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année 2001-2002
Séance
du 02 octobre 2001
PREAMBULE : Rappel des modes de fonctionnement du comité de pilotage : groupe composite comprenant des professeurs, des chefs détablissement et des inspecteurs (30 personnes). Rappel du cadre de co-disciplinarité qui associe la vie scolaire et les chefs détablissement, en ayant pour cela des objectifs dapprentissage définis à partir des enseignements. ORDRE DU JOUR : Bilan de lE.C.J.S. en 1ere générale Mise en place en L.P. Expérimentation en classes technologiques Les programmes de terminale Réunions ZAP Evaluation
1) BILAN DE LA MISE EN PLACE EN 1ERE A. Il est rappelé que la forme finale de la production en E.C.J.S. est le débat argumenté et non un dossier. Cela doit permettre de clairement distinguer E.C.J.S. et T.P,E. En moyenne 2 à 5 débats dans lannée avec une solide préparation en demi groupes. B. Echanges dexpériences : La difficulté évoquée le plus souvent est le désintérêt affiché ou le manque de compréhension des élèves pour le domaine politique qui constitue, pourtant, le coeur de lenseignement dE.C.J.S. en classe de première. Exemples dexpériences : Recherches par groupes sur les partis politiques, le référendum, le vote et la place des femmes, le rôle de lEtat de droit, la loi de 1901, létude de la presse, les modes de scrutin, le débat sur la démocratie américaine les particularismes régionaux en France et en Europe. C. Débat général : Plusieurs membres posent le problème des C.D.I. : surencombrement, absence du documentaliste accès parfois difficile. Ny a-t-il pas utilisation trop systématique du C.D.I. avec des groupes complets ? Le C.D.I. comme palliatif à labsence de locaux ? Les difficultés sont accrues lorsque les classes ne sont pas dédoublées (seuil non défini). Des expériences de locaux de travail par discipline ou groupe de disciplines sont conduites. Le Comité considère ceci comme pouvant être une évolution souhaitable du " lycée de demain " avec des secteurs disciplinaires bien dotés (câblage, locaux pour petits groupes). NB : Le C.D.I. nest que lun des recours possibles même si cela reste le plus fréquent. Attention à ce que les travaux des élèves ne se résument pas à une compilation ! En ce qui concerne les locaux, il faut traiter le problème dans son ensemble E.C.J.S. et T.P.E. Possibilité de travail sur 6 mois E.C.J.S/6 mois T.P.E. à raison de 2 heures/semaine professeur pendant 6 mois et 2 heures quinzaine élève pour lE.C.J.S. Réticences locales et dorganisations représentant le personnel, mais expérience tentée par certains établissements. Avantage dans lutilisation des locaux et pour mieux concentrer le travail des élèves mais difficultés de construction des emplois du temps et choix limité des professeurs intervenant en T.P.E. Par ailleurs, le Comité recommande de ne pas " spécialiser " certains professeurs en ces domaines. D. Observations des pratiques : Les inspecteurs qui ont observé les pratiques en 1ère notent que dans la majorité des cas la logique et la démarche spécifiques de lE.C.J.S. ne sont pas respectées. Cela se termine souvent par un " cours ", il y a un manque de formation en particulier des jeunes T.Z.R. qui découvrent lECJS. Des collègues stagiaires ou débutants se sont vus attribuer des heures dE.C.J.S. sans autre intervention dans la classe. Cest toute une pratique de la classe qui change, mais cest aussi le métier quil soit celui de professeur, de chef détablissement ou dinspecteur qui se trouve être interrogé par ces évolutions. Lobjectif était de pouvoir dépasser la contradiction entre la souplesse dun espace dapprentissage neuf qui mobilise les élèves (comme le montent les réussites en classe de seconde en ECJS) et des structures parfois rigides. CONCLUSION :
II - LE.C.J.S EN L.P. La mise en place expérimentale lan passe qui est généralisée cette année fait apparaître que les problèmes se présentent de façon différente : " Les problèmes premiers en L.G. sont derniers en L.P. et inversement ". Linterdisciplinarité et la co-animation font partie de la culture des L.P. La mise en place en L.P. a été précédée dun double dispositif : La participation au comité de pilotage académique et la création dun comité L.P. La participation de Maryse LABROILLE, IEN-ET au groupe dexperts et la production dun document daccompagnement qui doit beaucoup aux Aquitains. Les travaux du comité spécifique L.P. ont concerné trois secteurs : Lettres Histoire, Vie sociale et professionnelle, Economie Gestion Droit. Des proviseurs participent, ainsi que des documentalistes au pilotage. La règle est que tout le travail des élèves doit déboucher sur un débat argumenté. Ces débats ont fait lobjet dun document audio visuel du C.D.D.P. Une formation est mise en place en ce début dannée: 15 stages, aucun établissement sans au moins un professeur concerne. Toutefois, sur le fond des problèmes demeurent: - Il ny a pas la même représentation de lE.C.J.S. entre les disciplines. - Il y a parfois confusion entre formation civique et civilité, avec une demande de type pratique ce qui pousse à une certaine instrumentalisation. LE.C.J.S. doit pouvoir permettre darticuler une prise de parole responsable avec une action concrète dans établissement, mais ceci dans un autre temps scolaire (ex: C.V,L. et relations avec la maison de la justice au Lycée Elie FAURE de Lormont 33)
BILAN ET DEBAT: Si des hypothèques pédagogiques et matérielles sont levées avec la mise en place de lE.C.J.S. en L.P., il reste à cerner : - Les méthodes et les finalités du débat argumenté, lieu découte et de respect sans recherche dun consensus à tout prix. - Les problèmes de distinction entre les séries et leur approche de lE.C.J.S. - Le suivi. Questions en débat: - Les entrées sont elles les mêmes en L.P. et en L.G. ? - La perspective de la vie active a t elle des incidences sur lapproche de lE.C.J.S.? - Y a t il un "retour" vers lacquisition de savoirs nouveaux dans la démarche des L.P.? - On ne peut envisager de démarches trop éloignées : IL NE PEUT Y AVOIR DEUX TYPES DE CITOYENS.
III) EXPERIMENTATION EN LYCEE TECHNOLOGIQUE: Un groupe de réflexion avec les collègues des L.P. sera créé : première réunion le 13/11/01 Lexpérimentation concernera 9 établissements séries STI, STT et SMS. Le problème des moyens est soulevé, il relève de lautonomie des établissements où les situations sont diverses. Quel programme ? Il sagit dune expérimentation, on peut donc puiser des idées dans les trois programmes des Lycées Généraux. Faut-il insister sur " citoyenneté et progrès des sciences et techniques " en STI, partir des disciplines existantes comme le Droit en STT et combler les " vides " de la formation ? Cela se situe-t-il sur le même plan ? NB : Enseigner à travers lE.C.J.S. une introduction au sens du droit et à son esprit et non " le " Droit pour lui même. Lorsque le débat ne débouche pas sur une des notions proposées par les programmes, on séloigne de lE.C.J.S. Il nexiste pas de distinction en la matière entre les objectifs de cet enseignement en Lycée technologique et les autres types de lycée. Il convient ici de souligner comme lont fait les proviseurs présents que les élèves sont demandeurs dE.C.J.S. car devant être assez rapidement confrontés à lentrée dans la vie active (voir à ce propos en Annexe 2, le travail réalisé par Mademoiselle C. SOULE EN 2000-2001 en classe de première STI au lycée CANTO - 64).
IV) PROGRAMMES DE TERMINALE A. La question de la citoyenneté face au progrès des sciences et techniques (A. LACAZEDIEU IA-IPR de SVT): Un tel sujet soulève dentrée le problème des experts. Les professeurs ne peuvent être spécialistes en tous domaines. Il implique un travail en co-disciplinarité. La question de fond qui est alors posée et de savoir quelle valeur et quel poids peut avoir la parole de lexpert ? Sil y a proposition dintervention, celle-ci doit se situer en dehors du débat des élèves en tout état de cause. Quelle fiabilité accorder à laffirmation dune science dite exacte ? Quelle réaction des élèves quand ces affirmation sont relayées par les médias ? Exemples de sujets sensibles : Le climat et le réchauffement de la planète, les problèmes de lalimentation, les maladies " nouvelles " et lallongement de lespérance de vie, " la foi dans la technique est-elle juste parce que calculée par lordinateur ". Voir pour cela les documents daccompagnement de lECJS de la classe terminale qui sont parvenus dans les établissements. B. Discussion générale sur les expériences en cours : - Beaucoup de thèmes de ce début dannée sont inspirés par lactualité : Terrorisme, violence et pouvoir, terrorisme et rapport à lEtat etc... - Dautres sinscrivent dans le cadre plus vaste des préoccupations de la société : La science doit elle améliorer lHomme ? A quoi sert la nationalité face à la mondialisation? - Certains sujets font lobjet de discussion : LOccident et les conflits du Proche-Orient. Faut il sy investir? Pouvons nous conduire nos élèves à saisir tous les éléments dune question aussi complexe ? Nous sommes donc amenés à traiter des sujets tout aussi difficiles sans être spécialistes. Question de fond ! Pour les aborder il convient de solliciter les collègues de chaque discipline concernée.
V) ORGANISATION DES REUNIONS ZAP Des réunions seront organisées par regroupements habituels de ZAP en janvier 2002. Principe : Demander aux chefs détablissement de désigner - un professeur débutant en E.C.J.S. - un professeur ayant déjà. une pratique mais nayant pas déjà suivi de stage ZAP.
VI) EVALUATION Le comité de pilotage renouvelle ses recommandations et rappelle quil ne souhaite pas lattribution dune note en E.C.J.S. Le principe dun avis en ce sens aux établissements est adopté. (cf. Annexe 1). Le comité note des differences entre les critères dévaluation parus au B.O. et ceux figurant sur les livrets des élèves en vue du BAC .11 rappelle ses propres critères
AVIS DU COMITE DE PILOTAGE DE LE.C.J.S. DE LACADEMIE DE BORDEAUX EN MATIERE DEVALUATION ET DE NOTATION POUR LEDUCATION CIVIQUE EN LYCEE
Les objectifs:
Les critères de lévaluation pourraient être les suivants
NB 1 : A chaque étape, élèves et professeurs peuvent se référer à un certain nombre " dindicateurs " NB2 : A chaque niveau de classe et à chaque sujet choisi, selon son degré de difficulté, la maîtrise de ces critères peut être soumise à une évaluation graduelle externe, mais aussi à une auto-évaluation. LAppréciation: La notation dun tel travail est considérée comme très délicate par lensemble des 25 membres (professeurs, représentants de lIUFM, du CRDP, proviseurs et inspecteurs) de ce Comité de pilotage. A lexception dune voix, favorable à une note doral en E.C.J.S. au baccalauréat, le Comité nest pas favorable à une note au baccalauréat, ni à une note sanctionnant le travail de lannée; ici, de plus, le travail dun trimestre classique naurait pas de valeur de référence. Le Comité par ailleurs demande que soient prises en compte:
Doù une proposition dappréciation en deux volets dans le bulletin et le livret scolaire :
Pour le Comité, François NEUVILLE IA-IPR Histoire et Géographie Bordeaux le 19.01.2001
E.C.J.S. (Education Civique Juridique et Sociale) Série S.T.I.
Lycée Régional dEnseignement Professionnel et Technologique du Bâtiment et des Travaux Publics 1, allée de Cantau - 64600 ANGLET Tél. 05 59 58 06 06 - Fax : 05 59 58 06 08 E-mail : anglet@lycee-cantau.net
Isabelle SOULE LYCEE CANTAU 64600 ANGLET Certifiée Histoire/Géographie
E.C.J.S INTERVENTION DU 16 MARS 2001 Lenseignement de léducation civique, juridique et sociale en classe de Première STI. Spécificité du public concerné:
Objectifs:
- participation politique (devoir civique du vote aux élections) - participation au débat public - actions collectives, etc...
Démarche générale : cf BO
A cela sajoute une conception personnelle, le cours dE.C.J.S. :
- qui permet dacquérir des repères dans sa vie de citoyen (vie pratique; tout ce qui concerne le droit...)
Outils pédagogiques à notre disposition: - programme paru dans le BO du 31 août 2000 - documents daccompagnement des programmes (CNDP) - manuels de seconde comme références - textes fondamentaux (DDHC, Préambule de la Constitution de la IVe République) - presse locale et nationale " Courrier International " - vidéos La Cinquième (LEsprit des Lois, par exemple) - CD ROM : le Sénat, par exemple tout support documentaire - sites internet de lAcadémie de Bordeaux avec liens vers dautres sites, sites des différents ministères... Organisation des séquences: 1 h par quinzaine
Présentation du programme, des thèmes. Détermination du choix de chaque groupe par vote à main levée Formation de commissions par sujets an liaison avec le thème (5-6 élèves maximum) et nomination dun secrétaire par commission. Pour le prochain cours, le professeur demande aux élèves de collecter des documents chez eux, au CDI,à la Bibliothèque municipale...
Mise en commun des documents collectés par les élèves, tri et sélection avec le professeur: - pourquoi peut-on conserver ce document ? - à quelle commission servira-t-elle ? - pourquoi exclure cet autre document ? Le professeur met à disposition des élèves des dossiers de presse régulièrement actualisés (documents personnels, souvent des listes de documents sélectionnés grâce à laide des documentalistes par le biais du logiciel B.C.D.I an fonction des sujets traités dans les commissions.) A la demande des élèves, les documentalistes recherchent avec eux les documents qui les intéressent : articles de presse généralement puisés dans " Le Monde " - " C.I. " - " Les Clés de lactualité " - " Phosphore " - " BT 2 " mais aussi dans des revues spécialisées comme " Le Particulier ". Il faut privilégier les documents courts et/ou abordables. Lensemble des documents restera à leur disposition durant toute la séquence sur le thème choisi avec laccord des documentalistes. Au cours de cette première étape, les élèves ont généralement peu de temps pour se mettre réellement au travail. 3° étape: Les élèves prennent connaissance rapidement de lensemble des documents concernant les sujets choisis par chaque commission, ils commencent à sélectionner des informations afin de constituer un dossier propre à chaque commission. Cest aussi au cours de cette étape que les élèves déterminent le sujet précis quils désirent traiter car le sujet qui jusqualors pouvait leur apparaître abstrait pend corps et senrichit dexemples concrets, voire de. témoignages. Exemple : une commission choisit de traiter les associations. A la vue dune affiche de campagne en faveur des " Restos du Coeur ", les élèves souhaitent traiter lexemple local du fonctionnement des " Restos " car une des mères de ces élèves y travaille comme bénévole. Le professeur va de commission en commission: - aide les élèves: - à clarifier leurs intentions, leurs préférences - à organiser le plan de la synthèse écrite à fournir à la fin de la 4° étape - répond à leurs questions - invite les élèves récalcitrants à se mettre au travail au sein de leur commission.
Même type de fonctionnement avec obligation pour toutes les commissions davoir déterminé le sujet définitif de leur synthèse écrite.
Rédaction finale de la synthèse dans chaque groupe avec identification claire en marge de la personne qui sest plus particulièrement chargée de tel ou tel point. Synthèse remise par le secrétaire de chaque commission au professeur pour évaluation (non notée) Durant les 2°, 3° et 4° étapes, le professeur tente dès quil le peut de créer des liens avec les sujets déjà abordés en histoire.(cf. programme 1° STI) Exemples: - Droits et devoirs individuels et collectifs - Le respect de la loi - Lempreinte des institutions de la Ve République sur la vie démocratique et sociale des Français.
Lorganisation du débat 1 heure seulement La tentation est forte de lorganiser en classe entière mais les 2 heures dHistoire-Géographie hebdomadaires sont précieuses. Donc, discussion en demi-groupes avec un sujet proposé par le professeur inspiré si possible des questionnements des élèves au cours des séances délaboration des synthèses et de leur lecture. Nomination dun président de séance dont le choix se révèle fort important face à des camarades parfois trop enthousiastes ou bavards... : distribue la parole, modère, etc... Il demeure difficile de faire participer les récalcitrants. Malgré les études préalables, les débats sont relativement décevants. Il me semble quil faut davantage les considérer comme un moment privilégié pour les élèves de prendre la parole, de sexprimer clairement dans une attitude correcte face à leurs camarades. Cest un moment où ils sont amenés à construire au fil du déroulement du débat une argumentation avec leurs pré-acquis, leurs opinions personnelles et léclairage de leurs recherches récentes. Le sujet du débat peut même parfois être considéré comme un prétexte à la discussion argumentée. Cest: un excellent entraînement à loral un moyen de mieux se connaître, personnellement et entre eux. - Une manière de se construire et de prendre de lassurance à lintérieur dun groupe tout en faisant preuve de tolérance. Au cours du débat, il arrive souvent que les élèves se tournent vers le professeur et quils le prennent naturellement comme interlocuteur. Doù des interventions pour rappeler la présence du Président de séance. Le professeur est aussi parfois interpellé sur des points précis qui jaillissent pendant la discussion : ce sont souvent des questions dordre juridique qui reviennent. Il est donc difficile pour les élèves doublier la présence de leur professeur car il semble demeurer une référence, un repère en cas dhésitation.
Elle a pour objet lélaboration de la synthèse du débat et est sous la responsabilité du professeur. Cela prend généralement la forme dune courte synthèse écrite notée dans le cahier. Eventuellement, une auto-évaluation peut être demandée (grille préparée au préalable).
Evaluation: Jai choisi de ne pas pratiquer la notation sur vingt pour cette discipline si particulière qui implique les élèves parfois très personnellement (prise de positions, affirmations de convictions , difficiles à évaluer) Je privilégie par contre quelques critères dévaluation comme : - lintérêt porté à la discipline lautonomie dans la collecte des documents, dans leur analyse - la place dans le groupe (commission-demi groupe) - la qualité de la synthèse écrite remise par chaque commission lappropriation des notions au centre du thème choisi
Points critiques rencontrés dans la mise en oeuvre de lE.C.J.S. La " course à linformation " : les élèves réclament eux-même une plus grande variété de supports, à commencer par des vidéos ou la consultation dinternet ; charge assez lourde pour le professeur. (visionnage préalable des K7 vidéos, dépouillage de la presse,...) car il faut être à laffût en permanence. Il faut réactualiser les dossiers de presse: - le professeur peut être personnellement interpellé sur telle ou telle question - le professeur peut être considéré comme un référent sur des questions juridiques ou autres, dans des domaines dans lesquels il nest pas forcément compétent. - Il nest pas toujours facile de travailler au CDI en raison de leur fréquentation élevée: penser à réserver à lavance pour pouvoir y être reçu avec son demi-groupe. A noter laugmentation élevée de la fréquentation du CDI dans la journée: E.C.J.S, T.P.E font du fonds documentaire un outil indispensable. En cela, le maintien de lexistence des demi-groupes de travail est précieux. Par ailleurs, cette structure de travail garantit un suivi individualisé des élèves et des commissions. Il faut aussi sattacher à amener les élèves les plus en retrait ou récalcitrants à simpliquer davantage tout en allant de commission en commission pour guider les travaux des élèves les plus dynamiques. Cela exige concentration et énergie de la part du professeur qui ne doit pas perdre de vue lobjectif ou les objectifs à atteindre à lissue de ce travail de longue haleine.
Points positifs: - Les élèves se documentent de manière autonome pour la plupart. LE.C.J.S semble entretenir un lien avec la famille immédiate, ce qui peut jouer un rôle bénéfique sur ladolescent, par le biais de dialogue, de recherche de documents. Les élèves sont généralement motivés par lE.C.J.S, manifestent de la curiosité.
CONCLUSION: Les élèves des sections technologiques se destinent à des études courtes, à une intégration rapide dans la vie active. Les quelques repères acquis au cours des séances dE.C.J.S paraissent donc particulièrement bienvenus en ce qui les concerne. Cet enseignement a le net avantage de les libérer de la contrainte dune évaluation chiffrée. Elle leur se confronter à différents supports, parfois de découvrir de manière plus approfondie la presse écrite dans sa pluralité, dacquérir une bonne maîtrise des nouvelles technologies (Internet), de développer leur esprit critique face au contenu des documents et de sapproprier des notions souvent indispensables dans leur vie de jeune adulte citoyen et qui constituent pour eux autant de repères dans leur vie sociale présente et à venir.
Isabelle SOULE Professeur certifiée dHistoire-Géographie
PROGRAMME DEDUCATION CIVIQUE, JURIDIQUE ET SOCIALE CLASSE DE PREMIERE (cf BO 31 Août 2000) PROBLEMATIQUE GENERALE: " INSTITUTIONS ET PRATIQUES DE LA CITOYENNETE " " Comment fonctionne la vie politique des sociétés contemporaines? " THEMES AU PROGRAMME: 1- Exercice de la citoyenneté, représentation et légitimité du pouvoir politique.
2 Exercice de la citoyenneté, formes de participation politique et dactions collectives
Ex : polémique autour du tunnel du Somport. 3 Exercice de la citoyenneté, République et particularismes
4 Exercice de la citoyenneté et devoirs du citoyen (devoirs électoral, fiscal, de défense...)
PROGRAMME DHISTOIRE CLASSE DE PREMIERE STI (cf BO 29 juin 1995) PARMI LES QUESTIONS OBLIGATOIRES : " LA DEMOCRATIE FRANCAISE DE 1848 A NOS JOURS " Deux grandes orientations:
- politiques - économiques - sociaux
PARMI LES QUESTIONS AU CHOIX : " LEVOLUTION DE LA SOCIETE FRANÇAISE DU MILIEU DU XIXE SIECLE A NOS JOURS "
COMITE DE PILOTAGE DE L'ECJS EN LYCEE TECHNOLOGIQUE REUNION DU 13 NOVEMBRE 2001 A St PAUL LES DAX
24 : LYCEE
CLAVEILLE (PERIGUEUX) Toutes les séries sont concernées (STT.SMS.STI), l'échéancier de l'expérience est le suivant une première analyse fin janvier 2002, un bilan complet autour du 15 mai. Les objectifs restent évidemment les mêmes qu'en Lycée général ou professionnel, l'approche identique privilégie le débat argumenté comme outil pédagogique et production des élèves. L'expérimentation en L.P. peut apporter quelques éclairages sur ce qu'il est possible de faire. Dans l'Académie
7 établissements se sont chargés de tester l'ECJS en 2000/2001
dans un cadre interdisciplinaire (Economie Gestion, Histoire et Géographie,
Vie sociale et professionnelle). Une première expérience pionnière a été tentée l'année scolaire passée au Lycée Cantau à Anglet (Cf. compte rendu déjà paru sur le site rectoral en annexe du compte rendu du 6/10). Les échanges
qui ont suivi ont fait ressortir la diversité des situations dans
les établissements : Afin de clarifier la situation et de permettre à l'expérimentation de démarrer dans le plus d'établissements possible ,il est convenu : - Que le
choix des thèmes pourra se faire dans l'ensemble des programmes
des lycées généraux. - En aucun cas il n'y aura amputation des heures d'Histoire et Géographie. Il est convenu d'une nouvelle réunion du comité le mercredi 30 janvier 2002 au Lycée de St PAUL LES DAX. Des collègues d'autres établissements qui se sont engagés dans l'expérimentation seront invités. M.
Roques
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