Lutter contre l'obésité 

Si la prise de poids est initialement surtout liée au mode de vie (sédentarité, alimentation...), l’obésité devient à partir d’un certain stade "une pathologie du tissu adipeux" selon le professeur chef du service de nutrition à l’hôpital parisien de l’Hôtel-Dieu. Le patient a alors "une extrême difficulté à perdre du poids", le tissu adipeux se met à produire des substances toxiques et ce qui était au départ une "maladie d’environnement devient une pathologie d’organe chronique" souligne le professeur. De 1977 à 2003, la fréquence de l’obésité est passée en France de 8 à 11% pour les adultes et celle de l’obésité sévère (indice de masse corporelle supérieur à 50 c’est à dire généralement plus de 45 kg en trop) a doublé (0,3% en 1997 contre 0,6% en 2003). Pour cette forme grave d’obésité multipliant les risques graves de décès (par 12 entre 25 et 35 ans, par 24 après 45 ans), un traitement chirurgical peut s’avérer adapté. Il s’agit de réduire le volume de l’estomac ou la longueur de l’intestin pour qu’il absorbe moins de nourriture. Alors que près d’un enfant sur six souffre de surpoids, il faut développer la prévention, y compris grâce à une éducation à la santé de la femme enceinte et un dépistage précoce chez l’enfant. "Si le diagnostic est fait vers 5 ou 6 ans, l’évolution sera dans la majorité des cas très bonne voire excellente mais s’il est fait à l’âge de 13 ans, l’enfant sera dans la majorité des cas un jeune adulte obèse", selon le Repop (Réseau pour la prise en charge et la prévention de l’obésité en pédiatrie).

Fin des "routemasters" 

Les "routemasters", les célèbres autobus londoniens à passerelle ouverte, ont été retirés hier de la circulation, l’occasion pour leurs fans d’une dernière balade nostalgique à bord de ce symbole de la capitale britannique. Ces vieux autobus rouges à deux étages sillonnaient les rues de la capitale depuis cinquante ans. Produits à 2876 exemplaires entre 1954 et 1968, les routemasters avaient une durée de vie estimée à 17 ans mais ils auront finalement tenu plus d’un demi-siècle. 

Mort en jouant sur internet

Un Sud-coréen de 38 ans qui jouait en réseau sur internet jour et nuit depuis 10 jours est mort d’épuisement. Il est mort jeudi alors qu’il engageait une énième partie dans un café internet d’Incheon, à l’Ouest de Séoul. "Il a été transporté dans un hôpital proche mais la mort a été constatée à son arrivée", a déclaré un officier de police. En Août, un autre mordu du jeu en réseau âgé de 28 ans est décédé dans la ville de Taegu après avoir joué pendant plus de deux jours.

La phrase du jour:

Plus je grossis, plus je m'aigris, plus j'ai le coeur gros. Le désespoir rend difforme.

Claude Frisoni   (Frisoni soit qui mal y pense)