Dans un premier temps, l'observation de l'affiche a permis aux élèves de formuler les hypothèses
 suivantes sur le film : " un dessin animé ", " style manga ", qui se passe pendant la guerre car " il y
 a un avion militaire ", "en arrière plan ", "dans l'obscurité ", qui "contraste " avec les "personnages
 principaux
" "au premier plan ", éclairés et " ayant l'air heureux".

 

Un clair-obscur détonant entre la réalité documentaire de la guerre, en haut de l'affiche ! Un B29
 bombardant ; et la fiction dessinée représentant des enfants émerveillés par d'innombrables lucioles,
 en bas de l'affiche.


 

Ils ont donc présupposé majoritairement que l'histoire devait être tragique...

Au cinéma, l'attention fût à son comble, face à cette oeuvre originale, projetée en V.O.ST.F !
La découverte fût complète : Dans un premier temps d'une langue étrangère, d'une écriture et d'u
ne culture différente.

Puis les jeunes spectateurs furent rapidement captivés par cette plongée brutale dans le cauchemar de la guerre,
avec comme seul rempart le style naturaliste, simple et précis du dessin animé.

Certains élèves ont exprimé, dès le retour au collège qu'ils trouvaient "ce film très triste ", mais qu'il s'agissait d'une
 " grande représentation de la guerre ".

 

 

 

 

 

 

En classe, c'est l'analyse du générique qui a facilité la compréhension du déroulement de cette histoire. En effet, l'entame fait partie intégrante
 de la diégèse, et cela questionne d'emblée le spectateur sur la chronologie des événements.

C'est une séquence-clef, afin de comprendre les différentes dimensions de l'objet audiovisuel. Un mémorial révélé par la double présence
 d'un " même personnage", "comme un fantôme", " rouge ", identifié par les élèves sur le photogramme ci-dessus, tel " le narrateur " du
 défilement de sa propre existence.

Une élève a bien conclu que ce témoignage dépeint sans concession une réalité : " Les difficultés de survie des réfugiés ", mais qu'il s'agit
simultanément une fiction originale, entre triste cauchemar
 et rêve nostalgique.

Un requiem teinté de rouge malheureusement toujours d'actualité...

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