Semaine
du développement durable Créée
en 2002, la semaine du développement durable, qui se tiendra du 1 au 7
avril en France, vise à informer et à mobiliser le public sur les
nouveaux enjeux environnementaux. En Béarn, les associations se
mobilisent pour une semaine de sensibilisation à la protection de
l'environnement. De balades en opérations de débroussaillage,
d'expositions en animations, le Béarn propose un éventail d'actions. Au
même moment à Bruxelles, les experts du Giec (Groupe intergouvernemental
d'experts sur l'évolution du climat) se réunissent. Le premier groupe
chargé d'évaluer les aspects scientifiques du phénomène a rendu ses
conclusions en février. Il a prédit une hausse de 1,8 à 4°C de la
température moyenne planétaire d'ici à 2100. Le second groupe réunit
cette semaine va examiner les conséquences du changement. D'ici 2080, il
est "probable" que 1,1 à 3,2 milliards de personnes souffriront
du manque d'eau et 200 à 600 millions de la faim. Chaque année, 2 à 7
millions d'habitants de plus seront touchés par les inondations.
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Développement
durable: devenir écocitoyenLe
scientifique Joël de Rosnay est auteur de nombreux ouvrages à succès.
Dés 1975, dans "Le macroscope", il a été un des
premiers à parler de l'après pétrole en raison de la raréfaction des
ressources et du réchauffement climatique. Pour lui, "la priorité,
c'est les transports: il faut trouver des moyens alternatifs tant pour
l'automobile que pour les camions et les avions avec par exemple la voie
biocarburants, celle de l'hydrogène ou des mélanges. Chacun de nous doit
vivre de manière différente, pas en se privant, mais en faisant en sorte
de tenir compte des économies d'énergie, ce qui n'a pas été fait
jusqu'à présent. Le plus difficile, c'est de modifier les modes de
vie, les cultures et les habitudes que nous avons prises. Nous transformer
en écocitoyens solidaires prendra du temps. Il faut que nous passions du
chacun pour soi au chacun pour tous. Accepter des attitudes solidaires,
responsables n'est pas vraiment rentré dans les habitudes."
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L'âne
peut braire
Un couple d'habitants d'un village de l'Eure a été
débouté d'une demande de dommages et intérêts pour les troubles que
lui auraient occasionnés les braiments de l'âne de leur voisine. Le
tribunal a estimé que les braiments de l'âne Pedro du petit village de
Saint-Germain-la-Campagne ne pouvaient être considérés comme
constituant un "trouble excessif du voisinage". Le couple
dérangé par l'âne réclamait 3500 euros de dommages et intérêts pour
le préjudice subi. Le jugement rendu jeudi met fin à une longue bataille
autour de la liberté de Pedro de s'exprimer, lancée en 2003 par ses
voisins irascibles, qui l'avaient poursuivi même après leur
déménagement. Leurs successeurs avaient eux rejoint le comité de
soutien de Pedro qui s'était formé dans le village.
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