A partir de l'analyse de l'affiche, les enfants ont exprimé leurs
horizons d'attentes : Ils ont présupposé qu'il s'agissait : " d'un film"
,
" en noir et blanc", dont le " personnage principal " est
représenté " au premier plan," sous le titre ". Ce nom
& ce prénom
attirent, selon eux , l'attention, car ils sont " écrits "gros", "en jaune",
avec une typographie " stylée " ! Il serait donc probablerment
question, d'après certains, de l'identité du jeune garçon malméné par un autre
personnage. Ce dernier est coiffé d'un
" vieux chapeau " ( un haut-de-forme ), le menaçe avec "un pistolet ancien "( du
XIX°S, lui aussi ) en lui jetant " un regard
qui tue",
souligné par " un rayon de lumière " qui contraste par
rapport aux silhoutettes foncées : " le clair-obscur.
Ils ont donc postulé qu'il s'agissait vraisemblablement d'un film de
mésaventures, " genre dramatique " car " en plus," ils ont
remarqué " en arrière plan, mais " au centre " du poster , la présence
d'un personnage inquiétant, " étrange" et comme "dans
le brouillard" de "Londres ". L'une d'entre eux en a, par conséquent, déduit
formellement qu'il s'agissait aussi d'"un vieux film", ( M.D.R. ) "en anglais " ( L.O.L. ),"en version originale" sous titrée ( V.O.S.T.F. ) ...
Dans la salle obscure, nos jeunes cinéphyles ont apprécié à sa juste
valeur le
travail
de mise en scène de
la nouvelle de C.Dickens
( domaine des arts du langage)
effectué par D.Lean ( domaine
de l'audiovisuel ).
Ils ont identifié au fure et à mesure la dynamique caractéristique
des personnages dont l'affiche est une superposition de
photogrammes issus du film, cadrés au plan près.
Ils ont aussi été attentifs à ce scénario vertigineux qui embarque
le spectateur dans une aventure cauchemardesque, mettant
subtilement en scènes les nuances morales des
comportements, tout en mettant en valeur le contraste entre les
actions
positives & les exactions malfaisantes.
En analysant par la suite la séquence de l'ascension vers le
repère des voleurs, nous sommes revenus sur les
choix cinématographiques du réalisateur
: Du champ / contrechamp, de la démultiplication de l'échelle
des plans ;
ou encore des jeux d'acteurs ou avec les
décors.
Ils ont également remarqué sur les photogrammes comment les gros plans
et les plans subjectifs contribuent à un
processus d' identification avec le personnage. C'est
ainsi qu' ils ont compris comment la mise en scène, les effets
de cadrage, contribuent à plonger le spectateur
dans un espace spiralaire ; et comment les mouvements
de
caméra dynamisent le déroulement du scenario romanesque.
Ils ont appris, pour conclure, l'expression Holywoodienne qui caractérise la fin de ce film...