Dossier

Violence

à l'école

Ecole Paul Gauguin Pau

Quelques chiffres au plan national

Les établissements du second degré ont en moyenne sur l’année 1998-1999 fait remonter 240000 déclarations d’incidents de toute nature par trimestre (chiffres du ministère de l’Education Nationale). Sur ces 240000 déclarations, 2,6% correspondent à des faits graves.

En 3 ans (de 95 à 98), le sentiment d’insécurité a connu une forte augmentation. Cette dégradation de la situation correspond principalement à une évolution des formes de violence : la classe est plus fréquemment un lieu de violence (développement d’une violence anti-scolaire), la violence est de plus en plus souvent le fait de groupes (racket). Plus que le nombre d’auteurs d’agression, c’est la gravité des actes qui augmente. Les auteurs sont de plus en plus jeunes . C’est ainsi que depuis 5 ans l’école primaire connaît une augmentation des phénomènes de violence.

Plan anti-violence de l’Education Nationale

Cela a amené l’Education Nationale a mettre en place un plan de lutte contre la violence à l’école.

La phase 1 mise en œuvre en janvier 98 portait sur un travail de réaction immédiate (refuser l’impunité pour les agresseurs, soutenir les victimes) et un travail de fond éducatif et préventif (création de « classes relais », renforcement de la présence des adultes).

La phase 2 comporte plusieurs points :

Apprentissage de la morale civique pour « une école du respect » avec une révision des textes régissant la discipline et les grilles de sanction.

Respect des élèves en proposant des solutions aux élèves en rupture avec l’école (classes relais, chantiers-écoles, introduction des nouvelles technologies).

Concentration des moyens mis en œuvre sur des zones ciblées et renforcement du dispositif de surveillance.

Renforcement de l’action de la justice et de la police.

 

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