 Plus
de guerres pour l'or noirLa
raréfaction du pétrole et du gaz dans l'avenir pourrait créer de
nouveaux conflits à travers le monde, pas seulement au
Proche Orient, selon le rapport annuel de l'Institut international de
recherche pour la paix à Stockholm (SIPRI) publié hier. Les inquiétudes
sur les besoins de sécurité liées aux besoins en énergie ne sont pas
nouvelles: elles provenaient de différents facteurs, croissance toujours
plus forte de la demande mondiale, hausse des prix du pétrole,
dépendance accrue des importations et perspective de pénurie de pétrole
et de gaz. Mais selon le SIPRI, les risques sont accrus par d'autres
facteurs, comme les attaques terroristes, des pannes d'alimentation de
courant, des ouragans dans le golfe du Mexique et l'instabilité de
certains pays producteurs. Pour le SIPRI, les questions sur la sécurité
énergétique doivent être repensées globalement, les visions
nationalistes "n'étant pas une bonne formule". "Seule une
percée dans le développement des sources alternatives d'énergie et
notamment de nouveaux types de combustible pour les transports, pourrait
réellement modifier en partie ces prévisions" indique encore le
SIPRI.
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Toujours
plus de dépenses militaires Les
dépenses militaires mondiales ont progressé de 37% en dix ans,
atteignant 1.204 milliards de dollars en 2006, avec les Etats-Unis
largement en tête. Par rapport à 2005, le montant total a augmenté de
3,5% l'année dernière et de 37% comparé à 1997 et la tendance ne
devrait pas s'inverser. Les dépenses militaires des Etats-Unis se sont
élevées à 529 milliards de dollars en 2006 (396 milliards d'euros),
soit 46% de l'ensemble des dépenses militaires dans le monde. Derrière
les Etats-Unis arrivent la Grande-Bretagne, la France, la Chine et le
Japon, qui ont chacun compté pour 4 à 5% des dépenses militaires
mondiales l'an passé. Les quinze pays en tête ont dépensé 83% du
budget global.
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Le
bac, c'est partiComme
partout en France, les épreuves ont commencé hier pour les 6000
candidats des Pyrénées Atlantiques avec la philosophie au menu. Les
épreuves se succèderont jusqu'au 15 et 19 juillet selon les filières.
Les lycéens ont eu suivant les séries des commentaires à faire sur un
texte d'Aristote sur le thème de la responsabilité, un autre de Hume sur
la justice ou un de Nietzsche sur la morale. Ils pouvaient autrement
choisir de développer ces questions existentielles: "Toute prise de
conscience est-elle libératrice?" "Les oeuvres d'art sont-elles
des réalités comme les autres?" "Le désir peut-il se
satisfaire de la réalité?" "Que vaut l'opposition du travail
manuel et du travail intellectuel?" "Peut-on en finir avec les
préjugés?" "Que gagnons nous à travailler?".
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