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Revue de presse: 18/11/04

Jeudi 18 novembre "La République des Pyrénées"

Le travail ne protège plus

Le travail n'est plus une barrière à l'exclusion: travailler mais vivre en dessous du seuil de pauvreté est une réalité de plus en plus fréquente en France affirme le Secours catholique dans son rapport annuel remis hier au Premier ministre. En 2003,  l'association a accueilli 1600000 personnes dont 740000 enfants. Le travail ne protège plus de la pauvreté puisque les personnes accueillies et qui ont un emploi ont en moyenne un niveau de vie de 540 euros, inférieur au seuil de pauvreté qui est de 602 euros par mois. Le travail précaire tend à appauvrir. Ses "sous-contrats", entraînent un "enfermement dans la pauvreté" puisque sans contrat fixe, il n'y a pas de logement possible ni d'accès aux prêts bancaires."Les écarts ne cessent de s'accroître entre les plus aisés et les pauvres en France" écrit le responsable du rapport. 

Banques mises en cause

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé hier qu'elle attaquait cinq banques accusées de pratiquer des frais bancaires excessifs. L' UFC-Que choisir demandait aux banques françaises de cesser la facturation des retraits aux distributeurs et aux guichets, de diviser par deux le prix des virements et de restaurer la gratuité des prélèvements. Elle n'a pas été entendue. Elle appelle les français à participer à son opération "Fête des chèques" pour faire preuve de leur mécontentement. Concrètement, il s'agit d'envoyer un «chèque pétition» d'un centime d'euro à l'association, qui remettra publiquement l'ensemble des chèques à la Fédération bancaire française (FBF). Dans le même temps, elle demande aux gens de multiplier entre eux (collègues de travail, amis, voisins, famille) les chèques d'un euro et de les encaisser.

Artouste fermée

Le conseil municipal de Laruns a tranché. La station de ski d'Artouste restera fermée pour la prochaine saison hivernale. La station d'Artouste avait été créée en 1967. Les hivers déficitaires se sont succédés et il n'y avait plus de marge financière. Quel avenir pour la vingtaine de commerces que comptait la station, pour la centaine d'employés saisonniers? Y aura-t-il des compensations financières pour les propriétaires des 300  appartements qui étaient pour la plupart déjà loués pour la saison? Quel avenir pour le petit train? Celui-ci reçoit de nombreux visiteurs pendant la belle saison. Beaucoup de questions restent posées.

La phrase du jour:

Les journaux regorgent d'histoires de braves gens pris en otages à la banque par des gangsters, mais ils restent muets sur les cas pourtant plus fréquents, de clients pris en otages par leur banquier.

Roland Topor (Jachère-party)