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Revue de presse: 13/11/2006 

Lundi 13 novembre "La République des Pyrénées"

Le club des 5 veut s'aggrandir 

Les responsables des 5 stations pyrénéennes, regroupées depuis 2003 sous le label "N'Py" (Nouvelle chaîne des Pyrénées), sont déjà prêts à recevoir leurs premiers clients. Le groupement pourrait même accueillir prochainement une sixème station dans leur giron, le Pic du Midi de Bigorre. Selon les représentants des cinq domaines skiables (Peyragudes, Gourette, Tourmalet, Luz-Ardiden, La Pierre-Saint-Martin), les petites stations pyrénéennes n'ont pas à rougir face aux grandes. Depuis 2 ans, N4Py développe une gamme de produits facilitant l'accès aux pistes. Les cartes mises à disposition des skieurs (No'Souci et No'Souci Etudiant) sont valables sur les 5 stations. Vendues entre 21 et 15 euros, elles offrent un gain de temps et d'argent. Soit, entre 15% et 30% de réduction sur le prix du forfait (selon période). Pour ceux qui optent pour le prélèvement direct, le passage en caisse est supprimé. Plus besoin non plus de sortir son forfait au départ des remontées mécaniques, la puce de la carte est automatiquement détectée par les portillons d'accès.

Le huîtres lavées de tout soupçon 

L'enquête judiciaire sur le décès de deux vacanciers ayant consommé des huîtres est terminée. L'autopsie des corps et les analyses concluent à l'absence totale d'anomalie liée à la consommation d'huîtres.. Le 6 septembre dernier, l'annonce des deux décès "après avoir mangé des huîtres" avait fait l'effet d'une bombe sur le bassin d'Arcachon. Le soupçon autour des deux décès et les fermetures répétées des bassins à cause en raison d'algues toxiques ont eu une répercussion sur les chiffres d'affaires. La vente d'huîtres avait baissé de 30% sur la vente directe et de 50% sur les commandes. Les ostréiculteurs se posent des questions sur cette affaire: qui a pris la décision de l'annonce des deux décès et pourquoi? Ils demandent des comptes à l'Etat et espèrent maintenant une reprise des ventes avec les fêtes de fin d'année.

Des mots nés sous les bombes 

Dans les tranchées, les "poilus" ont inventé un langage. Des mots à eux pour raconter les réalités du quotidien, la mort, mots dont certains ont durablement enrichi la langue française. Les tranchées constituaient un creuset linguistique riche, mêlant l'argot parisien, les patois provinciaux, les jargons de métiers, les langues étrangères. De ce brassage est né un nouveau langage. Quelques exemples: chez les poilus, on ne mangeait pas, on "becquetait", on ne tuait pas, on "zigouillait"... Le mensonge était devenu un "bobard", la déprime, le "cafard", le café, le "jus", le vin du "pinard" et l'eau de vie de la "gniaule". On ne lisait pas un journal mais un "canard", surtout s'il servait à la propagande. On se faisait "porter pâle" lorsqu'on était malade et si c'était possible , on partait voir le "toubib". A certaines occasions, on faisait même la "nouba". Le soir on allait se mettre à l'abri dans une "guitoune" ou un "gourbi"...
La phrase du jour

Nul ne skie assez doucement pour glisser sans laisser de traces.

Proverbe finnois