Dossier

Chiens sous 
surveillance

Ecole Paul Gauguin Pau

Du côté de la Mairie et de la Police

Les services de la Mairie de Pau ont enregistré une vingtaine de déclarations de chiens de groupe 1.

Pour Mr Braud, commissaire principal de police à Pau, il est très difficile d’appliquer la loi: « Cela suppose que les policiers soient parfaitement formés pour reconnaître les chiens. Pour le moment, nous avons des photos à notre disposition pour nous aider mais cela n’est pas évident sur le terrain : lors d’une opération, il y a peu de temps, nous avons saisi des chiens. Comme nous hésitions, nous avons fait intervenir un vétérinaire qui a identifié, avec difficulté lui aussi, des dogues argentins qui ne rentrent pas dans le cadre de la loi et un pit-bull. Il est très difficile d’identifier les catégories de chiens concernées par la loi et encore plus difficile de savoir distinguer un chien de race pure (2ème catégorie) d’un chien assimilable à la race, les deux ne relevant pas des mêmes obligations ».

Du côté des propriétaires 

Ils ont ces chiens pour leur sécurité, pour se protéger, parfois pour s’enrichir : « Dans un élevage, ces chiens coûtent entre 6000 et 7000F mais dans les quartiers on en trouve entre 2000 et 3000F ». Ils sont contre la stérilisation et ne comprennent pas: « Pourquoi les stériliser? Si les chiens sont méchants, c’est la faute des maîtres. Certains humains aussi sont méchants, ce n’est pas pour ça qu’on va les stériliser ».