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Revue de presse: 04/06/2007 

Lundi 04 juin "La République des Pyrénées"

Au chevet des espèces menacées

Quelque 2500 représentants de 171 pays, préoccupés par la survie de milliers d'espèces ont entamé hier à La Haye un marathon de deux semaines de négociations pour renforcer les règles de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction. Cette 14ème conférence triennale devrait également permettre aux participants de se pencher sur le sort des pays pauvres qui dépendent directement de la nature pour leur subsistance. Le commerce international des espèces sauvages représente entre 10 et 20 milliards d'euros par an et porte sur près de 350 millions de spécimen de plantes et d'animaux. Dans les propositions à l'ordre du jour présentées par divers pays figurent entre autres la limitation du commerce du corail rouge, le durcissement du contrôle du commerce de l'ivoire des éléphants d'Afrique, des quotas de pêche pour les anguilles européennes, la régulation des prises de requins, la levée du moratoire de la pêche à la baleine, la levée de l'embargo sur le commerce des tigres...

Le terrain rural séduit 

C'est une tendance qui s'est confirmée en 2006, les surfaces foncières rurales attirent de plus en plus d'acheteurs en dehors de l'agriculture. Ce phénomène qui s'accélère depuis 10 ans entraîne un étalement urbain, des mutations de cet espace. Globalement, le marché foncier 2006 de l'Aquitaine se caractérise par une relative stabilité des ventes en surfaces agricoles mais une forte augmentation en valeur (+10% par rapport à 2005 mais +60% par rapport à 2003). Dans les Pyrénées Atlantiques, la croissance en valeur est de 21% pour une stagnation des surfaces vendues. La part des agriculteurs régresse en valeur et en surface au bénéfice des non-agriculteurs (lotisseurs, particuliers, collectivités, concessionnaires autoroutiers...). Dans la majorité des cas, ces acheteurs transforment les surfaces agricoles en maisons individuelles, lotissements, zones d'activités commerciales ou autres (41% des surfaces). Sinon elles deviennent des zones de loisirs (16%). Pour ceux qui achètent des surfaces forestières, plus de 80% les conservent tels quels.

La mouche, une mal-aimée pleine de qualités

La mouche est une mal aimée qui suscite partout dans le monde au minimum de l'agacement et plus souvent de la répulsion et du dégoût. Il faut pourtant lui reconnaître quelques mérites. L'exposition qui lui est consacrée au Muséum d'histoire naturelle de Paris permet de la voir d'un autre oeil. Présente dans tous les milieux terrestres, dans les déserts les plus arides ou les montagnes les plus hautes, elle tient une place de premier choix  dans les chaînes alimentaires et joue un rôle majeur dans les écosystèmes. Les mouches sont des pollinisateurs hors pair, des prédateur set parasites de ravageurs, des éboueurs de la nature qui éliminent les cadavres en tout genre. Leur utilité est indéniable et trop souvent sous-estimée. La bestiole aux yeux exorbités et aux poils visqueux possède d'incroyables qualités naturelles comme celle de marcher au plafond. Une sacrée performance dont peu d'êtres vivants peuvent s'enorgueillir. 

La phrase du jour

Qu'est-ce qu'il faut faire lorsqu'on se trouve devant un animal d'une espèce protégée en train de manger une plante d'une espèce protégée?

Jim Carrey