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Glossaire |
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Alphabet
/A.P.I. : Classement de l’ensemble des lettres servant à
représenter les phonèmes d’une langue. L’alphabet
français comporte 26 lettres. Il est complété par quelques
signes diacritiques : accents, tréma, apostrophe, cédille.
Malgré cet ajout, il ne permet pas de représenter la totalité
des 36 phonèmes du français. Les linguistes utilisent un outil
de notation plus précis : l’alphabet phonétique international
(A. P. I.) dans lequel chaque son (phonème) correspond à un
signe. |
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Code
(décodage/encodage) : lecture (décodage) et écriture
(encodage) sont des activités complémentaires, à conduire
parallèlement pour accéder à la maîtrise du code. |
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Combinatoire
: on peut combiner des phonèmes, des lettres ou groupements de lettres
(graphèmes). L’apprenti lecteur perçoit les unités
phoniques minimales accolées, les analyse et les synthétise
pour parvenir à la lecture du mot ; c’est l’identification
des mots par voie indirecte. |
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Compréhension
littérale : compréhension construite à partir
des informations explicites contenues dans le texte.Voir aussi inférence. |
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Déchiffrage
: voir identification des mots par voie indirecte. |
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Écritures
idéographiques : elles utilisent des dessins qui correspondent
à des idées, à des mots du langage ou les deux à
la fois. Dans certains cas, ces dessins fournissent aussi des indications
de prononciation. Ils peuvent être relativement figuratifs (hiéroglyphes)
ou simplifiés jusqu’à l’abstraction (caractères
chinois.) |
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Écritures
pictographiques : elles utilisent des suites de pictogrammes pour
transmettre des idées. Elles peuvent être anciennes ou récentes
(Amérindiens, Esquimaux, Africains, Siciliens, etc.).Dès l’école
maternelle, on utilise des pictogrammes, le plus souvent élaborés
avec les élèves, pour faciliter leur accès à
la fonction symbolique et à la lecture. |
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Écritures
phonographiques : elles transcrivent les sons du langage à
partir des graphèmes (le phénicien, le grec, le romain, alphabets
actuels dont le français). |
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Graphème
: plus petite unité graphique de l’écriture composée
de une ou plusieurs lettres. La notion de graphèmes et phonèmes
a permis de dépasser la confusion longtemps entretenue entre certaines
lettres et certains sons (cas des voyelles). |
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Identification
des mots par voie directe (ou lecture courante) : le fait pour
un élève d’avoir rencontré à plusieurs
reprises un mot qu’il a su décoder et comprendre, le conduit
à le reconnaître quasi instantanément « visuellement,
auditivement et sémantiquement...le lecteur ne s’appuie pas
sur la silhouette du mot pour l’identifier, mais sur la perception
très rapide des lettres qui le composent » (programmes 2002).On
parle aussi dans ce cas de reconnaissance orthographique. |
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Identification
des mots par voie indirecte (ou déchiffrage) : dans ce type
d’identification, les lettres sont assemblées pour constituer
des syllabes prononçables ; le mot est prononcé et comparé
aux mots proches dont on a déjà l’image auditive dans
la mémoire. Les écarts importants qui existent en français
entre syllabes écrites et syllabes orales rendent souvent cette identification
délicate. |
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Inférence
: pour comprendre un texte il est souvent nécessaire de construire
des informations non explicites, mais fondamentales, en faisant appel à
d’autres éléments du texte ou à des connaissances
personnelles. Ces inférences peuvent aussi bien contribuer à
la construction du sens local que général. Voir aussi compréhension
littérale. |
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Lecture
courante : voir identification des mots par voie directe. |
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Marquage
typographique : comme les règles du savoir-vivre, il y a
des règles du savoir écrire qui contribuent à la clarté
du texte : ponctuation, polices, capitales, présentations, etc. Séduire
le lecteur et faciliter la lecture résument les qualités d’une
bonne typographie. |
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Phonème
: plus petite unité sonore du langage (son). Les phonèmes
se transcrivent grâce à l’alphabet phonétique
international. La notion de graphème/phonème a permis de dépasser
la confusion longtemps entretenue entre certaines lettres et certains sons
(cas des voyelles).Le français se compose de trente-six phonèmes. |
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Pictogramme
: dessin simplifié utilisé pour transmettre une idée.
L’association de pictogrammes conduit à parler d’écritures
pictographiques. |
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Reconnaissance
orthographique : voir identification des mots par voie directe. |
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Relations
graphophonologiques : il s’agit des relations entre graphèmes
et phonèmes. La prise de repères graphophonologiques est indispensable
pour déchiffrer ou écrire un mot. |
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Syllabe
: unité articulatoire (qui se prononce d’une seule émission
de voix) formée d’une voyelle ou de l’association d’une
voyelle et d’une ou plusieurs consonnes. |
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Types
de textes : on s’accorde généralement à
distinguer les types suivants : narratif, descriptif, conversationnel, explicatif,
argumentatif, injonctif et poétique. |