Diarrhées:
la vigilance s'impose
Chaque année, 50000 enfants de moins
de 5 ans sont hospitalisés en France suite à un épisode diarrhétique.
Une affection qui n'est jamais banale, 55 à 65 d'entre eux n'y survivent
pas. Or il existe un moyen efficace pour lutter contre les effets
dramatiques de ces diarrhées: la réhydratation par des solutions
salines, les SRO ou sels de réhydratation orale. Malheureusement, ce
moyen "simple, efficace et remboursé" est largement
sous-utilisé dans notre pays. Seulement 57% des pédiatres en prescrivent
et 45% des généralistes. Il faut donner des SRO dès le début d'après
le Pr Chevalier de l'Hôpital Amboise Paré de Boulogne Billancourt et
réalimenter l'enfant le plus tôt possible. Des gestes d'hygiène
élémentaire permettent aussi de prévenir ces diarrhées. Toujours se
laver les mains avec de l'eau et du savon avant et après s'être occupé
du bébé, après chaque passage aux toilettes, un geste qui doit aussi
être répété plusieurs fois lors de la préparation d'un repas, chaque
fois qu'on passe d'un aliment à un autre.
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15%
des assurés ont choisi
Sur les 195000 formulaires de déclaration du
médecin traitant envoyés par la caisse primaire d'assurance maladie
(CPAM) de Béarn et Soule, 25000 ont été retournés. Ainsi 15% des
assurés ont fait leur choix et à 95%, il s'agit d'un médecin
généraliste. Les assurés ont jusqu'au 1er juillet pour faire leur
choix. A compter de cette date, le taux de remboursement sera légèrement
inférieur pour ceux qui n'auront toujours pas fait leur choix. Le passage
par un médecin traitant n'est pas une obligation pour les consultations
concernant un suivi de grossesse, une IVG médicamenteuse, un traitement
pour un glaucome, le changement de verres correcteurs, les soins dentaires
et la pédiatrie.
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16ème
festival de la petite enfance
Le festival se tiendra au parc des expositions de Pau
du mercredi 06 au dimanche 10 avril. Au programme, animations, spectacles,
conférences. Dans ce cadre, la compétence parentale revient au premier
plan de la réflexion après des décennies de recours aux professionnels
de l'éducation et à une idéologie privilégiant les droits de l'enfant.
Une autre préoccupation essentielle est d'attirer l'attention des adultes
sur l'obésité en constante progression dans toutes les tranches d'âge
de la population. En France, la surcharge pondérale touche 12% des
mineurs mais s'élève à 28% là où l'enfant dispose d'un appareil
audiovisuel dans sa chambre. De bons conseils nutritionnels seront
dispensés dans les stands et une conférence traitera d'une autre
dimension aussi néfaste aux "accros" du petit écran que le
risque de surpoids: l'impact émotionnel des images télévisuelles chez
les adolescents.
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