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COMPTE RENDU des réunions du groupe de pilotage académique journées du 5 janvier, 28 janvier, 27 avril, 17 mai 2000.
Remarques générales.
* L’E.C.J.S. a été assurée, à 97% par les professeurs de la classe (ce qui parait indispensable), essentiellement par ceux d’histoire et géographie, à raison de 2h par mois pour 40%, et de 1h par quinzaine pour 50%. Beaucoup semblent trouver souhaitable 1h par quinzaine pendant le temps de la recherche puis un blocage sur 2h lors du débat. * Les professeurs de S.E.S. sont intéressés par cette E.C.J.S. en seconde, mais d’aucuns craignent que ce soit pour pallier une diminution d’horaire. * Les enseignants sont dans leur grande majorité demandeurs d’une formation, en particulier concernant la menée des débats, l’évaluation, voire la recherche de documents. Avis des différents groupes. - Problèmes liés à la gestion d’emplois du temps, à celle du C.D.I. - Une demi journée banalisée, ou au moins 2h, semble possible. - Problème d'accès à Internet, les sites doivent devenir interactifs. La situation peut s’aggraver du fait de l’arrivée des T.P.E. et de l’E.C.J.S. en première. Il serait souhaitable que les cabinets d’histoire soient reliés à Internet. Il est à noter que les élèves ne sont cependant pas en situation de recherche permanente. - Il est regretté qu’il n’y ait pas d’E.C.J.S. dans les lycées professionnels et les sections STT, STI, STL, ce qui peut d’une certaine manière renforcer la ségrégation. - Ont ‘‘joué le jeu’’ dans l’ensemble. - Doivent être ceux de la classe. - Ils ont rencontré des difficultés car la pratique est novatrice, certains estiment que ce n’est pas de leur compétence et il y a donc risque de ‘‘repli disciplinaire’’( en particulier chez ceux qui se posent le problème du rôle de l’E.C.J.S.). Les avis précédents sont ceux d’enseignants ayant participé aux réunions dans les Z.A.P.... peut-être ne sont-ils pas totalement représentatifs.
- Ont en général apprécié, en particulier le travail de recherche. - Veulent être notés, voire participer à l’évaluation. N.B. Les documentalistes et les C.P.E. doivent être associés d’une manière beaucoup plus étroite. Il est suggéré que des professeurs soient associés aux C.P.E. quand ces derniers assurent la formation des délégués.
Aspects positifs. * La latitude d’action et de conception, le fait qu’il n’y ait pas de contenu disciplinaire identifié, s’est traduit par une grande diversité des approches. * La qualité et l’efficacité des enquêtes conduites par les élèves. * L’appel à des intervenants extérieurs, pouvant cependant poser, à terme, des problèmes de lassitude, donc à ne pas généraliser. * Il serait bon que des enseignants d’autres disciplines interviennent (éventuellement en H.S.E.), apportant ainsi un éclairage disciplinaire différent. * Quand le débat marche bien, les élèves peuvent arriver à s’écouter, voire à faire évoluer leur opinion.
Ceux touchant le travail, les liens familiaux, ont souvent provoqué des réactions vives voire violentes de la part des élèves en situation difficile. Le terrain semble miné... Aborder trois thèmes dans l’année semble un maximum.
- Lieux de recherche saturés. Les C.R.D.P. peuvent aider en récapitulant l’ensemble des expériences, en éclairant les pratiques. Il semble nécessaire d’établir des liens entre les établissements. Accrocher les cabinets d’histoire à Internet (voir plus haut). - Nécessité et difficulté de contrôler les sources (cf. Internet), et donc obligation de développer l’esprit critique
- Trois temps peuvent être matière à évaluation: ¤ Avant le débat (recherche et préparation). ¤ Le débat lui-même. ¤ La restitution de celui-ci .- Evaluation par le professeur seul ou avec le groupe? Autoévaluation? - Comment et quoi évaluer (en particulier lors du débat)? Le risque est d’évaluer du comportement... Une grille serait contraire à l’éthique... - S’il y a note, elle ne peut être un indicateur de niveau... Elle pourrait être formative pour une évaluation ultérieure mais sous quelle forme?
Et surtout, quelle évaluation au baccalauréat? Et s’il n’y a pas d’évaluation, l'intérêt chez les élèves risque de retomber.
- Débat argumenté et débat contradictoire sont parfois confondus. - Difficile à mener quand les élèves manquent de vocabulaire, mais aussi de ‘‘civilité’’. - Pour être efficace, il doit avoir été préparé de manière très rigoureuse, avec ordre du jour, et fiches plutôt que dossier trop lourd, et il faut admettre qu’il peut échouer. - Il est bon qu’il se termine par une question. - Doit-il concerner la classe entière ou non? Les deux cas peuvent être positifs, cela dépend beaucoup de la classe à laquelle on a affaire ... Il est souvent difficile pour l’enseignant de se taire. - Les enseignants ont conscience qu’il faut instruire pour éclairer, pour éduquer, mais certains ne voient pas l’utilité du débat. - La difficulté est que chacun doit garder sa dimension disciplinaire avec ses modes d’approche du réel différent, et que l’argumentation a un sens différent selon les disciplines.
Bilan.
* Une préparation rigoureuse s’impose pour éviter le côté ‘‘Café du commerce’’.Carnet de bord, fiches argumentaires (plus que dossier trop riche qui risque de rendre inintéressant le débat... et il va y avoir les T.P.E.). Désignation d’assesseurs pour le débat. * Nécessité de clarifier concepts et démarches, d’autant que l’E.C.J.S. ne va plus être exclusivement ou presque assurée par les professeurs d’histoire et géographie, le corollaire étant un travail de préparation et de dialogue entre les disciplines. * Désir d’avoir la disponibilité sur serveurs des ressources, des besoins, des pratiques analysables.
Une formation apparaît comme indispensable. |
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