Sciences
Ecole Publique
Gélos Bourg

Une journée à la "Saligue aux oiseaux"

 

Sortie ornithologique pour deux classes du cycle 3 de l’école de Gélos Bourg.

 

En ce début d’hiver les oiseaux sont nombreux à la "Saligue aux oiseaux".

Nous sommes allés à leur rencontre...

Vue générale de la saligue

 

La saligue

La saligue est un mot patois ( langage local ) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.

Depuis toujours la saligue de Biron a été une halte pour les oiseaux d’eau qui trouvaient au cours de leurs grands voyages des migrations de quoi se nourrir, se reposer ou même un refuge pour hiverner dans cette zone humide.

Mais une partie de ce marais a été asséchée par les agriculteurs qui y ont développé la culture du maïs. Les oiseaux ont alors beaucoup moins fréquenté la saligue de Biron

Reconstitution de cabane de chasse
aux canards sur le parcours

 

En 1995 une association de chasseurs a repris ces terres pour y recreuser le marais et en aménager une partie. La saligue de Biron occupe environ 25 hectares divisés en deux parties, une zone naturelle où on peut observer à distance des oiseaux sauvages et une deuxième partie avec un parcours ornithologique aménagé où l’on approche des oiseaux nourris par les hommes.

Maintenant les oiseaux reconnaissent la zone humide et s’abritent à nouveau naturellement.

 

Les chevaux camarguais

Nous avons été surpris de voir dans le marais quatre chevaux camarguais .

Ce sont " les jardiniers du marais "

Ils broutent les herbes qui s’y développent assurant ainsi l’entretien et le nettoyage sans déranger les oiseaux comme le ferait une bruyante tondeuse à gazon.

Ils ont aussi un deuxième rôle : en piétinant la vase ils font remonter les vers. Les oiseaux se nourrissent plus facilement !

 

 

Les " jardiniers du marais " entretiennent les berges

La vidéo

Deux caméras, installées sur des poteaux camouflés au milieu du marais, retransmettent en direct des images des occupants de la saligue.

L’opératrice télécommande les objectifs et les oiseaux apparaissent sur l’écran géant ou les deux téléviseurs latéraux de la salle de projection.

On assiste alors à la toilette des cygnes qui lissent leurs plumes, au plongeon des canards qui vont chercher leur nourriture et on admire le cormoran qui fait sécher ses ailes perché sur un rocher.

 

 

Le téléobjectif permet l'observation rapprochée
des occupants du marais

Soudain l’image tremble ! Un goéland s’est posé sur une caméra...

Grâce au deuxième appareil on découvre l’intrus .
Notre guide incline le perchoir improvisé, l’oiseau glisse, glisse, rétablit péniblement son équilibre puis, malin, s’installe confortablement au milieu.

Il peut enfin dormir tranquille !

 

Questionnaire dans la salle d’exposition

L’après-midi on nous a proposé un questionnaire auquel il fallait répondre à l’aide des panneaux installés à proximité des magnifiques vitrines d’oiseaux naturalisés.

Recherche d’informations pour Camille et Hélène

 

Sauriez vous répondre à quelques questions ?

  • Combien existe-t-il d’espèces d’oiseaux d’eau ?
  • Citez 3 grandes familles d’oiseaux d’eau que l’on rencontre à la Saligue aux oiseaux
  • Pouvez-vous donner le nom d’un oiseau appartenant à chacune de ces familles ?
  • Qu’est-ce qu’une zone humide ?
  • Par quoi sont-elles menacées ?

 

La foulque et l’oie blessées

A proximité de la volière des faisans nous avons découvert une pauvre foulque blessée. Nous l’avons encerclée pour l’observer : elle était si belle qu’on l’a photographiée. Avec son corps de couleur noire et ses pattes semi-palmées elle paraissait très apeurée par tout ce monde aussi nous ne l’avons pas importunée longtemps. C’est certainement un prédateur (renard, belette) qui est venu l’attaquer pendant la nuit lui occasionnant des blessures.

Guérira-t-elle?

Nous effectuons la suite de notre parcours et c’est une oie du Canada qui apparaît. Elle est handicapée par une malformation à l’aile droite Malheureusement pour elle," l’envolée sauvage " ne s’effectuera pas.

 

Pas d’ "envolée sauvage" pour cette oie ...

 

La palombière

Les véritables cabanes de chasse sont équipées d’échelles mais ici c’est un magnifique escalier de bois qui nous permet de grimper au mirador-palombière installé à 12 mètres dans les airs.

La montée s’effectue quand même prudemment ... Depuis la plate-forme nous surplombons toute l’étendue d’eau et par les meurtrières des postes de vigie nous observons les colonies d’oiseaux qui habitent le marais.

C’est haut !

 

Notre guide nous commente l’exposition-photos qui explique les différentes techniques de chasse à la palombe. Maintenant les systèmes d’appelants et la fabrication des cabanes n’ont presque plus de secrets pour nous.

On écoute attentivement notre guide

 

Construction de nichoirs

Les élèves du C.E.2. ont construit des nichoirs. Les planches découpées sont assemblées avec clous et marteau. Attention aux doigts !

 

Les nichoirs sont ensuite camouflés à l’aide de feuilles et de branchages.

 

Attention aux doigts !...

 

Ils seront installés dans les arbres de l’école. Peut-être seront-ils occupés au printemps !...