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Revue de presse: 05/06/2007 

Mardi 20 juin "La République des Pyrénées"

Le bon plan pour l'insertion

Apparemment, le plan départemental d'insertion montre quelque efficacité auprès des oubliés de l'emploi. Les chiffres rendus publics hier en témoignent. On peut y lire la baisse du nombre d'allocataires du revenu minimum d'insertion (RMI). Avec 10215 bénéficiaires en 2006, les Pyrénées-Atlantiques affichent une baisse de 2,4% du nombre des Rmistes entre 2005 et 2006. Avec 1,6% de sa population au RMI, le département est en dessous de la moyenne nationale (2,3%). Cela peu s'expliquer par la situation économique et par le dispositif d'insertion mis en place depuis 1999 pour lequel le département consacre annuellement 6,5 millions d'euros  et qui repose sur trois piliers: le premier est l'action d'accompagnement des animateurs locaux d'insertion par l'emploi (ALIE). Un autre pilier concerne le programme d'actions d'insertion professionnelle qui a réservé 2700 places à ce public au travers de conventions diverses (chantiers d'insertion, formation orientation, aide à la création d'activité...). Enfin, le troisième pilier est lié aux contrats aidés pour lesquels le conseil général améliore les dispositions du dispositif national.

Dépistage organisé 

En 2006, plus de 2 millions de femmes ont eu recours au programme de dépistage organisé du cancer du sein en France, ce qui représente 49,3% de la cible indique l'Institut de Veille sanitaire (InVS). Une proportion qui ne cesse d'augmenter depuis 2003 (33% cette année là). Mais la participation reste très inégale selon les régions. Trois d'entre elles, Pays de la Loire, Bretagne et Limousin présentent des taux très élevés (60%). La participation la plus faible est en Corse (34,2%). Au total près de 4 millions de personnes ont participé au dépistage organisé au cours de ces 2 dernières années. Ce programme permet à toutes les femmes de 50 à 74 ans de bénéficier tous les 2 ans d'une mammographie de dépistage prise en charge à 100% par l'Assurance maladie.

Seulement 5% de donneurs

Depuis 2 ans, les besoins en sang augmentent mais le nombre de donneurs ne suit pas. Il suffirait pourtant que 5,5% des palois donnent. Le don du sang est indispensable, il n'existe pas à ce jour de produit de substitution. Ce samedi une collecte exceptionnelle aura lieu au Hall Adour du parc des expositions de Pau. L'opération est organisée par l'établissement français du sang (EFS) de Pau, les 3 clubs Rotary de l'agglomération et les donneurs de sang bénévoles de Pau et Béarn, plus importante association de donneurs du département avec 15000 dons par an. Aujourd'hui, seulement 5% des personnes pouvant donner leur sang le font. Pour faire un don, il faut avoir de 18 à 66 ans, mais pas plus de 60 pour un premier don. Il faut être en bonne santé et être reconnu apte par un médecin de collecte. Les femmes peuvent donner 3 fois par an et les hommes 2 fois. Il vaut mieux avoir mangé avant de donner son sang.

La phrase du jour

L'emploi qu'un homme finit par obtenir est rarement celui pour lequel il se croyait préparé et dans lequel il pensait pouvoir être utile.

Marguerite Yourcenar (Archives du Nord)