Alerte
au réchauffement Hier est
sorti en France le documentaire "Une vérité qui dérange" qui
part en guerre contre le réchauffement climatique. Défenseur convaincu
de l'environnement depuis sa jeunesse, l'ancien vice-président américain
Al Gore espère que ce documentaire alarmant de 96 minutes dans lequel il
apparaît va inciter à l'action ceux qui ne sont pas encore persuadés de
la gravité potentielle du réchauffement climatique. Le but est de créer
une dynamique politique pour que les Etats-Unis mènent les efforts
internationaux de réduction des émissions de gaz responsables du
réchauffement atmosphérique dont ils produisent 25% du total. AL Gore
avait été le négociateur des Etats-Unis pour le protocole de Kyoto qui
fixe une réduction globale de ces gaz, surtout du dioxyde de carbone
(CO2) produit par la combustion des hydrocarbures et du charbon. Conclu en
décembre 1997, il est entré en vigueur en février 2005. Le président
George W. Bush a refusé de le ratifier faisant valoir son coût
économique élevé et le fait que la Chine et l'Inde, plus grands
pollueurs après les Etats-Unis, ne soient pas tenus de l'appliquer en
tant que nations en développement. Pour Al Gore, "il s'agit
maintenant du plus grand défi moral auquel est confrontée l'humanité.
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 TSF
s'engage avec l'ONU Les Nations
Unies ont signé un partenariat avec l'association paloise Télécoms sans
frontières le 4 octobre à New-York. Ils ont reconnu le concept de TSF:
l'accès à des télécommunications fiables pour renforcer la
coordination des agences qui répondent aux besoins des victimes.
Désormais, TSF aura pour rôle d'ouvrir des centres télécoms pour la
communauté humanitaire pendant les trente premiers jours qui suivent le
déclenchement d'une crise. Pour mener à bien cette mission et pour
l'aider à se développer, la fondation des Nations Unies et celle du
groupe Vodafone vont verser à l'association paloise 2 millions de dollars
(1,6 millions d'euros) répartis sur les cinq prochaines années. Ce
financement permettra à TSF de se déployer 192 jours par an.
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23%
des britanniques sont obèses
La Grande-Bretagne est le pays qui compte le
plus grand nombre d'obèses en Europe et cette tendance s'aggrave malgré
la mobilisation de la société et des pouvoirs publics. Selon un étude
publiée mardi par le ministère de la santé, 23% des Britanniques sont
obèses contre par exemple 8% des italiens, 9% des français ou 12% des
Allemands. Plus d'un Britannique sur deux est obèse ou en surpoids. Si la
pauvreté peut favoriser l'obésité, elle n'explique qu'en partie un
phénomène qui doit beaucoup à l'américanisation du mode de vie,
beaucoup plus poussé en Grande-Bretagne qu'ailleurs en Europe. Eldorado
européen de la restauration rapide, le Royaume-Uni est aussi le pays
d'élection du "snacking" ou grignotage. Un supermarché moyen
consacre deux rayons entiers aux chips et un troisième aux biscuits
apéritifs. Chez les marchands de journaux, il est fréquent de proposer
à la caisse des barres chocolatées ou des bonbons en promotion à prix
réduit en échange de l'achat de tel ou tel titre. La seule consommation
de chips est de 7,2kg par habitant et par an contre 1kg en Italie.
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La
phrase du jourEst-ce
que c'est parce que la planète se réchauffe que les politiques font tout
pour finir à l'ombre?
Laurent Ruquier
(Vu
à la radio)
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