 Le
club des 5 veut s'aggrandir Les
responsables des 5 stations pyrénéennes, regroupées depuis 2003 sous le
label "N'Py" (Nouvelle chaîne des Pyrénées), sont déjà
prêts à recevoir leurs premiers clients. Le groupement pourrait même
accueillir prochainement une sixème station dans leur giron, le Pic du
Midi de Bigorre. Selon les représentants des cinq domaines skiables (Peyragudes,
Gourette, Tourmalet, Luz-Ardiden, La Pierre-Saint-Martin), les petites
stations pyrénéennes n'ont pas à rougir face aux grandes. Depuis 2 ans,
N4Py développe une gamme de produits facilitant l'accès aux pistes. Les
cartes mises à disposition des skieurs (No'Souci et No'Souci Etudiant)
sont valables sur les 5 stations. Vendues entre 21 et 15 euros, elles
offrent un gain de temps et d'argent. Soit, entre 15% et 30% de réduction
sur le prix du forfait (selon période). Pour ceux qui optent pour le
prélèvement direct, le passage en caisse est supprimé. Plus besoin non
plus de sortir son forfait au départ des remontées mécaniques, la puce
de la carte est automatiquement détectée par les portillons d'accès.
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 Des
mots nés sous les bombes
Dans les tranchées, les
"poilus" ont inventé un langage. Des mots à eux pour raconter
les réalités du quotidien, la mort, mots dont certains ont durablement
enrichi la langue française. Les tranchées constituaient un creuset
linguistique riche, mêlant l'argot parisien, les patois provinciaux, les
jargons de métiers, les langues étrangères. De ce brassage est né un
nouveau langage. Quelques exemples: chez les poilus, on ne mangeait pas,
on "becquetait", on ne tuait pas, on "zigouillait"...
Le mensonge était devenu un "bobard", la déprime, le
"cafard", le café, le "jus", le vin du
"pinard" et l'eau de vie de la "gniaule". On ne lisait
pas un journal mais un "canard", surtout s'il servait à la
propagande. On se faisait "porter pâle" lorsqu'on était malade
et si c'était possible , on partait voir le "toubib". A
certaines occasions, on faisait même la "nouba". Le soir on
allait se mettre à l'abri dans une "guitoune" ou un
"gourbi"...
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