HISTOIRE DES ARTSRessource culturelle permanente |
Monument aux morts : monument commémoratif |
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DOMAINE |
Arts de l’espace Arts visuels |
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PERIODE |
Entre-deux guerres | ||||||||||||||||||
LIEU |
Tous les villages des Landes | ||||||||||||||||||
COMMUNE |
Ex : Mont-de-Marsan Ici monument aux morts funéraire (un des quatre types) |
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DESCRIPTION |
Dans un square grande stèle de plan barlong avec une plaque de bronze encastrée, cantonnée de deux figures massives : vieille mère harassée par le deuil et jeune mère tenant dans ses bras un nouveau-né. Au centre, la liste des disparus représente aussi le lien entre les deux figures. La première tournée vers le passé, la seconde vers l’avenir, l’espoir (maternité). → les survivants perpétuent la mémoire des morts et doivent, à la mesure du sacrifice, assurer un avenir meilleur aux générations futures. ( dessin géométrique de l’espace du square : symétrie des allées, des végétaux, convergence des allées vers le monument) |
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CE QUE L'ON APPREND |
Les sculptures de femmes sont comme des statues-colonnes, jouant le rôle de structures porteuses d’une élévation antiquisante très simple. Les formes sont pleines, simples, dépouillées ; les modelés sont lisses. La sculpture de la femme âgée révèle les formes rustiques du costume landais traditionnel (mantelet à capuche, longue robe, sabots). On remarque les mains croisées sur l’abdomen, et on imagine le regard vers le sol. La sculpture de la jeune mère montre une femme à tête nue, cheveux relevés, vêtue d’une tunique dégageant les épaules et le cou. La jupe, fluide, tombe sur les chevilles. On distingue des chaussures. Tête nue, épaules et cou dégagés, jupe raccourcie sont les indices de la modernité. Deux jardinières semi-circulaires terminent la composition. Ä la dédicace : « A nos morts » → monument funéraire Ä 1914-1918, ont été rajoutées celles de la seconde guerre mondiale Ä on peut faire remarquer aux élèves que plusieurs personnes d’une même famille sont décédées lors de cette guerre Le sculpteur : Charles Despiau est, pendant la guerre, affecté à la section spéciale regroupant les artistes chargés de peindre sur de grands panneaux des toiles en trompe-l’œil destinées à gêner l’ennemi. Il fait partie du mouvement des sculpteurs indépendants et est soutenu par Rodin. Démobilisé en 1919. La commande :
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CE QUE L'ON COMPREND |
Par l’attitude de la jeune femme, une impression de grande douceur se dégage. Son regard se porte sur les noms des disparus. La sobriété massive des deux corps révèle le souhait d’accompagner et d’exprimer la souffrance des civils, notamment des femmes. L’absence de détails a pour but de révéler l’essentiel. L’ensemble exprime un état de méditation, de contemplation, de sérénité et d’espoir. |
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RESSOURCES |
Monuments aux morts de la Grande guerre dans les Landes Conseil général des Landes / Le Festin |
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ILLUSTRATIONS |
Monument aux morts, square des combattants – Mont de Marsan |
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PRATIQUE ARTISTIQUE |
Dessin : rendre le modelé (ombres et lumières) en cycle 3 Travail en volume : modeler des personnages en argile (attitude, intention, état, notion d’équilibre : l’argile est lourde) dans tous les cycles |
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DANS LE CAHIER DES ARTS |
Une photo de ce monument, d’autres types (quatre en tout) Un dessin Une phrase sur ce qui a été appris, ressenti, rappelé, évoqué… |