Soins et urgences
Extrait
du BO n°1 du
06-01-2000
III - MESURES MINIMALES
Matériels pour les soins | Produits d’usage courant |
-
poste d’eau à commande non manuelle -
distributeur de savon liquide -
distributeur de serviettes à usage unique -
distributeur de gants jetables (obligatoire pour les soins) -
poubelle équipée d’un sac plastique -
réfrigérateur -
pince à échardes -
paire de ciseaux -
thermomètre frontal -
couverture isothermique -
coussin réfrigérant ou compresses watergel - lampe de poche |
-
thé, tisanes, eau de mélisse -
flacon de savon de Marseille -
éosine disodique aqueuse non colorée (désinfection des plaies sauf
hypersensibilité à l’éosine)* -
héxomédine solution à 1% ** -
compresses individuelles purifiées -
pansements adhésifs hypoallergiques -
pansements compressifs -
sparadrap -
bandes de gaze de 5cm, 7cm et 10cm -
filets à pansement - écharpe de 90cm de base |
*
Ne pas exposer au soleil la zone traitée.
** Traitement d’appoint des affections de la peau. À utiliser pure en application ou avec pansements humides. Voie cutanée exclusive. Contre indication si hypersensibilité à l’hexamidine. Ne pas utiliser avec d’autres antiseptiques.
Recommandations
-
Les produits doivent être rangés dans une armoire prévue à cet effet.
-
Le matériel et les produits doivent être vérifiés, remplacés ou renouvelés
régulièrement.
-
Les quantités doivent être limitées en petit conditionnement pour éviter le
stockage prolongé et la péremption.
-
Avant tout soin, faire un lavage soigneux des mains et mettre des gants.
- Ne pas utiliser de coton qui risque d’adhérer à la plaie, ni de désinfectant coloré qui masque les lésions.
Organisation
des premiers secours dans l’établissement
En
l’absence des infirmières et des médecins, les soins et les urgences, à
l’exception de la contraception d’urgence, sont assurés par les personnels
titulaires, soit de l’attestation de formation aux premiers secours (AFPS),
soit du certificat de sauvetage secourisme du travail (SST). Toutefois, il
convient de rappeler qu’il appartient à chacun de porter secours à toute
personne en danger.
Il
revient au directeur d’école ou au chef d’établissement de mettre
en place une organisation qui réponde au mieux aux besoins des élèves et des
personnels de son école ou de son établissement. Il peut s’appuyer sur
l’avis technique des infirmières et des médecins de l’éducation
nationale.
Cette
organisation, définie en début d’année, inscrite au règlement intérieur,
et portée à la connaissance des élèves et des familles prévoit notamment :
-
une fiche d’urgence à l’intention des parents, non confidentielle, renseignée
chaque année (modèle en annexe ) ;
-
les modalités d’accueil des élèves malades ou accidentés ( par qui ? où ?
) ;
-
les conditions d’administration des soins (ne pas oublier d’informer la
famille par le biais du carnet de correspondance).
Cette
organisation doit prévoir l’application des projets d’accueil individualisé
(PAI) et l’accueil des élèves atteints d’un handicap. L’infirmerie doit
comporter tous les médicaments ou matériels nécessaires à assurer les soins
de ces enfants scolarisés dans l’école ou l’établissement.
Un registre spécifique est tenu dans chaque école ou établissement. Il y est porté le nom de l’élève ayant bénéficié de soins, la date et l’heure de l’intervention, les mesures de soins et d’urgence prises, ainsi que les éventuelles décisions d’orientation de l’élève (retour dans la famille, prise en charge par les structures de soins).
Les
secours d’urgence
-
Dans chaque département les secours d’urgence sont organisés sous
l’autorité du Préfet et assurés par deux services qui travaillent en
inter-connexion permanente :
.
le service médical d’urgence SAMU (15)
.
le service départemental d’incendie et de secours SDIS (18).
-
Seul le SAMU est habilité à réguler à distance la prise en charge médicale
d’une personne en détresse.
-
La régulation médicale (médecin régulateur du 15) a pour but d’apporter la
réponse appropriée à toutes les demandes :
.
conseil téléphonique pour les soins à donner sur place (écoute médicale
24h/24h) au service de toute personne confrontée à un problème de santé ;
.
transport éventuel et type de transport ;
.
intervention sur place du service médical d’urgence et de réanimation (SMUR)
en cas de situation très grave dans l’établissement.
-
En dehors des interventions du SMUR, les élèves dont l’état le nécessite
sont transportés vers une structure de soins par une ambulance.
-
La prescription médicale de ce transport sera effectuée par le médecin du
service d’urgence ; elle permet à la famille d’en obtenir le remboursement
par la sécurité sociale et la mutuelle.