Orages violents à Pau 

Un orage, aussi soudain que violent, a provoqué quelques dégâts hier soir sur Pau et son agglomération. En quelques minutes, le standard du 18 a été submergé d'appels pour des inondations. Entre 20H30 et 21H30, les sapeurs pompiers ont dû intervenir à une centaine de reprises, essentiellement pour des caves et des rez-de-chaussée inondés. Le réseau d'évacuation des eaux pluviales, rapidement saturé en raison de la violence de l'orage, n'a pu absorber les pluies importantes qui l'accompagnaient. Par chance, l'épisode n'était pas accompagné de vent ou de grêle. Les concerts de Djura, Souad Massi et Diam's dans le cadre du Fipau ont été annulés.

Tourisme : le camping en plein essor 

En 2005, le secteur de l'hôtellerie de plein air des Pyrénées Atlantiques a vu son activité progresser de 17%, un chiffre qui dépasse les +10% en Béarn. L'hôtellerie de plein air, qui concentre à elle seule la quart des 120000 lits du département, fait donc encore partie des axes forts du Comité Départemental du Tourisme 64 pour 2006. Aux deux-tiers situés au Pays Basque, ces campings ont décollé grâce aux Italiens (+33%), Néerlandais et Britanniques venus en masse pour compenser le fléchissement des Allemands et des Belges (-15% et -11%). Les Pyrénées Atlantiques ont fait une belle année 2005 avec 677 millions d'euros de chiffre d'affaire et 2,9 millions de touristes accueillis. Conséquence directe, 10,4 millions de nuitées ont été vendues. Hors transport, les dépenses moyennes des touristes français sont de 35,8 euros par personne et par nuitée et de 56 euros pour les étrangers. Pour le bilan neige, le chiffre d'affaire des 2 stations béarnaises a progressé de plus de 30%. Après le naufrage du Prestige, les centres de thalassothérapie avaient perdu 6,3 millions d'euros en 3 mois.  Peu à peu, le secteur retrouve des niveaux d'activité satisfaisants. En 2005, plus de 46000 personnes se sont offertes un séjour en thalasso contre 40400 en 2004.

Sauvé par sa chienne

Pris d'un malaise dû à son diabète, un homme de 34 ans n'a dû son salut qu'à sa chienne Belle, un beagle de 3 ans qui a su non seulement diagnostiquer son état mais appeler les urgences à temps. Belle sait repérer le niveau de sucre dans le sang de son maître rien qu'en le léchant et en reniflant le bout de son nez plusieurs fois par jour. Quand le sucre chute à un niveau insuffisant, elle peut le prévenir en gémissant et en lui donnant quelques coups de patte. Son maître ne s'étant pas senti bien en se réveillant, la chienne avait gémi et lui avait donné un coup de patte, mais il avait cru qu'elle voulait sortir. Quelques minutes plus tard, il faisait un malaise. Belle a alors trouvé son téléphone portable et appuyé sur le 9 avec les dents, comme elle l'avait appris durant son dressage, le 9 étant le numéro des urgences préprogrammé.

La phrase du jour:

Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C'est l'oiseau inconnu, il chante avant de s'envoler. 

René Char (Rougeurs des matinaux)