L' Histoire de Verdun

   

 

Verdun symbolise dans les" mémoires " la plus grande bataille qui ai jamais ensanglanté notre terre par son intensité et sa durée. Les récits abondent décrivant l'atrocité de cette guerre. Partout en France un boulevard, une avenue, une rue, ou encore une place perpétue le souvenir de Verdun .Un tel changement a marqué une génération, un peuple, d'une empreinte indélébile. La bataille de Verdun se maintient au sommet de nos gloires militaires, et mérite de survivre dans la fragile mémoire des hommes. Pendant près de huit mois, deux syllabes étaient prononcées dans le monde entier celle de VERDUN. 

 

  La guerre des tranchées                                      

Verdun, une longue histoire : 

Construite sur un éperon calcaire qui domine le passage de la Meuse, la ville occupe une position de carrefour convoitée. Forteresse gauloise puis cité romaine et évêché chrétien, Verdun est prise par Clovis en 496 et rattachée au royaume des Francs.

Après la guerre de1870/1871, perdue par la France, Verdun se situe au delà de la nouvelle frontière avec l'Allemagne qui vient d'annexer  l'Alsace et la Lorraine.

En août 1914, l'Allemagne envahit la France par le nord en violant la neutralité belge. L'armée française vaincue sur les frontières opère une retraite générale avant de contre-attaquer sur la Marne. Les Allemands échouent devant Verdun mais le front se stabilise à moins de 10 km de la ville.

La prise de Saint-Mihiel, ville située au sud de Verdun, permet aux Allemands de réduire les communications de la cité avec l'arrière. De la fin de l'année 1914 au début 1916, la région de Verdun est un des secteurs les plus calmes du front. Le général Joffre fait désarmer les forteresses qui entourent la ville et des régiments y sont envoyés en repos.

En 1917, l'armée française lance des offensives à buts limités pour reconquérir des sites stratégiques.

En 1918, les troupes américaines montent en ligne dans le secteur de Verdun sous le commandement du général Pershing. Les Allemands mettent alors en oeuvre de gigantesques moyens pour s'assurer la victoire.

Les combats atteignent un degré de violence inouï et le sol en porte encore la trace, plus de 80 ans après.

En 1980, au cimetière national de Douaumont, le président François Mitterrand et le chancelier Helmut Kohl ont scellé la réconciliation franco-allemande.