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Revue de presse: 15/04/05 

Vendredi 15 avril "La République des Pyrénées"

Otages d'Irak: 100ème jour 

Cent torches de détresse brandies par des personnalités et des anonymes ont été allumées hier soir à Paris place du Trocadéro, à la veille du centième jour de captivité de la journaliste de Libération Florence Aubenas et de son guide Hussein Hanoun, retenus en otages en Irak. Les torches de détresse rouges ont été allumées peu avant 21H au son de cornes de brume. Jacques Chirac qui a évoqué ce sujet sur TF1 lors de l'émission sur le référendum Européen a souligné, combien il était "essentiel d'être, dans ces affaires, aussi discret que possible". L'Irak d'après-guerre "demeure l'endroit le plus meurtrier au monde pour la pratique du journalisme" avec 23 journalistes tués en 2004, l'écrasante majorité étant constituée d'Irakiens travaillant pour les médias locaux ou étrangers, selon un décompte de l'Institut international de la presse (IPI) publié le 22 mars 2005. 

Bio carburants 

Face aux incertitudes causées par la pétrole, une partie de la filière énergétique française s'attache à négocier le virage des bio-carburants avec pour objectif une intégration croissante de ces "essences vertes" dans les carburants conventionnels. Les grosses coopératives locales de la région, la béarnaise "Euralys", la Basque "Luc Berry" et la Landaise "Maïsadour" ont décidé de s'unir afin de produire 180000 tonnes d'éthanol à partir du maïs dans une unité industrielle implantée dans le bassin de Lacq. Les biocarburants proviennent des végétaux. Leurs premières utilisations remontent aux débuts de l’automobile. En effet, dès l’apparition des premiers moteurs thermiques, on expérimente l’éthanol de betterave. La prise de conscience de l’épuisabilité des ressources pétrolières ainsi que la dégradation de l'environnement (effet de serre) amènent le développement industriel ces filières qui fournissent 0,9 % de la consommation française totale de carburants avec l'objectif de passer à 5,75% en 2010. 

L'été sera sec 

Une sécheresse aussi sévère que celle de 1976 n'est désormais plus à exclure mais les pouvoirs publics sont mieux préparés qu'il y a 30 ans selon le ministère de l'écologie. Les précipitations ont été inférieures de 70% à la normale en automne et en hiver dans une grande partie du pays. A partir d'avril, les pluies ne rechargent plus les nappes mais servent à la végétation et aux cultures. Deux scénarios sont désormais envisageables. S'il se met à pleuvoir régulièrement et suffisamment jusqu'à fin août, les nappes se maintiennent à leur niveau actuel et les cultures "ne grillent pas". Ou bien comme en 1976, il ne tombe plus une goutte d'eau jusqu'à fin août, végétation et cultures "tirent" sur les nappes et celles-ci baissent encore. Si le scénario catastrophe devenait réalité le ministre n'a pas exclu des "ruptures d'eau potable cet été dans certains départements". 
La phrase du jour:

Ce n'est que lorsque le puits s'assèche que l'on découvre la valeur de l'eau.

Proverbe écossais