Trafic paralysé dans plusieurs villes mais normal ailleurs, écoles fermées par endroits, entreprises tournant au ralenti... La journée de "solidarité" a connu des fortunes diverses pour le premier lundi de Pentecôte travaillé, avec des perturbations plus marquées en province. Le gouvernement s'est félicité que la "pagaille" n'ait pas été au rendez-vous pour cette journée instaurée pour la solidarité avec les personnes âgées et les handicapés. Plusieurs appels à la grève avaient été lancés dans le public et le privé. La loi a imposé un jour de travail sans rémunération et les employeurs devront verser 0,3% des salaires soit 2 milliards d'euros à la nouvelle "Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie". Les conditions de rémunération des salariés travaillant ce lundi pourraient donner lieu à contestation juridique car celui-ci demeure un jour férié en vertu du code du travail: pour les taxis ou les médecins, il était considéré comme jour férié et les employés de la RATP étaient gratifiés d'une prime de 100 euros. |
![]() Plus de 1 000 musées en France et en Europe ont répondu à l’invitation qui leur a été faite par la direction des musées de France de participer à une opération nouvelle, La Nuit des musées, samedi 14 mai. Le thème «Lumière(s) dans la nuit» était retenu pour cette première édition. Conçue dans un esprit festif et convivial, cette Nuit des musées a débuté au coucher du soleil pour s’achever vers une heure du matin et a été l’occasion de sensibiliser le plus large public à la richesse de ce patrimoine commun que sont les collections de nos musées, et de conquérir de nouveaux visiteurs, en particulier les jeunes qui ont souvent d’autres pratiques culturelles. A Pau, tant au Château de Pau qu'au Musée des Beaux Arts, cette nuit s'est soldée par un magnifique succès avec de nombreux visiteurs qui pour la plupart d'entre eux venaient pour la première fois dans ces lieux. |
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![]() Le discours politique est destiné à donner aux mensonges l'accent de la vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l'apparence de la solidarité à un simple courant d'air. George Orwell |