![]() Le premier ministre Dominique de Villepin a annoncé hier soir de mesures pour ramener l'ordre. Les préfets pourront recourir au couvre-feu en réactivant une loi sur l'Etat d'urgence adoptée en 1955 pendant la guerre d'Algérie: cela permet d'interdire la circulation des personnes ou des véhicules à des heures et dans les lieux fixés par arrêté. Il a annoncé le rappel de 1500 réservistes, gendarmes et policiers, portant à 9500 le nombre d'hommes mobilisés sur ces émeutes. Il a promis de restaurer les subventions aux associations dans les quartiers sensibles, subventions qui avaient été baissées ou supprimées ces dernières années. |
![]() Le monde, s'il poursuit sur la tendance actuelle, disposera d'assez de ressources énergétiques, au moins jusqu'en 2030 malgré l'envolée prévisible de la demande selon l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), mais chaque maillon de la chaîne doit s'attendre à de gros efforts politiques et financiers.. La demande énergétique mondiale va croître de plus de 50% d'ici 2030 estime l'AIE: les deux tiers de cette progression seront à mettre au compte des pays en développement. |
![]() Le jury du 18ème prix Goncourt des lycéens a récompensé hier Sylvie Germain pour son roman "Magnus". Le roman retrace l'étrange destin d'un jeune garçon à la recherche de ses origines après avoir été élevé par un médecin nazi. Les lycéens ont apprécié "la poésie" saluant "le thème traité" celui de la quête d'identité. Sylvie Germain, installée à Pau, avait déjà obtenu le prix Fémina pour "Jour de colère" (1989). Au total, près de 2000 élèves issus d'une cinquantaine de classes de lycées de toute la France ou de l'étranger, ont eu deux mois pour lire 12 des 14 romans sélectionnés pour le Goncourt traditionnel. |
![]() Ecrire, c'est écouter la langue respirer là où elle se tait, entre les mots. Sylvie Germain (Magnus) |