 Restos:
prêts pour l'hiver Comme
chaque année depuis 16 ou 17 ans, l'équipe des Restos du Coeur est
fidèle à son poste, prête à tendre la main à ceux qui en ont le plus
besoin, à l'approche de l'hiver. Depuis une bonne semaine, vingt et un
ans après l'appel de Coluche lancé sur les ondes, la campagne des
inscriptions est ouverte. A Pau, les bénévoles, une cinquantaine au
total, de l'étudiant au retraité, gèrent tout à la fois les denrées
distribuées sur l'ensemble des Pyrénées Atlantiques et les dons
attribués à la ville de Pau. Cette nouvelle campagne qui débutera
officiellement le 4 décembre et se prolongera pendant 17 semaines. Si
l'association est avant tout connue pour son aide alimentaire, les Restos
du Coeur essaient d'intégrer le bénéficiaire dans sa globalité.
L'équipe paloise prépare activement deux projets, à savoir, organiser
des vacances à la montagne et la mise en place d'un atelier informatique.
L'an dernier à Pau 269400 repas avaient été distribués. La palette des
bénéficiaires ne cesse d'augmenter.
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La
Fac de Pau menacéeLa création d'un
pôle universitaire aquitain pose la question du devenir de l'université
de Pau. L'UPPA (Université de Pau et des Pays de l'Adour) a-t-elle les
atouts suffisants pour peser dans le rapport de forces avec Bordeaux? L'UPPA
se déploie sur quatre sites et rassemble autour de 12000 étudiants
(60000 à Bordeaux) repartis de la façon suivante: 2500 sur le campus de
la côte basque, 300 à Mont-de-Marsan, 740 à Tarbes et 8750 à Pau. Au
total, l'UPPA emploie près de 700 enseignants-chercheurs. L'UPPA est
invitée par le Ministère a "limiter les formations à faible
effectif et à affirmer des dominantes thématiques au sein de chaque
domaine disciplinaire".
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Prévenir,
c'est guérir et économiser
Directs et indirects, les coûts liés
aux maladies cardiovasculaires dans l'Union européenne s'élèvent chaque
année à 169 milliards d'euros. Elles coûtent mais surtout elles tuent,
car elles sont responsables de près de 2 millions de morts par an. De
plus, les accidents vasculaires cérébraux (AVG) sont la première cause
de handicap chez les adultes en France. D'où l'impérieuse nécessité de
prévenir: faire baisser le taux de cholestérol de 0,4g/l réduit en
moyenne de 25% à 5 ans le risque d'infarctus ou d'AVC. A terme, la baisse
de cholestérol permettrait clairement de diminuer les dépenses de
santé. Mais le problème de la prévention est que ses effets ne peuvent
être jugés qu'au bout de 5 ans minimum et que les politiques de santé
sont souvent définies à court terme...
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