Prévention et sevrage | |||||||||||
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Devant
l'ampleur de la catastrophe sanitaire annoncée (un fumeur meurt
toutes les 30 secondes actuellement,
et un fumeur mourra toutes les 4 secondes dans vingt ans !),
devant la constatation du triste record d'Europe détenu par nos
jeunes de la tranche d'âge de 12 ans, qui sont "Champions
d'Europe" du tabagisme (source CFES), la PREVENTION s'impose. |
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Pour qui ? | ||||||||||
Pour tout le monde évidemment, tant il est vrai qu'il n'est jamais trop tard pour cesser de fumer, le risque tabac s'arrêtant instantanément alors. Mais, compte tenu de la dépendance, il vaut mieux ne pas commencer du tout !
Ainsi, le cancer du poumon serait totalement éradiqué. C'est bien la seule maladie que la simple prévention suffit à faire disparaître.
Dans les faits, l'Association Pays Basque Contre le Tabagisme oeuvre depuis 10 ans dans le domaine de la prévention et de la lutte contre ce fléau social, cette drogue légale qui coûte certes beaucoup, mais doit sans doute rapporter bien plus à l'Etat, puisque le phénomène de destruction massive continue sans entraves réelles.
Les jeunes sont les plus concernés, et donc visés. La prévention, l'information, la proposition du sport, sont primordiales, dès le CM l et le CM2. On sait qu'au bout de 15 ans de tabagisme, le risque de cancer est majeur, voire patent. La seule façon de l'éviter est donc de prévenir.
Les enfants, bien que subissant le mauvais exemple des adultes en cette matière, se sentent vraiment concernés et sont très réceptifs aux messages de prévention. Quant aux plus grands, l'aspect plus financier que sanitaire les interpelle. Combien ça coûte, à 20 francs par jour ? Faites vos comptes !
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Comment ? | ||||||||||
Des séances d'information bien conduites et adaptées à chaque niveau d'âge et de classe ont lieu dans les établissements scolaires. L'importance du tabagisme est déterminée par questionnaire anonyme préalablement distribué ; ceci permet à l'établissement de mieux cerner le problème (déjà connu le plus souvent de façon empirique), aux élèves d'évaluer avec l'Intervenant de Prévention la situation de terrain à laquelle ils participent.
Tous les moyens modernes d'information sont disponibles, mais l'échange et le dialogue avec les intéressés reste encore le meilleur moyen. L'APBCT a ainsi constaté une baisse constante de 7% du nombre des fumeurs dans les établissements visités.
Outre
les sessions d'information aux élèves, l'organisation de
journées sportives, intitulées "Essoufflé n'est
pas joué" a lieu en fin d'année scolaire, avec les finales
interclasses et la participation de sportifs de
haut niveau (non fumeurs). |
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Le sport prévention | ||||||||||
Les résultats d'une enquête sur plus de 20.000 sportifs de 13 pays européens montrent que la France tient toujours une très mauvaise place chez les plus jeunes. Les Pays Nordiques en revanche (dont le système éducatif diffère) sont les meilleurs. C'est une question de fond : a-t-on des ambitions dans le domaine sanitaire, et si oui, quels moyens leur attribue-t-on ? La réponse n'est pas médicale, mais politique, et économique. |
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Le sevrage | ||||||||||
On sait que 80% des personnes qui cessent de fumer le font seules et sans consulter de médecin. Mais on sait aussi que les fumeurs très dépendants ont besoin d'une aide. La Consultation d'Aide au Sevrage est à leur disposition, animée par un Médecin désormais formé en Tabacologie.
Le Test de Dépendance Nicotinique y est pratiqué, lors de l'entretien ; puis, en fonction de l'état de santé du fumeur, une solution est proposée, qui, surtout, ne doit pas lui nuire. C'est pourquoi nous pensons que la Consultation doit rester le temps préalable à toute mise en oeuvre d'un traitement, car il s'agit bien d'un traitement, avec indications et contre-indications.
Le moyen le plus moderne et le plus efficace à l'heure actuelle, est le timbre transdermique à la nicotine, dit "patch". Son action, dans les conditions habituelles, est régulière sur toute la journée et toute la nuit : elle consiste à libérer le fumeur de son esclavage à la drogue, de façon douce, sur trois mois, par doses dégressives, jusqu'à l'obtention du résultat.
Mais il ne suffit pas de poser le "patch" pour que cela marche. Encore faut-il être bien décidé, volontaire et convaincu. Pour améliorer les chances de succès, il faut choisir la date de début du sevrage. Certaines périodes sont très favorables : vacances, maladie, par exemple.
L'entourage doit aussi contribuer à la réussite de la tentative, et ne pas fumer à coter du candidat à l'arrêt du tabac : on supprimera les cendriers. Et puis, on ne DIMINUE PAS la consommation de cigarettes, ON ARRETE D'UN SEUL COUP ! C'est impératif et absolu. La nicotine usera alors de tous les coups bas pour récupérer son esclave : "coups de pompe", fringales, nervosité, insomnie. Le fumeur ne doit pas se sentir isolé et la Consultation d'Aide au Sevrage sera encore à sa disposition dans les moments difficiles, pour répondre à ses questions. On entend souvent dire que l'on grossit quand on arrête de fumer. Ce n'est pas exact, ce n'est pas une fatalité du tout. Certains maigrissent même. En effet, on ne grossit que si l'on grignote, que l'on apporte un surplus néfaste de calories que l'on ne brûle pas. La Consultation d'Aide au Sevrage apportera au futur ex-fumeur toutes les "recettes", et rappellera que la sédentarité est nocive. On en revient donc au Sport - Prévention ! |
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