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Parents, Apprenez à renforcer la sécurité de vos enfants dans le monde numérique

Sécurité en ligne : premiers pas

Vous n’avez pas besoin d’être un expert en informatique pour préserver la sécurité de vos enfants en ligne.

Nous voulons que nos enfants soient en sécurité et aient un comportement responsable quand ils sont en ligne. Pour les aider à développer des habitudes de comportement sans risque sur Internet, apprenez-leur les 3 C

—    contact, contenu et conduite  appropriés —

à respecter dans toutes leurs activités numériques, y compris lors de l’utilisation de baladeurs multimédias, de la messagerie instantanée, des chats, des jeux vidéo, des consoles de jeu, des équipements mobiles, des textos et des webcams :

·    Contact ―

Apprenez aux enfants à établir des relations saines et appropriées en ligne et expliquez-leurs vos attentes sur la façon dont ils doivent communiquer en ligne. Aidez-les à reconnaître la cyberintimidation et à s’en protéger, ainsi que des pirates, hameçonneurs et prédateurs. Expliquez-leur qu’à moins de communiquer avec des personnes que nous connaissons et en qui nous avons confiance, on n’est jamais certain de qui se cache de l’autre côté de la connexion.

·    Contenu ―

Exposez clairement vos attentes quant à ce qui constitue des contenus acceptables. Est-ce sain, responsable et éthique ? Ceci concerne à la fois les contenus mis en ligne par l’enfant et ceux qu’il voit. Aidez-les à comprendre que l’Internet, c’est pour toujours : tout ce qu’ils publient en ligne est suivi et stocké, et les suivra dans leurs entretiens d’embauche, leurs entretiens d’admission dans des écoles ou universités et au-delà.

·    Conduite ―

Apprenez aux enfants à avoir un comportement adéquat sur Internet. Aidez-les à comprendre que tout ce qu’ils font sur Internet contribue à leur cyber-réputation. Par ce que le Web peut donner une impression d’anonymat, certains jeunes perdent toute inhibition en ligne. Aidez-les à bien se comporter en ligne tout comme ils le font hors ligne.

En plus des 3 C, trois petites recommandations supplémentaires vous aideront à créer un environnement sécurisé et sans risque pour vos enfants :

RESTEZ AU FAITPARLEZ ENCORE • VÉRIFIEZ TOUJOURS

RESTEZ AU FAIT de la technologie qu’utilisent vos enfants. Vous n’avez pas besoin d’être un expert mais quelques connaissances permettent déjà d’assurer une bonne partie de leur sécurité en ligne.

PARLEZ ENCORE avec vos enfants de tous leurs moments passés sur Internet. Apprenez leur langage. Demandez quand vous ne comprenez pas quelque chose. Gardez les canaux de communication ouverts.

VÉRIFIEZ TOUJOURS les activités de vos enfants sur Internet. Sachez où ils vont quand ils sont en ligne. Informez-les que vous continuerez à vérifier parce que vous voulez qu’ils comprennent qu’Internet est un lieu public, jamais vraiment privé. Tout ce qu’ils font en ligne contribuent à leur cyber-réputation. Aidez-les à se bâtir une réputation sur Internet qui soit un atout et non un handicap.

1. Protection de la vie privée en ligne.

Choix d’un identifiant sécurisé pour Internet

 Toute personne qui utilise un moteur de recherche doit se créer un nom d’utilisateur !— un identifiant unique qui ouvre l’accès aux nombreux produits offerts par le moteur de recherche !. Même si vous avez moins de 18 ans, vous avez besoin d’un nom d’utilisateur.

Les noms d’utilisateur donnent des indications sur les utilisateurs qui les portent, alors réfléchissez bien à ce que vous souhaitez partager avec le monde entier. Par exemple, le nom « Fandepapillons » laisse supposer que vous aimez les papillons. Aucun problème ! Un parfait inconnu aura d’autant plus de mal à isoler un fan de papillons qu’il y en a des millions d’autres sur la toile. Mais attention, le nom « Papillons2Jeanne » offre moins de protection. Les inconnus connaissent alors votre nom qu’ils peuvent utiliser pour entamer une conversation en prétendant vous connaître.

Jouez la sécurité et ne donnez pas ces informations personnelles dans votre nom d’utilisateur :·   

·    Nom et prénom
·    Adresse
·    Numéros de téléphone
·    Nom de l’employeur ou de l’école
·    Noms des membres de votre famille


À la place, essayez de créer un identifiant à partir de mots comme:

·    les couleurs – cielbleu123, passionpourpre
·    les animaux – lezardbondissant, chevalaile
·    la musique – asdeguitarre, fandebatterie1
·    les sports – championdefoot, triathlete
·    les jeux – jeuxvideoCtop, roidesechecs


Réfléchissez bien avant de mettre en ligne une photo de vous comme icône, identifiant, image publique ou image de profil. Les photos identifient clairement les gens et même où ils se trouvent. Par exemple, s’il s’agit d’une photo de vous portant le maillot de l’équipe de votre ville, ou à table dans votre restaurant favori, des inconnus pourraient vous retrouver dans le monde réel.

Pour plus de sécurité, utilisez un avatar comme photo.
Un avatar est le dessin personnalisé d’un personnage qui peut vous représenter sur vos Profils sur les différents sites!. Vous pouvez personnaliser votre Avatar et l’utiliser dans vos discussions par messagerie instantanée, dans des échanges sur les forums et pour bien d’autres choses en ligne. En variant les coupes de cheveux, les vêtements, les accessoires et les arrière-plans, vous pouvez créer votre propre personnage au lieu d’utiliser une vraie photo de vous qui permette de vous identifier. Vous gardez ainsi un certain anonymat pour éviter que tout le monde ne connaisse votre vie en ligne.

N’oubliez pas : vous avez besoin d’un identifiant et d’une image qui n’en disent pas trop sur vous mais restent sympas à utiliser!.

Conseils pour choisir des mots de passe forts et sécurisés

Le choix d’un mot de passe fort et sûr constitue votre première ligne de défense contre les intrus et les imposteurs.

Ne donnez jamais votre mot de passe à quiconque. Ne le donnez jamais à vos amis, même pas à vos très bons amis. Un ami peut par inadvertance partager votre mot de passe avec d’autres personnes, ou cesser d’être votre ami et utiliser le mot de passe pour abuser de la situation.

N’utilisez pas un même mot de passe sur différents sites Web. Si quelqu’un venait à connaître ce mot de passe unique, il pourrait s’en servir pour accéder à vos comptes sur d’autres sites.

Créez des mots de passe facile à retenir pour vous mais difficiles à deviner pour les autres. Prenez par exemple une phrase comme « J’ai quitté le collège Carnot en 2004 » et utilisez la première lettre de chaque mot : « JAQLCCe2004 ».

Choisissez un mot de passe d’au moins huit caractères. Plus il est long et mieux c’est. Les mots de passe les plus longs sont également les plus difficiles à deviner.

Incluez des chiffres, des majuscules et des symboles dans le mot de passe. Si le site Web le permet, utilisez le signe $ à la place d’un S, un 1 au lieu d’un L ou utilisez les signes & ou ! – mais notez que « $1mple » n’est PAS un bon mot de passe. Les voleurs de mots de passe connaissent la méthode. En revanche, Ma$ev1tb (pour « Mon ami Samuel est vraiment un type bien ») peut faire un très bon mot de passe.

Pensez à utiliser un gestionnaire de mots de passe. Différents logiciels ou services Web permettent de créer un mot de passe différent et fort pour chacun de vos sites. Il vous suffit ensuite de retenir uniquement le mot de passe utilisé pour accéder au logiciel ou au site sécurisé qui stocke les mots de passe pour vous. RoboForm (sur Windows uniquement) et Lastpass (sur Windows et Mac) sont deux logiciels de ce type.

Ne mordez pas à l’hameçon. Soyez prudent avant de cliquer sur un lien qui vous invite à vous connecter avec vos identifiants, à changer votre mot de passe ou à fournir des informations personnelles, quelles qu’elles soient, même quand la provenance semble être un site Web sûr. Il peut s’agir d’une tentative d’« hameçonnage » (phishing) et les informations que vous fourniriez iraient alors directement à un pirate informatique. En cas de doute, connectez-vous en tapant à la main l’URL que vous savez être celle du site dans la barre d’adresse de votre navigateur.

Assurez-vous que votre ordinateur est sécurisé. Le meilleur mot de passe au monde ne sera pas d’une grande utilité si quelqu’un regarde par-dessus votre épaule, au sens propre comme au figuré, alors que vous le tapez ou si vous oubliez de vous déconnecter d’un ordinateur partagé. Des logiciels malveillants, y compris les logiciels espions de type « keyboard logger », qui capturent la saisie sur clavier, peuvent voler les mots de passe et d’autres informations. Pour renforcer la sécurité, assurez-vous que votre logiciel antivirus est à jour ainsi que votre système d’exploitation.

Pensez également à utiliser un « mot de passe » sur votre téléphone mobile. La plupart des téléphones peuvent être verrouillés par un code, à taper obligatoirement pour pouvoir les utiliser. Les téléphones non verrouillés permettent à ceux qui les trouvent ou les volent de les utiliser, de voler vos informations personnelles, de passer des appels ou d’envoyer des textos en se faisant passer pour vous. Quelqu’un qui utiliserait votre téléphone pourrait envoyer des messages ou des images à caractère déplacé, qui vous feraient passer pour un harceleur auprès des personnes de votre carnet d’adresses.

Aidez les enfants à maîtriser leur vie privée en ligne

·    Expliquez-leur que ce que les gens connaissent d’eux est entre leurs mains.
·    Vérifiez leurs paramètres de confidentialité sur les réseaux sociaux qu’ils utilisent. Assurez-vous que les contrôles sont stricts.
·    Expliquez que n’importe qui peut voir tout ce qu’ils publient sur Internet et que cela peut rester longtemps en ligne.
·    Encouragez les enfants à bien réfléchir avant de se dévoiler.
·    Limitez l’utilisation des applications de cartographie sociale qui laissent les jeunes indiquer l’endroit où ils se trouvent.
·    Apprenez la « netiquette » aux jeunes, par exemple qu’il ne faut pas publier ou faire suivre les coordonnées des autres sans leur permission.

La culture du partage

Nos enfants vivent dans une culture du partage qui a changé la notion de vie privée. Dans un monde où tout le monde est connecté et où toute création peut être copiée, collée et envoyée à des milliers de gens en une seconde, les mots « vie privée » commence à prendre un tout autre sens que la simple protection des informations personnelles et privées. Chaque fois que vos enfants remplissent un profil sans contrôle de confidentialité, font un commentaire sur quelque chose, postent une vidéo ou envoient une photo à leurs amis par texto, ils peuvent se dévoiler au monde entier.

Pourquoi la confidentialité est importante

La vie numérique est publique et sans fin. Tout ce que les enfants font en ligne laisse des traces numériques qui se baladent et perdurent. Le fruit d’une soudaine inspiration — une photo rigolote, un commentaire — peut refaire surface des années plus tard. Et si les enfants ne font pas attention, leur réputation peut leur glisser entre les doigts.
Vos enfants pensent envoyer quelque chose à un ami et seulement à lui. Mais cet ami peut l’envoyer à son tour aux amis de ses amis, et ainsi de suite. C’est comme ça que les secrets font les gros titres et que les fausses informations se propagent rapidement et frénétiquement. Tout se passe devant d’énormes publics invisibles. Les plus grands secrets de vos enfants peuvent être partagés avec des milliers de gens qu’ils n’ont jamais rencontrés.
Les nouvelles technologies rendent le contrôle de la vie privée plus ardu. Téléphones portables équipés de GPS, applications de partage de localisation : les enfants peuvent facilement publier l’endroit où ils se trouvent. Ces informations peuvent être relayées à des amis, à des inconnus et à des entreprises qui leur montreront des publicités adaptées au lieu.

Conseils de bon sens

Expliquez que rien n’est vraiment confidentiel. Quoi qu’en pensent les jeunes, les paramètres de confidentialité ne sont pas infaillibles. Il en va de la responsabilité des jeunes eux-mêmes de se protéger en y réfléchissant à deux fois avant de publier quelque chose qui pourrait compromettre leur réputation ou qui pourrait être utilisé pour les embarrasser ou les blesser.


Apprenez aux enfants à préserver la confidentialité de leurs informations personnelles. Aidez les à définir le type d’informations à garder confidentielles quand ils sont en ligne. Nous recommandons aux jeunes de ne pas communiquer leur adresse, leur numéro de téléphone ou leur date de naissance.

Assurez-vous qu’ils utilisent les options de confidentialité sur leurs pages des réseaux sociaux. Encouragez-les à réfléchir à leurs relations (amis proches, famille, connaissances, inconnus) et à ajuster en conséquence les paramètres de confidentialité.

Rappelez aux enfants qu’ils doivent protéger la vie privée de leurs amis. S’ils relaient une rumeur ou identifient quelqu’un sur une photo (par l’ajout de « tag »), il y a un impact sur la vie privée de quelqu’un. Si vos enfants sont identifiés par des tags sur les photos de leurs amis, ils peuvent demander la suppression des photos ou des tags. Mais ils ne peuvent pas faire grand-chose d’autre.

Établissez des règles de publication concrètes. Pas de photo ou vidéo partiellement ou entièrement dénudée — jamais. Ni sur Internet, ni par téléphone portable (phénomène connu sous le nom de « sexto »). Pas de photo de prise de drogue ou d’alcool ni d’acte sexuel.

Rappelez aux enfants qu’Internet a bonne mémoire. S’ils répandent une rumeur ou parlent méchamment d’un professeur, ils ne peuvent pas présumer que leurs commentaires resteront privés. Tout ce qu’ils ont dit peut revenir les hanter de plus de façons qu’ils ne peuvent l’imaginer.

Aidez les enfants à penser à long terme. Chaque chose laisse une trace numérique. Tout ce qui existe peut ressurgir un jour. S’ils ne veulent pas le voir demain, mieux vaut ne pas le poster aujourd’hui.

2.Code de bonne conduite.

Facebook, la cyberintimidation, les iPhones, YouTube ou les textos n’existaient pas il y a seulement quelques années. Mais nous vivons dans un environnement technologique et médiatique en constante mutation, où nos enfants sont bien plus connectés au monde numérique que nous l’avons jamais été. En fait, selon une étude sur l’utilisation des médias en 2010 aux États-Unis, les enfants passent presque 7h30 par jour à interagir avec les différents médias.

Il peut s’avérer incroyablement difficile de rester au fait de toute cette technologie. Mais nous le savons bien, nos enfants apprennent en nous imitant — ils apprennent de nos actes plus que de nos dires. Même si nous ne comprenons pas tout des vies de nos enfants sur Internet et par mobile interposé, nous pouvons quand même les aider à utiliser intelligemment la technologie.

Une autre des conclusions de l’étude sur l’utilisation des médias a été que les enfants dont les parents tentent de limiter l’usage de ces médias, en instaurant des plages de temps limitées ou en en restreignant l’accès, passent moins de temps avec les médias. Conclusion ?

Bien se comporter, en toute sécurité, sur Internet et sur les réseaux mobiles commence à la maison.

Voici ce que vous pouvez faire :

·    Ayez un comportement modèle. Si nous consultons notre téléphone ou notre smartphone pendant le dîner, pourquoi nos enfants nous écouteraient-ils quand nous leur demandons d’éteindre les leur ?
·    Soyez vigilant. Nous devons savoir sur quels sites nos enfants se rendent et ce qu’ils y font.
·    Transmettons nos valeurs. La triche, le mensonge, la méchanceté ne sont pas des comportements acceptables. Ce qui est bien ou mal vaut également sur Internet et les réseaux mobiles.
·    Établissez des limites. Sur le temps passé au téléphone ou à visionner des vidéos, et sur les destinations. Il y a vraiment un lieu et un temps pour chaque chose.
·    Encouragez l’équilibre. Poussez les enfants à s’impliquer dans des activités hors Internet, surtout s’il n’y pas de couverture réseau!
·    Responsabilisez les enfants. S’ils ont un privilège, veillez à ce qu’ils le méritent.
·    Expliquez les enjeux. Les enfants doivent savoir que ce qu’ils font aujourd’hui peut être utilisé à mauvais escient par quelqu’un d’autre demain.
·    Trouvez des façons de dire « oui ». Ce qui veut dire que nous devons connaître les sites qu’ils visitent, les chansons qu’ils téléchargent, etc. et utiliser la technologie pour dire plus souvent « oui » que « non ».
·    Rendez-vous compte que ce n’est pas sorcier. Apprenez à envoyer des textos ou une photo de votre téléphone portable, à créer votre page Facebook, à mettre une vidéo en ligne. Demandez à vos enfants de vous montrez comment faire. C’est impossible d’encadrer ce qu’on ne comprend pas. Et pensez à toute l’anxiété que vous pouvez éviter en sachant simplement comment ça fonctionne.

Un peu de courage, plongez dans leur monde et amusez-vous ensemble des possibilités offertes.

Aucun d’entre nous ne veut d’une fracture numérique qui interférerait dans nos relations avec nos enfants. C’est à nous de décider si nous voulons nous joindre à la fête et les aider à en saisir le Conseils en matière de sécurité avec des appareils mobiles

 Avec nos équipements mobiles, nous allons sur Internet, nous cherchons des informations et nous entrons en contact avec nos famille et amis : nous devons donc savoir comment nous comporter en cybercitoyens responsables, comment protéger notre cyber-réputation et comment faire une priorité de notre sécurité personnelle lorsque nous nous servons d’un appareil mobile.

Principaux conseils :

·    Réfléchissez avant de partager une idée ou une photo. Imaginez que votre grand-mère, employeur ou professeur la reçoive. Ce que vous envoyez est-il destiné à un large public ?
·    Protégez vos informations personnelles. Quand vous envoyez un mail, du texte, des photos ou des messages instantanés à des personnes hors de votre cercle de confiance familial et amical, ne donnez pas d’informations personnelles qui pourraient servir à identifier l’endroit où vous vous trouvez ou à vous abuser.
·    Contrôlez les comportements négatifs. Réfléchissez bien aux personnes que vous voulez éviter et à celles avec qui vous souhaitez communiquer. Yahoo! Mail, Yahoo! Messenger et Yahoo! Pulse vous permettent d’ignorer certaines personnes. Si vous êtes la cible d’injures ou de harcèlement, signalez les messages en cause à l’endroit et au moment où vous les voyez.
·    Utilisez la recherche sécurisée. La recherche sécurisée par défaut de Yahoo! aide à exclure les contenus inappropriés des résultats de vos recherches. Aucun filtre ne peut garantir une exclusion totale des contenus inappropriés mais la recherche sécurisée empêchera une très grande partie des contenus indésirables d’apparaître dans les résultats.
·    Téléchargez des applications uniquement de sources fiables ! Quand vous téléchargez des logiciels de tierces parties, assurez-vous qu’ils proviennent exclusivement de développeurs de confiance. Lisez les conditions d’utilisation et les politiques de confidentialité pour bien comprendre les autorisations que vous leur accordez quand vous téléchargez leurs applications.
·    Jamais de textos en conduisant. Vous mettez en danger votre vie et celle des autres quand vous essayez de lire ou d'écrire tout en conduisant.. Certains pays interdisent les textos au volant.

3.Contrôle parental.

Les enfants sont curieux et, comme quand ils étaient bébés, sont voués à tomber sur des choses que vous préféreriez qu’ils évitent. En l’absence de certaines mesures, vos enfants peuvent accéder à tout sur Internet. Et même si rien ne peut remplacer vos conseils et votre vigilance, certains outils aident à ne montrer à vos enfants que le meilleur d’Internet.

Quels sont ces outils ?

Les programmes de contrôle d’accès et de filtrage empêchent d’accéder à des sites Web en fonction de mots clés ou de noms de sites :
·    Un filtre Internet est un produit logiciel ou matériel qui empêche les enfants (ou toute autre personne) d’accéder à des pages Web aux contenus inappropriés. Les sites Web définis par certains mots clés sont filtrés. La plupart des moteurs de recherche intègrent des options de filtrage, tout comme la majorité des fournisseurs d’accès (FAI) et des opérateurs de téléphonie mobile. Contactez votre fournisseur pour en savoir plus
·    Les logiciels de contrôle d’accès bloquent l’accès à des sites désignés comme « indésirables ». Certaines sociétés laissent les utilisateurs personnaliser leur liste alors que la plupart des moteurs de recherche bloquent et filtrent par défaut les sites Web indésirables.
Ces blocages et filtres ne sont pas infaillibles. Un enfant déterminé trouvera le moyen de contourner ces programmes. De plus, certains filtres peuvent interdire l’accès à des sites tout à fait acceptables.
Les programmes de surveillance et de suivi capturent et enregistrent les sites où se rendent les enfants, le temps qu’ils y passent et leurs conversations par messagerie instantanée. Ils peuvent également servir à encadrer le temps passé devant l’écran.

Pourquoi c’est important ?

Internet est l’environnement où il est le plus difficile de s’assurer que les informations et les images sont adaptées à l’âge de l’enfant. Dans un environnement sans filtre, les enfants peuvent, et ils le feront, taper « sexe » ou « drogues » dans une zone de recherche et trouver toutes sortes de sites Web que vous préféreriez leur cacher. Même les requêtes les plus innocentes peuvent retourner des résultats inattendus (ceci est encore plus vrai quand les enfants cherchent des images). Ce désir d’exploration est absolument normal pour les enfants de tous âges. La nature crue de certains sites incite à vérifier les filtres ou programmes permettant de guider les jeunes enfants vers des sites sûrs.

Conseils aux parents d’enfants de tous âges

·    En fin de compte, c’est le bon vieux bon sens qui est le meilleur filtre de recherche. Demandez simplement à vos enfants de ne pas cliquer sur ce qui n’a pas l’air approprié. Les jeunes enfants vous obéiront peut-être, les enfants plus âgés protesteront sûrement et les adolescents apprendront de vous comment filtrer ce qui ne leur convient pas.
·    Aidez les enfants à trouver des sites positifs et sûrs. Les enfants ont à leur disposition de multiples façons nouvelles de chercher en toute sécurité sur Internet.

Conseils aux parents d’enfants du primaire

·    Ne laissez pas de jeunes enfants faire des recherches tous seuls. Même un mot comme « adolescent » peut retourner des résultats inappropriés. Et si vous limitez votre recherche à des images ou des vidéos, les résultats peuvent être vraiment inappropriés.
·    Trouvez le bon filtre. Certains FAI proposent un service complet de filtrage mais le service « taille unique » peut ne pas être le bon choix pour votre famille. Il existe aussi divers logiciels qui offrent différents degrés de protection : chaque membre de la famille a alors son propre nom d’utilisateur et vous pouvez définir le niveau de filtrage pour chacun. Certains filtres gardent trace des mails, des messages instantanés et des sites que les enfants visitent. D’autres proposent de bloquer les prédateurs ou les informations personnelles.
·    Définissez les filtres de contenu de votre navigateur. Les deux navigateurs les plus utilisés, Firefox et Internet Explorer, proposent des filtres de contenu.
·    Définissez les filtres de contenu de votre moteur de recherche. Google, Yahoo! et Bing ont des filtres intégrés (distincts du navigateur) que vous pouvez activer. Les meilleurs vous permettent de protéger vos réglages à l’aide d’un mot de passe. Et sur YouTube, la fonctionnalité Mode sécurisé vous permet même de filtrer les résultats de recherche.
·    Utilisez des sites de recherche aux destinations préapprouvées. Par exemple, avec Kidzui, les recherches sont sûres car elles ne retournent que des sites approuvés.

Conseils aux parents

·    Ne vous fiez pas uniquement aux filtres. Les petits futés arrivent à les contourner. Le rôle traditionnel des parents et des règles de sécurité pour Internet doivent faire partie de la solution. Soyez clair sur ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.
·    Vérifiez l’historique des navigateurs. Après 11 ans, votre enfant aura dépassé le stade des filtres. Pour voir quels sites ont été récemment visités, cliquez sur la flèche à côté de la barre d’adresse ou cliquez sur Historique dans le menu.
·    Dialoguez. Demandez régulièrement à vos enfants de vous montrer les découvertes qu’ils ont faites et qui leur plaisent. Votre objectif est que votre enfant se sente en confiance pour venir vous voir si un site le dérange. Assurez-vous que les enfants sachent qu’ils peuvent venir vous parler s’ils sont confrontés à des contenus haineux, pornographiques ou violents.
·    Les logiciels de surveillance ont des avantages et des inconvénients.
Si vous n’êtes pas sûr que vos enfants font preuve de discernement, un logiciel de surveillance vous aidera à confirmer ou infirmer vos soupçons. Mais s’ils le découvrent, vos enfants penseront que vous les espionnez.

4.Gestion des recherches des enfants sur l'Internet : guide à l'intention des parents.

Où vont les enfants quand ils sont en ligne ?

Vous êtes-vous jamais demandé ce que vos enfants cherchent sur Internet ? Ce n’est pas le réchauffement climatique qui les intéresse. En fait, puisque les enfants utilisent des moteurs de recherche comme Google pour leur exploration, leurs recherches en ligne n’apparaissent pas forcément dans l’historique de leur navigation. Comment gérer ce que vous ne voyez pas ?

Ce que les parents doivent savoir

Grâce à Internet, les enfants ont un accès sans précédent aux informations et aux divertissements. Ils vivent dans un monde connecté 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, où ils n’ont qu’à chercher pour trouver des informations, souvent sans filtre et complètement inadaptées à leur âge. Les parents doivent étendre leur rôle à la vie en ligne de leurs enfants et connaître le Code de bonne conduite. Nous devons apprendre à nos enfants à utiliser de façon responsable les puissants outils à leur disposition. Ces recommandations peuvent les y aider :

Enfants de moins de 7 ans

Pensez à utiliser des filtres ou des programmes qui limitent l’accès à Internet.Assurez-vous que vous utilisez les réglages de recherche sécurisée les plus stricts. Bloquez les mots que vous ne voulez pas que vos enfants cherchent, par exemple « sexe » et « porno » (« sein » et « néné » font également partie des termes les plus recherchés).

Soyez présent quand les enfants sont sur Internet et regardez où ils vont, en particulier sur des sites de partage de videos tels que Youtube.Choisissez des sites Web adaptés à leur âge : Utilisez des sources indépendantes, comme nous l’avons fait avec Common Sense Media, pour vous aider à trouver des sites divertissants et adaptés à leur âge. Assurez-vous de choisir vous-même les sites que vos enfants visitent.

Apprenez à vos enfants les bases d’un comportement sans risque sur Internet. Plus ils apprennent tôt la recherche sans risque et mieux c’est. Ils établissent ainsi de bonnes habitudes qui dureront toute leur vie. Suivez ces conseils simples et malins.

Enfants de 7 à 10 ans

Expliquez que les recherches sur Internet peuvent présenter des dangers. C’est complètement naturel qu’un enfant de 8 ans s’intéresse au corps humain ou aux choses de la vie. Mais le cyberespace ne fait pas la distinction entre la « curiosité » d’un enfant de 8 ans et celle d’un adulte de 28. Vos enfants vont lancer des recherches à caractère sexuel et pornographique. Le meilleur moyen de gérer ces situations est de vous assurer que les navigateurs sont en mode de recherche sécurisée et de garder les canaux de communication ouverts entre votre enfant et vous. Votre objectif est qu’il se tourne vers vous en toute confiance si quelque chose le dérange. Même si vous risquez de vous mettre en colère en découvrant ce qu’il a trouvé, il vaut mieux que votre enfant bénéficie de vos conseils plutôt qu’il n’essaie d’interpréter tout seul ce qu’il a vu.

Placez les ordinateurs dans des pièces communes. Votre fille de 8 ans n’a pas besoin d’avoir une connexion sans fil à Internet dans sa chambre. Si elle est dans la moyenne, elle aussi cherche des informations sur le sexe.

Parlez des contenus légaux et illégaux. Beaucoup d’enfants pensent qu’ils peuvent télécharger gratuitement leurs films, jeux et chansons préférés sur les réseaux peer-to-peer de partage de fichiers mais rien de tout ça n’est vraiment gratuit. Beaucoup de ces œuvres sont protégées par le droit d’auteur et en fait, ils téléchargent des contenus illégaux. De plus, ces téléchargements peuvent contenir des logiciels espions ou des programmes malveillants qui feront tôt ou tard planter vos ordinateurs.

Apprenez à vos enfants les bases de la vie privée dans un environnement ainsi que sur les réseaux sociaux et comment bien s’y comporter. Beaucoup d’enfants commencent par des sites sociaux dotés de contrôles spécifiques visant à les protéger. Ils passent cependant rapidement à d’autres réseaux sociaux qui offrent moins de contrôles sur ce qui est dit et le type d’informations que l’on peut échanger. SamSam est un bon exemple.

Abordez la cyberintimidation. C’est une partie terrible mais très réelle de la vie en ligne. Assurez-vous que vous savez comment aider vos enfants à se protéger eux-mêmes.

Pour les préadolescents (11–12 ans)

Parlez de l’importance de protéger sa vie privée et sa cyber-réputation. C’est l’âge où les enfants commencent vraiment à se connecter. Il faut donc qu’ils comprennent quels contenus sont appropriés et peuvent être publiés sans risque. Les jeunes ne réalisent pas que leur vie sociale en ligne est sur la place publique et pas uniquement face à leurs amis. Sur Internet, il y a un large public invisible. Et tout ce qu’ils mettent en ligne peut durer éternellement.

Parlez des risques liés à la pornographie. Il vous appartient de décider du degré de détail mais ignorer le sujet, c’est laisser l’enfant interpréter tout seul ce qu’il verra. Expliquez vos valeurs en matière de sexe et d’intimité et faites la différence avec ce que les enfants trouveront sur les sites pornographiques amateurs et professionnels.

Regardez les jeux auxquels ils jouent. Beaucoup de jeux sont réellement violents et peuvent aussi être infestés de logiciels espions ou de programmes malveillants.

Établissez des règles pour le téléchargement de musique. Rien d’illégal. Jamais.

Veuillez à ce que vos enfants sachent repérer si un site est crédible ou non. Qu’ils se posent les questions de base : Qui est derrière ce site ? Quel est l’objectif du site ? Comment savoir si les informations sont fiables ?


Rappelez-leur que tricher avec Internet, c’est quand même tricher, (par exemple copier-coller un paragraphe entier d’un site Web pour un devoir scolaire).

Pour les adolescents

Renseignez-vous sur les réseaux sociaux (par exemple, Facebook). C’est le cœur de la vie sociale en ligne de vos enfants. Veillez à ce que vos enfants définissent des paramètres de confidentialité et qu’ils comprennent vraiment que tout ce qu’ils publient peut être copié-collé et envoyé à des milliers de gens en quelques secondes. Aidez-les à protéger leur vie privée et leur réputation.

Parlez-leur encore de la pornographie. La curiosité sexuelle est chose normale chez les adolescents. La pornographie relève d’un tout autre domaine. Chaque famille a sa propre façon d’appréhender la sexualité mais aucune pornographie n’est adaptée à l’âge des enfants. Et pourtant, ils en voient. C’est aux parents d’aider leurs enfants à comprendre ce qu’ils voient.

Établissez des règles de recherche en ligne. Chaque famille aura son propre degré de tolérance mais les adolescents ont généralement besoin d’une certaine latitude de recherche pour leur travail scolaire. Ils se lancent souvent dans des recherches quand les parents ne sont pas là car ils ont ainsi plus de liberté.

Avant tout, discutez du Code de bonne conduite. Comme les problèmes les plus importants qui se font jour sont les contenus inappropriés, les communications inappropriées, la protection de la vie privée et les téléchargements à risque, parlez à vos adolescents de ce que vous préconisez dans chacun de ces domaines.

5.Conseils relatifs aux réseaux sociaux

 Réseaux sociaux : les faits

·    Les sites comme Facebook et MySpace ont des paramètres de confidentialité.
·    Certains sites n’autorisent que les enfants de plus de 13 ans à avoir un profil, mais ça n’empêche pas les enfants plus jeunes de créer leur compte.
·    Les réseaux sociaux connectent les jeunes à leurs amis et leur donnent un espace d’expression personnelle.
·    Il n’y a aucune garantie de confidentialité même avec les options correspondantes puisque tout peut être coupé, collé et envoyé.
·    Des photos, publications ou messages déplacés peuvent nuire à la réputation d’une personne.
·    Les enfants peuvent y identifier leurs amis par des « tags », ce qui constitue une atteinte à la vie privée.

On traîne avec les copains ― en ligne

Il est 20h30 la veille d’un jour d’école, savez-vous où est votre enfant ? Oui, bien sûr, il est devant son ordinateur. Mais, s’il est comme la plupart des jeunes de son âge, il est aussi connecté à un site de réseau social. Que fait-il ?

C’est un autre monde et nous allons vous aider à comprendre où vos enfants traînent, au lieu de vous en inquiéter.

Les réseaux sociaux sont des endroits où les jeunes se retrouvent sur Internet. Le fonctionnement de ces sites est assez simple : les jeunes qui s’y inscrivent créent un profil où ils publient des photos d’eux-mêmes, des créations artistiques et des liens vers des chansons ; où ils écrivent sur ce qu’ils aiment ; et où ils se connectent avec leurs amis. Ces sites sont devenus des extensions de la vie sociale des enfants. Les réseaux sociaux sont des nœuds de communication majeurs, qui permettent aux jeunes d’utiliser la messagerie instantanée, de se connecter les uns aux autres et d’écrire sur des murs pour partager des commentaires publics et privés. Les réseaux sociaux proposent aussi des jeux, des quiz et des applications qui permettent de serrer des gens dans ses bras ou de boire une bière avec des amis. Canaille Blog est un exemple pour les jeunes enfants, et Facebook et MySpace pour les jeunes de 13 ans et plus

Pourquoi les options de confidentialité sont importantes

Si votre enfant n’utilise pas les contrôles de confidentialité, tout ce qu’il dit de lui, avec des images ou avec des mots, sera accessible par le monde entier — des inconnus, des jurys d’admission et même des employeurs potentiels. Les jeunes sont assez débrouillards pour publier mais pas toujours assez mûrs pour en comprendre les conséquences.
Même si vos enfants pensent avoir bien compris les contrôles de confidentialité, il y a toujours moyen de pénétrer sur les pages de quelqu’un. C’est pour ça que c’est inquiétant de dévoiler sa vie privée.

Conseils aux parents de jeunes enfants

·    Tenez-vous-en à des sites adaptés à l’âge de l’enfant. Pour les enfants de 5 à 8 ans, certains sites comme SamSam sont dotés de fortes fonctionnalités de sécurité qui aident les enfants à jouer sans risque d’être confrontés à des contenus ou contacts inappropriés.

Conseils aux parents de collégiens

·    Vérifiez l’historique des navigateurs. Facebook et MySpace n’autorisent pas les enfants de moins de 13 ans à avoir des sites. Mais il suffit aux enfants de mentir. Si vous voyez l’un de ces deux sites, il est très probable que vos enfants y possèdent un compte.

·    Dites à vos enfants de bien réfléchir avant de publier. Rappelez-leur qu’un large public, composé d’amis d’amis d’amis, peut voir tout ce qu’ils postent. C’est une bonne idée pour les parents de collégiens d’avoir accès aux pages de leurs enfants pour veiller à ce que tout ce qui est publié est bienvenu. Les parents peuvent aider à les empêcher de faire quelque chose qu’ils pourraient regretter.

·    Paramétrez les options de confidentialité. Ils ne sont pas infaillible mais ils sont importants. Montrez à vos enfants où les trouver.

·    Établissez les règles encadrant ce qui est approprié ou non dans les communications, jeux et articles en ligne. Les contributions sur la prise de drogue, la consommation d’alcool ou l’activité sexuelle reviendront les hanter un jour.

·    Donnez une prime à la gentillesse. Beaucoup de sites ont des applications anonymes, comme le « Bathroom Wall » (littéralement le mur des toilettes) ou l’« Honesty Box » (l’espace de vérité), où les gens peuvent dire à leurs amis ce qu’ils pensent d’eux. Ce que vos enfants n’oseraient pas dire en face, ils ne devraient pas le publier en ligne.
·    Créez votre propre compte. Voyez par vous-même ce que les jeunes peuvent faire ou ne pas faire.

Conseils aux parents de lycéens

·    Parlez avec eux de la nature de leur monde numérique. Rappelez-leur que n’importe qui peut voir ce qu’il y a sur leurs pages, mêmes s’ils pensent que personne ne le verra. Des employeurs potentiels et des jurys d’admission peuvent facilement accéder à ces sites. Demandez à vos adolescents d’imaginer qui pourrait voir leurs pages et l’interprétation qu’on pourrait faire des photos ou commentaires qui s’y trouvent.

·    Dites-leur que tout ce qu’ils créent ou communiquent peut être coupé, déformé et collé, puis transmis d’une personne à l’autre. Une fois qu’ils ont publié quelque chose sur leurs pages, ils n’en ont plus la maîtrise : cela peut être sorti de tout contexte et utilisé pour les blesser, eux ou quelqu’un d’autre. Ceci inclut les discussions et photos autour du sexe, des drogues et de l’alcool. Dites-leur que ce qui est en ligne peut durer pour toujours. S’ils ne l’accrocheraient pas sur les murs de l’école, ils ne devraient pas le publier sur leurs pages.

·    Rappelez-leur d’être positifs dans leurs contributions en ligne. S’ils ne voudraient pas que quelqu’un parle d’eux comme ça, ils ne devraient pas le faire aux autres.

·    S’ils doivent vraiment rencontrer quelqu’un, qu’ils le fassent dans un lieu public avec un ou plusieurs amis. Nous voudrions tous croire que les jeunes ne rencontrent pas d’inconnus, mais ils le font parfois. Insistez sur le fait que ce n’est pas une très bonne idée, ni très sûr.

·    Surveillez le temps qui passe. Les sites de réseaux sociaux peuvent s’avérer très chronophages. Les heures s’écoulent sans qu’on s’en rende compte, ce qui n’est pas idéal pour les devoirs.

6.Dialogue autour des sextos.

 Cette photo n’est pas du domaine privé
Les études montrent que le comportement des adolescents est en mutation :
·    Beaucoup d’adolescents ont envoyé des photos d’eux-mêmes dénudés ou partiellement dénudés.
·    Certains adolescents admettent qu’avec la technologie, ils osent plus de choses et sont plus entreprenants.
·    Certains affirment qu’échanger des contenus sexy rend plus facile d’avoir un rendez-vous, amoureux ou amical.
·    L’échange de contenus sexy crée l’attente d’un rendez-vous amoureux ou plus.

Qu’est-ce que les sextos ?

Les sextos sont des photos intimes à caractère sexuel que les gens envoient d’eux-mêmes, en pièces jointes aux textos. Et si les experts ne sont pas d’accord sur les chiffres, une étude américaine de 2009 confirme la pratique des sextos dans la culture des adolescents. Les jeunes envoient des sextos pour avoir l’air cool, pour attirer quelqu’un, pour montrer leur intérêt pour quelqu’un ou pour prouver leur engagement. Mais dès que la relation prend fin (et la plupart ont une fin), quelqu’un est en possession d’une photo extrêmement compromettante qui peut facilement être publiée sur un réseau social ou passer d’une personne à l’autre par mail ou texto.
Certains sextos ont reçu beaucoup de publicité, par exemple ceux des maîtresses présumées de Tiger Woods. Et en juillet 2008 à Cincinnati, dans l’Ohio, l’adolescente Jesse Logan s’est suicidée : une photo d’elle nue, qu’elle avait envoyée à son petit ami, circulait dans le lycée, ce qui conduisit à un harcèlement de la part de ses camarades.

Pourquoi c’est grave ?

Aujourd’hui, tout peut être copié, envoyé, publié et vu par un large public. La maîtrise des photos n’est pas possible. La technologie permet à tous de voir votre enfant dans sa plus grande intimité. Et dans le monde des adolescents, quand des photos intimes sont rendues publiques, le sujet fait presque toujours l’objet de moqueries et d’insultes. De plus, l’envoi d’images à caractère sexuel à des mineurs est illégal. Certains Etats ont commencé à poursuivre des enfants pour pornographie enfantine et sollicitations à caractère sexuel.
Heureusement, les chaînes ayant un public largement composé d’adolescents, par exemple MTV, diffusent des avertissements sur les dangers des sextos. Espérons que ces messages porteront leurs fruits.

Conseils aux parents

·    N’attendez pas qu’un incident se produise pour parler à votre enfant de la pratique des sextos et de ses conséquences. Oui, bien sûr, engager un dialogue sur le sexe et les rencontres amoureuses avec des adolescents n’est pas forcément chose facile, mais mieux vaut en parler avant que ça n’arrive.
·    Rappelez aux jeunes qu’une fois la photo envoyée, elle ne pourra plus jamais être supprimée et qu’ils en perdront la maîtrise. Demandez aux adolescents ce qu’ils éprouveraient si leurs professeurs, leurs parents ou tout le lycée voyaient la photo. Ça arrive tout le temps.
·    Parlez des pressions subies pour envoyer des photos intimes. Dites aux adolescents que vous savez qu’on peut les pousser à envoyer quelque chose ou leur lancer un défi mais que, aussi fortes soient les pressions du groupe, l’humiliation sociale en puissance sera des centaines de fois pire.
·    C’est leur responsabilité à eux. S’ils reçoivent une photo intime, faites-la-leur supprimer immédiatement. Mieux vaut faire partie de la solution que du problème. En plus, s’ils la font suivre, c’est de la diffusion de contenus pornographiques, ce qui est illégal.
·    Si vous n’y arrivez pas, allez avec vos enfants sur le site américain That’s Not Cool (« C’est pas cool », site en anglais). C’est un site fabuleux qui donne aux enfants les mots pour le dire et les aide à se réapproprier leur mobile et leurs textos.

7.Prévention de la cyberintimidation : conseils aux parents

 La médisance et l’intimidation ne datent pas d’hier. Mais les enfants d’aujourd’hui ont affaire à quelque chose de plus effrayant : la cyberintimidation. Les jeunes utilisent leurs appareils mobiles et ordinateurs pour blesser, humilier ou harceler leurs camarades. Ce type d’intimidation est particulièrement dérangeant en raison de sa constance, son omniprésence et son caractère public.

Qu’est-ce que la cyberintimidation ?

L’intimidation sur Internet peut prendre la forme d’un faux profil qu’un jeune crée pour usurper l’identité d’un camarade, et qui sert à envoyer des messages et des images blessants, à publier des commentaires méchants sur Internet ou pour toute autre utilisation des outils en ligne dans le but de harceler d’autres jeunes. Les commentaires désagréables, les mensonges, les photos et vidéos embarrassantes, et les moqueries sous forme de faux sondages peuvent se répandre rapidement par messagerie instantanée ou texto et par les contributions sur les réseaux sociaux. Ça peut arriver n’importe quand et n’importe où, et impliquer de larges groupes. L’anonymat d’Internet et le désir de passer pour « cool » peuvent amener un jeune qui, en temps normal, ne dirait rien de méchant en face-à-face, à vouloir « frimer » devant les autres. Etant donné que cela se passe dans le cyberespace, les parents et professeurs le détectent rarement.

Pourquoi c’est grave ?

Rien ne mine plus vite la confiance en soi d’un enfant que l’humiliation. Et imaginez seulement une humiliation publique diffusée instantanément auprès de tous ceux qu’il connaît. Malheureusement, il est extrêmement difficile d’empêcher la mise en ligne d’informations blessantes ou de les supprimer, et des millions de gens peuvent les voir. La plupart des situations de cyberintimidation se produisent quand les adultes ne sont pas là, et les parents et professeurs n’en voient généralement que la conséquence : dépression ou anxiété. Ces dégâts émotionnels peuvent affecter une vie entière.

Conseils à tous les parents :

·    Donnez à vos enfants un code de bonne conduite. Dites-leur que s’ils n’osaient pas dire quelque chose en face de quelqu’un, ils ne devraient pas l’envoyer par texto ou messagerie instantanée ni le publier en ligne.
·    Demandez à vos enfants s’ils connaissent une victime de cyberintimidation. Les jeunes s’ouvrent parfois des blessures des autres avant d’admettre les leurs.
·    Établissez les conséquences d’un comportement d’intimidation. Dites à vos enfants que, s’ils participent à la dégradation ou à l’humiliation de quelqu’un d’autre, leur téléphone mobile et leur accès à l’ordinateur leur seront retirés.
Conseils aux parents d’enfants de moins de 10 ans :
·    Limitez la cyber-socialisation au minimum. Laissez les jeunes enfants utiliser des sites où les discussions sont scriptées ou font l’objet d’une validation. Par exemple, des sites comme le Club Penguin ou SamSam.
·    Expliquez les bases d’un comportement poli en ligne. Dites à vos enfants que dire des mensonges, révéler des secrets et être méchant font toujours mal, même sur Internet.
·    Recommandez à vos enfants de ne pas partager leurs mots de passe avec leurs amis. Conseils aux parents d’enfants de 10 à 13 ans :
·    Surveillez leur utilisation d’Internet. Lisez les contributions de vos enfants et vérifiez les messages qu’ils reçoivent sur leurs appareils mobiles.
·    Dites à vos enfants quoi faire s’ils sont victimes de harcèlement. Il ne faut pas répondre ni riposter ; il faut bloquer immédiatement les messages de l’intimidateur et prévenir un adulte de confiance, vous ou un autre. Il ne faut pas effacer les messages car il faudra peut-être les communiquer à un fournisseur d’accès Internet ou à un opérateur téléphonique.
·    Si votre enfant est l’auteur des intimidations, établissez des conséquences strictes et tenez-vous-y. Ceci est valable pour les commentaires grossiers ou à connotation sexuelle sur les professeurs, amis et parents.
·    Rappelez aux enfants que toute information privée peut être rendue publique. Les contributions sur les profils d’amis, les messages instantanés privés, les photos intimes et les blagues « clins d’œil » peuvent tous être copiés et partagés. Si vos enfants ne souhaitent pas que le monde entier puisse les voir, il vaut mieux ne pas les publier ou les envoyer.
·    Dites-leur de ne pas chercher les ennuis. Les sessions de chat en ligne peuvent rapidement tourner mal. Assurez-vous que vos enfants sont respectueux car on voit tous les jours des ripostes blessantes.
Conseils aux parents d’adolescents :
·    Dites aux adolescents de réfléchir avant de révéler des informations. À cet âge, les jeunes font toutes sortes d’expériences, et nombreuses sont celles qui ne devraient pas être rendues publiques. Rappelez à vos adolescents que tout ce qu’ils mettent en ligne peut être détourné par quelqu’un d’autre.
·    Rappelez-leur qu’ils ne sont pas trop grands pour demander votre aide. Parfois, les adolescents peuvent gérer les choses eux-mêmes mais d’autres fois, ils ont simplement besoin d’aide.

    Demander à ses parents n’est pas une attitude enfantine,

c’est une sécurité.

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