sécurité
) de façon gratuite ou à un prix <
à leurs coûts.
Pour
mesurer la croissance, dautres formes de PIB sont utilisées :
- le PIB réel :
(PIB en valeur / indice des prix) X 100
--> on parle de PIB réel ou de PIB constant
(en volume)
- le
PIB par habitant : il permet de classer les pays
selon leur niveau de richesse, leur niveau de vie (il permet donc dévaluer
ce que serait la part de chacun si tout ce qui est produit au cours
dune année était distribué équitablement
aux habitants du pays)
--> PIB par habitant : PIB
/ Nombre dhabitants
- le
PNB ( Produit National Brut) : Le PNB inclut la VA créée à létranger par une entreprise
nationale et exclut lactivité des entreprises étrangères sur le
territoire national.
PNB =
PIB + revenus des facteurs en provenance de lExtérieur (Salaires,
taux d'intérêts
) revenus des facteurs versés à lextérieur
En France, et pour lessentiel des pays
développés, la différence entre le PIB et le PNB est relativement faible,
mais celle-ci peut être très élevée dans les pays en développement où
lactivité des entreprises étrangères est importante. En effet, les
pays développés ont des revenus versés qui sont compensés par des revenus
perçus (suite à linternationalisation des entreprises) alors que
pour les PED, les revenus versés à létranger sont élevés et les
revenus perçus sont relativement faibles !
CONSEQUENCE :
LE PNB EST NETTEMENT < AU PIB !
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2.
Facteurs et conséquences de la croissance
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La révolution
Industrielle au 18 ème siècle marque une rupture entre des économies
essentiellement artisanales et des économies de croissance. |
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a)
Les principaux facteurs
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Lavènement de la croissance
peut alors sexpliquer par :
- la
mise en pratique de nouvelles formes dorganisations du travail
(Taylorisme, Fordisme
) à
conséquences : augmentation de la quantité de la main duvre
et à plus long terme de sa qualité.
- le
progrès technique :
idées nouvelles, nouvelles technologies (moyens de transport, machines
)
permettant de produire plus et de réaliser des gains de productivité.
- la mobilité des capitaux
- louverture
des marchés
En fait, la croissance
résulte de linterdépendance de ces facteurs.
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b)
Les principales conséquences
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Cette croissance a évidemment eu
dans nos économies modernes occidentales de nombreuses incidences sur :
- lévolution
du niveau de vie des individus à doc 8 page 16 Bréal 2000. Le niveau de vie correspond
à la quantité de biens et de services que lon peut acquérir avec
son revenu (ou à crédit), produire soi-même ou se procurer gratuitement
(services non marchands). Illustration :
à le taux déquipement des ménages en biens durables a
fortement progressé à doc 10 page 17
Bréal 2000.
- lévolution
du mode de vie à doc 9 page 17 Bréal 2000. Le mode de vie correspond à l'ensemble des manières de vivre
partagées par un groupe social plus ou moins étendu ( famille, entreprise,
nation
) à il se
caractérise par la structure de la consommation, les conditions de travail,
les moyens de transport, lhabitat
--> Au fur et à mesure
de lélévation du niveau de vie, les modes de vie se diversifient.
- Leffectif de la population :
(doc 5 page 37 Bréal 2000)
- au niveau de la population totale,
celle ci a fortement progressé à le nombre de villes de plus de 100 000 habitants
a fortement augmenté. De plus,
lespérance de vie na cessé de croître (aujourdhui,
H = 74 ans ; F = 83 ans)
- au niveau de la population active, celle ci
sest fortement accrue en particulier au 20 ème siècle
pour deux raisons : (doc 7 page 38 Bréal 2000)
- laugmentation du travail des femmes
- laccroissement naturel de la population
- NB : lallongement de la scolarité
et la baisse de lâge de la retraite ont a priori un effet
plutôt négatif sur cette population, mais ils assurent une population
qualifiée et pouvant bénéficier très tôt des services proposés par
la société. (loisirs, soins
)
- La population a de plus connu
une réduction non négligeable du temps de travail à Belin 1999 page 15 doc E " Evolution
de la durée annuelle du travail de 1870 à 1995 en France", d'après
INSEE
- On
a également constaté une forte
progression de la salarisation
( doc 11 page 40 bréal 2000) --> Causes/conséquences
: chute de la paysannerie, déclin des artisans
et commerçants, augmentation du nombre des ouvriers
et une forte
tertiarisation de la population active à la grande majorité des actifs travaille dans
le secteur tertiaire.
- On constate également
aujourdhui une profonde
modification dans la classification des individus en PCS (doc
13 page 41 Bréal 2000)
Un
constat s'impose toutefois : suivant
les pays la croissance diffère, ce qui tend à accroître les inégalités !
--> On peut alors sinterroger
sur la situation des PVD : simple retard ou décalage sexpliquant
par de nombreux facteurs ?
Même si le PIB permet dans la plupart
des cas d'apprécier la croissance, sa seule utilisation semble parfois
contestable.
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B/ Les
limites du PIB comme indicateur de la croissance
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- cet indicateur savère souvent insuffisant et incomplet
- il
ne prend pas en considération toutes les activités productives
(ex : les activités du bénévolat, le travail des ménagères
)
- il
ne prend pas en considération léconomie souterraine
(travail au noir ) à même si cette économie concerne
des activités à faible intensité capitalistique, à faible technologie,
à faible qualification, ces activités sont parfois importantes dans
certains pays (Italie, Pérou
) à perte de la crédibilité de cet indicateur
- il
néglige léconomie illicite à
(vente de drogue,
darmes
)
- enfin,
il ne profite pas toujours à la population locale
à certaines entreprises étrangères rapatrient
leurs bénéfices ce qui ne profite pas au pays daccueil...
- cet indicateur
savère parfois imparfait
- lorsque
lon considère le PIB / habitant, on se rend compte que celui-ci
gomme les inégalités à
on fait une répartition par habitant mais on sait parfaitement quil
y a suivant les pays une répartition parfois très inégalitaire des
revenus
à il sagit donc dune moyenne qui
masque les inégalités de revenus au sein de la population.
- cet indicateur ne prend pas en considération
certaines externalités telles que les effets de la pollution
...
- Enfin, pour effectuer des comparaisons,
il faudrait tenir compte du pouvoir dachat de chaque pays.
Les niveaux de vie étant parfois très différents dun pays à
lautre, lévolution des taux de change entre pays peut
entraîner une variation du PIB sans raisons réelles (car le PIB est
souvent évalué en dollars !)
Le PIB est avant tout un indicateur exclusivement économique qui ne parvient
pas à prendre en considération le mode de vie de la population, ses conditions
de travail, ses qualifications, sa protection sociale
doù
la nécessité dutiliser un autre indicateur : lIDH (Indicateur
de Développement Humain)
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C/ L'IDH
(doc21 page 23 Breal 2000)
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Cest
un indicateur publié par les Nations Unies depuis 1990 (issu du PNUD = programme
des Nations Unies pour le Développement). Dans lIDH, le PIB ne constitue
quun élément de sa composition car il a été construit pour apporter
des informations sur le niveau de bien être dune population et sur
ses progrès socio-économiques. |
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1.
La construction de l'IDH
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LIDH est construit à partir
de 3 indicateurs :
- le PIB / habitant
(niveau de vie ou pouvoir dachat)
- le niveau de santé de la population
mesurée par lespérance de vie à la naissance (nombre moyen dannées
quun individu peut espérer vivre)
- le niveau dinstruction
de la population mesurée par le taux dalphabétisation des adultes
(pour les 2/3) et plus généralement par le nombre moyen dannées
détudes (1/3).
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2.
L'interprétation de l'IDH
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LIDH est compris entre 0
et 1.
NB :
- les pays à développement
humain élevé ont un IDH égal ou > à 0,8
- les pays à développement
moyen ont un IDH compris entre 0,5 et 0,8
- les pays à développement
faible ont un IDH < à 0,5
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D/ De
la croissance au développement
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La croissance
est une étude de laspect quantitatif de
la production à long terme.
Le développement résulte de la transformation
des structures qui accompagnent la croissance, il a donc un aspect qualitatif.
Le développement
est donc un PROCESSUS par lequel une société parvient à couvrir
(à satisfaire) des besoins quelle juge fondamentaux (se nourrir,
se vêtir, se loger, recevoir une instruction
). (doc
13 page 19 Bréal 2000)
NB : 2 formes de développement
sont définies par lONU, le PNUD, le BIT
:
- Le développement humain est celui qui se
doit de satisfaire les besoins fondamentaux (physiologiques et culturels)
et qui se doit également de toucher lensemble de la population.
- Le développement durable qui ne peut exister
que si la croissance saccompagne dune réelle sauvegarde
de lenvironnement et dune préservation du patrimoine
pour les générations futures.
La
hiérarchisation de ses besoins peut toutefois être différente dun
pays à lautre doù la difficulté dapprécier le développement !
Dans les pays développés, croissance
et développement vont souvent de paire, mais dans les pays sous-développés,
on peut constater parfois une croissance sans développement conséquent
(sans amélioration des conditions de vie
)
NB : La société sous-développée
correspond en fait à une phase de lhistoire où toutes les sociétés
sont définies par rapport à un modèle de développement universel correspondant
aux pays développés. (doc 20 page 22 Bréal 2000). Les
pays développés ne sont pas > aux autres, leurs cultures ne sont pas
> aux autres ! à le
sous-développement résulte donc de lhégémonie, de la domination
des sociétés dEurope occidentale (c'est en cela que la notion
de sous-développement est une notion toute RELATIVE)
Thème de réflexion : le développement
est il synonyme de progrès ?
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Section
2 - Les explications de la croissance, du développement et du changement
social |
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A/ L'analyse
de Walt Witman ROSTOW
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1. Les
prinicipales étapes définies par Rostow
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Pour
ROSTOW, le processus de croissance et de développement est un processus
linéaire dans lequel toutes les sociétés passent par les mêmes étapes. (doc
14 page 19 Bréal 2000). |
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2. Les
insuffisances de cette analyse
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Des problèmes apparaissent toutefois :
- pour les pays développés, que se passe t-il
après la 5 ème étape ?
- tous
les pays nont pas suivi en même temps cette période dévolution
à doc 14 page 19 Bréal 2000. Pour les PED, leur
situation résulterait dun simple décalage dans le temps !
(mais dautres explications sont aussi avancées : manque de
richesses naturelles, manque dinnovations, refus dune adaptation
aux processus modernes dobtention de la croissance (rationalisation
des activités, notion de profit
). De plus, les situations très
particulières de nombreux PED ne font quaccroître la diversité
du Tiers-Monde (expression dAlfred SAUVY en 1952)
Lanalyse
de ROSTOW a mis en évidence que les transformations sociales, économiques,
politiques et institutionnelles nauraient pu être réalisées sans
de véritables changements au niveau des mentalités et de la façon de concevoir
la société et son évolution. Mais cest une analyse menée par Max
WEBER au 18 ème siècle qui a véritablement conforté cette évidence !
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B/ l'influence
des valeurs : l'analyse de Max WEBER
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Pour Max WEBER,
le développement du capitalisme aurait trouvé sa source dans la religion
protestante, qui aurait légitimé lenrichissement personnel condamné
par dautres religions telles que le bouddhisme, lislam ou
encore la religion catholique (condamnation du prêt à intérêt, valorisation
de la charité plutôt que de lépargne, valorisation de la dépense
ostentatoire (art, monuments religieux
) plutôt que linvestissement
).
Ce sont les valeurs de cette religion
qui ont favorisé le développement du capitalisme ! (On évoque lexistence
dune affinité entre " léthique protestante "
et " lesprit du capitalisme ".) --> doc 18
page 43 bréal 2000
RAPPEL :
Une valeur :
une valeur représente un idéal auquel les membres dune société adhèrent
et qui se manifeste concrètement par les manières de penser, de sentir
et dagir des individus. (EX : la famille, le travail, le
respect dautrui,
le patriotisme, le civisme
.)
à Dune société à lautre, les valeurs peuvent
être différentes et leur hiérarchie peut aussi évoluer (dans le temps
et dans lespace !)
Une norme :une
norme est une règle de conduite à laquelle les individus doivent se conformer
et découle des valeurs ( Ex :
le mariage, voter, recevoir des étrangers,
)
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1.
Biographie de Max Weber
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2.
L'analyse de Max Weber
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Pour Max WEBER, lesprit du
capitalisme peut se définir comme un type de conduite caractérisé par
la recherche de profits toujours accrus grâce à lutilisation RATIONNELLE
et méthodique des moyens de production et des conditions du marché. (doc
21 page 45 Bréal 2000)
Dans le calvinisme, lhomme
est prédestiné et ne peut modifier les intentions de Dieu (16/17 ème
siècle) : cest léthique protestante. Si un individu arrive
à senrichir, il doit senrichir non pour lui-même mais au profit
de Dieu afin dêtre un élu de Dieu :
- Il devra pratiquer lascétisme durant toute
sa vie afin de gagner son salut.
- Il devra bannir la paresse, loisiveté,
le désuvrement et participer par
son travail à lédification
du royaume de Dieu.
- Il devra réinvestir ses richesses afin de les
faire fructifier
En clair : il faut consacrer
sa vie au travail dextension de la production et ne pas disperser
celle-ci en consommations ostentatoires.
à Pour WEBER, par leurs conduites intentionnelles,
les individus peuvent impulser des changements sociaux et économiques.
Pour un protestant, le nouveau
capitaliste qui rationalise son activité en changeant les méthodes de
travail en adaptant les produits, en réduisant les prix
est moral.
Le protestantisme
est donc une morale qui justifie lactivité du capitalisme.
NB : - toutefois,
tous les protestants ne sont pas des capitalistes !
- Tous les entrepreneurs ne sont pas des protestants !
- Les valeurs
religieuses ne sont pas lunique explication du développement
du capitalisme !
Pour Max WEBER, la rationalité
est la valeur centrale des sociétés modernes : cest la raison
et le calcul qui gouvernent les sociétés modernes. Les individus agissent
en conscience et non en étant déterminés par le poids des coutumes, des
traditions et des croyances.
Toutefois, certaines valeurs représentatives
de nos sociétés modernes, telles que le progrès, ne sont pas transposables
dans toutes les sociétés et ne sont pas toujours génératrices de changement
social...
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3.
Système de valeurs et développement
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Une question simpose toutefois :
Existe t-il des systèmes de
valeurs qui soient favorables au développement et dautres qui le
freinent ou linterdisent ?
Seul constat possible :
il existerait des caractéristiques communes entre les pays qui sont aujourdhui
les plus développés : culture basée sur le travail, lépargne,
la rationalisation, la recherche du profit, lindividualisme, lapplication
du progrès technique et la science
Le système de valeurs des PED,
qui valorise davantage le divin, la solidarité, la famille, les relations
sociales et les loisirs (au détriment du travail et de la recherche de
profit et de rationalité) semble beaucoup moins favorable au développement
de ces pays. Le développement supposerait donc lexistence
préalable dune culture favorable à une telle évolution.
EX : parmi
les facteurs culturels, les religions des pays du 1/3 monde seraient incompatibles
avec le développement économique. Encore sous lemprise dune
pensée " magique " et " irrationnelle "
ou encore de la tradition, les PMA dAfrique narriveraient
pas à intégrer dans leur culture la rationalité capitaliste,
condition nécessaire au développement. On a ainsi pu parler dun dualisme
culturel dans certains PED caractérisés par la juxtaposition dun
modèle occidental et dun modèle traditionnel.
En fait, ce serait plutôt le degré douverture de chaque religion
et leur capacité à sadapter à lévolution de la société qui
serait déterminant dans la capacité à promouvoir le développement
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C/ L'incidence
de l'Etat
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1.
L'Etat a favorisé le développement
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Différentes conceptions du rôle
de l'Etat peuvent être envisagées --> voir document 38 page 46 Hatier
avril 1999.
II peut ainsi remplir des fonctions
minimales, intermédiaires ou encore de type interventionniste.
En France - comme dans de nombreux
autres pays - de nombreuses mesures prises par lEtat ont facilité
le processus de développement de notre société.
EX :
-
Loi Le Chapelier
en 1791 à
interdiction des corporations ...
-
Création des SA en 1867
-
rôle accru dans la construction
des infrastructures de transports, de communication ... Intervention
au niveau de l'éducation, de la protection de certains marchés contre
la concurrence ...
-
Rôle essentiel au niveau de
la construction européenne ...
-->
L'Etat est alors souvent considéré comme un " instrument du développement
des marchés"
-A létranger, lEtat
japonais par exemple a été tout à la fois patron, banquier, et organisateur
de lindustrie (ère meiji) --> document 24 page 45 Bréal 2000,
extrait de "la Révolution Industrielle" de J.P. Rioux (seuil,
1971)
Les difficultés de régulation
que les économies de marchés ont rencontrées tout au long de leur processus
de développement ont conduit vers une tendance générale à la montée du
rôle de l'Etat dans nos économies : ainsi, le 20 ème siècle
a vu progressivement la France passer d'une situation d'état-gendarme
à une situation d'état-providence, garantissant le bien-être social par
la protection sociale ( garanti d'un revenu,...)
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2.
Mais l'Etat est aussi parfois un obstacle au développement
!
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Les fondements de la croissance
et du développement économique résident pour lessentiel sur un état
de droit ainsi que sur une véritable stabilité politique dans laquelle
la démocratie joue
un rôle prédominant. -->
Echec possible : la corruption, lenrichissement personnel,
le totalitarisme, linstabilité politique (coups dEtat)...Seules
exceptions : le Chili hier et la Chine aujourdhui ont amorcé
une croissance vigoureuse dans un contexte politique dictatorial.
De plus, les choix effectués par les états ne sont pas
toujours propices au développement (éducation ou armes ? )...
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Conclusion |