Les textes officiels relatifs à l’enseignement de l’option "sciences expérimentales" en première scientifique mettent l’accent sur l’autonomie de l’élève. L‘étude des thèmes proposés " peut fournir l’occasion de confier aux élèves, en équipe, la conception et la mise en œuvre de projets d’ampleur raisonnable, impliquant une recherche personnelle (pratique, expérimentale, documentaire), pour laquelle le professeur soit en mesure de les guider. ". B.O.E.N. Hors série du 24 septembre 1992, p. 89

Mais le langage institutionnel est avant tout un langage intentionnel.

Il n’est pas certain que l’autonomie souhaitée soit souvent mise en œuvre. Il nous semble que, trop souvent, la marge d’autonomie laissée à l’élève ne dépasse pas celle qui lui est permise pendant les travaux pratiques habituels. Le seul qui bénéficie d’une autonomie est peut-être l’enseignant pour le choix des thèmes traités.

Nul doute que d’accepter une telle démarche peut être déstabilisant pour l’enseignant qui n’est plus maître du jeu et de sa progression.

L’option "Sciences expérimentales" est pourtant un des rares moments de la scolarité qui permette à l’élève de choisir un sujet de recherche et d’élaborer une investigation personnelle.

Entre le dirigisme (affiché ou insidieux) et la permissivité, quelle part peut-on laisser à l’autonomie nécessaire à une pratique expérimentale ?

Comment susciter un comportement d’investigation personnelle ?

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