Le
bon plan pour l'insertionApparemment,
le plan départemental d'insertion montre quelque efficacité auprès des
oubliés de l'emploi. Les chiffres rendus publics hier en témoignent. On
peut y lire la baisse du nombre d'allocataires du revenu minimum
d'insertion (RMI). Avec 10215 bénéficiaires en 2006, les
Pyrénées-Atlantiques affichent une baisse de 2,4% du nombre des Rmistes
entre 2005 et 2006. Avec 1,6% de sa population au RMI, le département est
en dessous de la moyenne nationale (2,3%). Cela peu s'expliquer par la
situation économique et par le dispositif d'insertion mis en place depuis
1999 pour lequel le département consacre annuellement 6,5 millions d'euros
et qui repose sur trois piliers: le premier est l'action d'accompagnement
des animateurs locaux d'insertion par l'emploi (ALIE). Un autre pilier
concerne le programme d'actions d'insertion professionnelle qui a
réservé 2700 places à ce public au travers de conventions diverses
(chantiers d'insertion, formation orientation, aide à la création
d'activité...). Enfin, le troisième pilier est lié aux contrats aidés
pour lesquels le conseil général améliore les dispositions du
dispositif national.
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Dépistage
organisé En
2006, plus de 2 millions de femmes ont eu recours au programme de
dépistage organisé du cancer du sein en France, ce qui représente 49,3%
de la cible indique l'Institut de Veille sanitaire (InVS). Une proportion
qui ne cesse d'augmenter depuis 2003 (33% cette année là). Mais la
participation reste très inégale selon les régions. Trois d'entre
elles, Pays de la Loire, Bretagne et Limousin présentent des taux très
élevés (60%). La participation la plus faible est en Corse (34,2%). Au
total près de 4 millions de personnes ont participé au dépistage
organisé au cours de ces 2 dernières années. Ce programme permet à
toutes les femmes de 50 à 74 ans de bénéficier tous les 2 ans d'une
mammographie de dépistage prise en charge à 100% par l'Assurance
maladie.
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Seulement
5% de donneursDepuis
2 ans, les besoins en sang augmentent mais le nombre de donneurs ne suit
pas. Il suffirait pourtant que 5,5% des palois donnent. Le don du sang est
indispensable, il n'existe pas à ce jour de produit de substitution. Ce
samedi une collecte exceptionnelle aura lieu au Hall Adour du parc des
expositions de Pau. L'opération est organisée par l'établissement
français du sang (EFS) de Pau, les 3 clubs Rotary de l'agglomération et
les donneurs de sang bénévoles de Pau et Béarn, plus importante
association de donneurs du département avec 15000 dons par an.
Aujourd'hui, seulement 5% des personnes pouvant donner leur sang le font.
Pour faire un don, il faut avoir de 18 à 66 ans, mais pas plus de 60 pour
un premier don. Il faut être en bonne santé et être reconnu apte par un
médecin de collecte. Les femmes peuvent donner 3 fois par an et les
hommes 2 fois. Il vaut mieux avoir mangé avant de donner son sang.
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