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Revue de presse: 21/11/2006 

Mardi 21 novembre "La République des Pyrénées"

Restos: prêts pour l'hiver 

Comme chaque année depuis 16 ou 17 ans, l'équipe des Restos du Coeur est fidèle à son poste, prête à tendre la main à ceux qui en ont le plus besoin, à l'approche de l'hiver. Depuis une bonne semaine, vingt et un ans après l'appel de Coluche lancé sur les ondes, la campagne des inscriptions est ouverte. A Pau, les bénévoles, une cinquantaine au total, de l'étudiant au retraité, gèrent tout à la fois les denrées distribuées sur l'ensemble des Pyrénées Atlantiques et les dons attribués à la ville de Pau. Cette nouvelle campagne qui débutera officiellement le 4 décembre et se prolongera pendant 17 semaines. Si l'association est avant tout connue pour son aide alimentaire, les Restos du Coeur essaient d'intégrer le bénéficiaire dans sa globalité. L'équipe paloise prépare activement deux projets, à savoir, organiser des vacances à la montagne et la mise en place d'un atelier informatique. L'an dernier à Pau 269400 repas avaient été distribués. La palette des bénéficiaires ne cesse d'augmenter. 

La Fac de Pau menacée

La création d'un pôle universitaire aquitain pose la question du devenir de l'université de Pau. L'UPPA (Université de Pau et des Pays de l'Adour) a-t-elle les atouts suffisants pour peser dans le rapport de forces avec Bordeaux? L'UPPA se déploie sur quatre sites et rassemble autour de 12000 étudiants (60000 à Bordeaux) repartis de la façon suivante: 2500 sur le campus de la côte basque, 300 à Mont-de-Marsan, 740 à Tarbes et 8750 à Pau. Au total, l'UPPA emploie près de 700 enseignants-chercheurs. L'UPPA est invitée par le Ministère a "limiter les formations à faible effectif et à affirmer des dominantes thématiques au sein de chaque domaine disciplinaire". 

Prévenir, c'est guérir et économiser 

Directs et indirects, les coûts liés aux maladies cardiovasculaires dans l'Union européenne s'élèvent chaque année à 169 milliards d'euros. Elles coûtent mais surtout elles tuent, car elles sont responsables de près de 2 millions de morts par an. De plus, les accidents vasculaires cérébraux (AVG) sont la première cause de handicap chez les adultes en France. D'où l'impérieuse nécessité de prévenir: faire baisser le taux de cholestérol de 0,4g/l réduit en moyenne de 25% à 5 ans le risque d'infarctus ou d'AVC. A terme, la baisse de cholestérol permettrait clairement de diminuer les dépenses de santé. Mais le problème de la prévention est que ses effets ne peuvent être jugés qu'au bout de 5 ans minimum et que les politiques de santé sont souvent définies à court terme...
La phrase du jour

C'est pas vraiment de ma faute si y'en a qui ont faim
Mais ça le deviendrait si on n'y changeait rien.

Coluche (paroles de la chanson "Les restos du coeur")