DOCUMENTS D'ACCOMPAGNEMENT

INTRODUCTION

 

Les principes généraux de l’éducation civique, juridique et sociale au lycée sont exposés en préambule dans les programme des classes de seconde et de première, parus au BO spécial du 31 août 2000. Le présent document accompagne la mise en oeuvre de l’E.C.J.S. en classe de première. Le programme de la classe de première s’inscrit dans le cadre des principes généraux de l’enseignement de l’E.C.J.S. et dans la continuité avec le programme de la classe de seconde. Les indications méthodologiques données à ces deux niveaux s’appliquent donc en classe de première.

 

Le débat argumenté est la méthode pédagogique privilégiée pour l’E.C.J.S : il s’agit d’amener l’élève à dépasser l’acquisition passive de savoirs au profit de leur mobilisation. Mais si le débat ordonne la pédagogie à mettre en oeuvre, il n’est lui-même qu’une étape de cette démarche ; il est un moyen d’appropriation des savoirs. Le respect des conditions et des règles du débat, en particulier la recherche qu’il suppose d’un accord fondé en raison, constitue déjà en lui-même un apprentissage pratique de ce qui fonde la citoyenneté. Cela implique d’abord que le débat soit précédé d’une séquence de préparation. A cet égard, le rythme de l’enseignement de l’E.C.J.S. pourrait utilement varier, la phase de préparation pouvant se dérouler en séquences d’une heure, alors que le débat lui-même, pour être approfondi, réclame une plage horaire plus large. Cela nécessite surtout que le débat soit suivi d’une séquence de reprise dont toute la responsabilité revient au professeur. C’est à ce moment-là qu’il doit permettre à sa classe de relier ce qui a été débattu aux notions constitutives du programme, et montrer comment ces notions ont été mobilisées ou mises en oeuvre, plus ou moins complètement, par les élèves.

 

Afin de pouvoir dérouler l’ensemble de ce dispositif pédagogique de manière approfondie, il ne paraît pas possible d’envisager plus de deux à trois débats dans l’année. C’est dans cette perspective que les thèmes d’entrée ont été choisis : ils permettent tous de déboucher sur les notions constitutives du programme. Le professeur aura évidemment intérêt, s’il mobilise plusieurs de ces thèmes d’entrée, à faire apparaître les croisements qu’ils comportent. S’il est conseillé de retenir le thème des devoirs afin de satisfaire à l’obligation de traiter du devoir de défense, il conviendra de le combiner avec au moins un des trois autres.

 

Afin d’harmoniser les pratiques pédagogiques, ce document d’accompagnement est construit selon une architecture très proche de celle du document correspondant pour la classe de seconde. Pour chaque thème, des orientations principales ont été mises en évidence dans la dernière partie du programme. A partir de là, des sujets possibles sont donnés. Ils ne constituent en aucun cas une liste exhaustive. Les données locales, l’actualité peuvent notamment conduire à des sujets mobilisant particulièrement l’intérêt des élèves. D’autres sujets pourront leur être proposés à partir de la combinaison de deux des thèmes d’entrée. Il est de la liberté pédagogique et de la responsabilité du professeur de permettre le choix de sujets réunissant l’intérêt des élèves et les siens. Dans les cas où une même classe serait confiée à deux professeurs de disciplines différentes, le champ des sujets possibles sera élargi par leur coopération.

 

Le document d’accompagnement offre, pour chaque thème, deux types de fiches :

- des fiches exemples

- des fiches ressources

 

1° - Chaque thème est introduit par trois fiches exemples. Elles n’ont pas vocation à normer la manière de traiter le sujet. Comme ce serait le cas pour des manuels, les fiches exemples font en effet courir le risque d’imposer une démarche et des conclusions là où le travail du groupe d’élèves est le déterminant principal du déroulement de la séquence. Ces fiches exemples ont donc pour principale mission de démontrer la faisabilité de la méthode préconisée.

 

Ces fiches sont construites à partir des notions du programme ; la démarche à suivre en classe, quant à elle, doit toujours s’appuyer sur une illustration concrète (une situation, un cas particulier, un fait d’actualité local, national ou international), susceptible d’intéresser les élèves, de faire sens pour eux et d’incarner les notions à maîtriser.

 

2° - A chaque thème sont aussi assorties des fiches ressources. Insistons sur leurs spécificité : il s’agit cette fois de documents à l’usage exclusif des professeurs. Ils résument à leur intention les principaux éléments théoriques de référence et guident si nécessaire une démarche d’approfondissement. En aucun cas, les fiches ressources ne doivent être détournées vers une forme quelconque de pédagogie magistrale qui serait antinomique avec le projet de l’E.C.J.S.

 


 

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actualisé le 13/09/00