Au
chevet des espèces menacéesQuelque
2500 représentants de 171 pays, préoccupés par la survie de milliers
d'espèces ont entamé hier à La Haye un marathon de deux semaines de
négociations pour renforcer les règles de la Convention sur le commerce
international des espèces de faune et de flore sauvages menacées
d'extinction. Cette 14ème conférence triennale devrait également
permettre aux participants de se pencher sur le sort des pays pauvres qui
dépendent directement de la nature pour leur subsistance. Le commerce
international des espèces sauvages représente entre 10 et 20 milliards d'euros
par an et porte sur près de 350 millions de spécimen de plantes et
d'animaux. Dans les propositions à l'ordre du jour présentées par
divers pays figurent entre autres la limitation du commerce du corail rouge, le durcissement du
contrôle du commerce de l'ivoire des éléphants d'Afrique, des quotas de
pêche pour les anguilles européennes, la régulation des prises de
requins, la levée du
moratoire de la pêche à la baleine, la levée de l'embargo sur le
commerce des tigres...
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Le
terrain rural séduit C'est
une tendance qui s'est confirmée en 2006, les surfaces foncières rurales
attirent de plus en plus d'acheteurs en dehors de l'agriculture. Ce
phénomène qui s'accélère depuis 10 ans entraîne un étalement urbain,
des mutations de cet espace. Globalement, le marché foncier 2006 de
l'Aquitaine se caractérise par une relative stabilité des ventes en
surfaces agricoles mais une forte augmentation en valeur (+10% par rapport
à 2005 mais +60% par rapport à 2003). Dans les Pyrénées Atlantiques,
la croissance en valeur est de 21% pour une stagnation des surfaces
vendues. La part des agriculteurs régresse en valeur et en surface au
bénéfice des non-agriculteurs (lotisseurs, particuliers, collectivités,
concessionnaires autoroutiers...). Dans la majorité des cas, ces
acheteurs transforment les surfaces agricoles en maisons individuelles,
lotissements, zones d'activités commerciales ou autres (41% des
surfaces). Sinon elles deviennent des zones de loisirs (16%). Pour ceux
qui achètent des surfaces forestières, plus de 80% les conservent tels
quels.
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La
mouche, une mal-aimée pleine de qualitésLa
mouche est une mal aimée qui suscite partout dans le monde au minimum de
l'agacement et plus souvent de la répulsion et du dégoût. Il faut
pourtant lui reconnaître quelques mérites. L'exposition qui lui est
consacrée au Muséum d'histoire naturelle de Paris permet de la voir d'un
autre oeil. Présente dans tous les milieux terrestres, dans les déserts
les plus arides ou les montagnes les plus hautes, elle tient une place de
premier choix dans les chaînes alimentaires et joue un rôle majeur
dans les écosystèmes. Les mouches sont des pollinisateurs hors pair, des
prédateur set parasites de ravageurs, des éboueurs de la nature qui
éliminent les cadavres en tout genre. Leur utilité est indéniable et
trop souvent sous-estimée. La bestiole aux yeux exorbités et aux poils
visqueux possède d'incroyables qualités naturelles comme celle de
marcher au plafond. Une sacrée performance dont peu d'êtres vivants
peuvent s'enorgueillir.
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