Inspection
de l'Education Nationale Circonscription de Périgueux
2 |
|||||||||
compteur |
Que faire avec un (ou deux) ordinateur(s) dans la classe ? Quelles activités? - Dans
quelles disciplines? - Quelle
organisation de classe? - Quelle place
pour le B2i? 1. Quelles activités avec l’ordinateur de la classe ? Utilisation du traitement de texte au quotidien possible dans toutes les activités. Utilisation d’un tableur (interface simplifiée) pour effectuer des calculs simples, des relevés divers en vue de créer des graphiques en mathématiques, en sciences, en histoire, en géographie…(courbes de températures, histogrammes, « camemberts »…). Recherche
d’informations dans un CD, une encyclopédie,
un dictionnaire, pendant que d’autres élèves effectuent
une recherche similaire sur des supports différents. Utilisation
des logiciels culturels (arts visuels, éducation musicale, sciences.) Utilisation de logiciels à vocation pédagogique (exerciseurs à utiliser ponctuellement – il en existe beaucoup de gratuits - et programmes ludo-éducatifs de qualité ). Penser aux logiciels libres. Utilisation de la messagerie dans une situation de communication authentique lors d’échanges de correspondance scolaire ou en abonnant la classe à une liste de diffusion d’enfants comme ACTICEM http://listes.cru.fr/wws/info/acticem sur laquelle les élèves pourront donner ou demander un avis sur un sujet d’étude, un moment de vie de classe, un point d’actualité… Il vaut mieux que les enfants aient une boîte de classe (ouverte par exemple par l’institution – demander à l’animateur TICE - et portant le suffixe ac-bordeaux.fr) et, dans les petites structures, leur propre logiciel de courrier pour que leurs messages ne risquent pas de se mélanger avec ceux de l’école et des adultes. 2. Dans quelles disciplines l’ordinateur va-t-il intervenir ? En production d’écrits, l’ordinateur sera un outil d’écriture directe ou de « mise au propre » du texte. Ecrire la date en entier est possible dès le cycle 2. En mathématiques, il existe de nombreux exerciseurs, des outils d’aide à la construction géométrique, le tableur peut être utilisé par les élèves pour vérifier des calculs… En géographie, réalisation de cartes (logiciel spécifique, logiciel de dessin comme Paint ou même dans un tableur comme Excel, qui dispose d’une collection de cartes)., études de paysages, recherche de documents... En sciences, mais aussi en histoire et en géographie, le tableur peut être utilisé pour traiter des données (classements, tableaux, histogrammes…) et on peut facilement automatiser des calculs élémentaires et comparer différentes représentations. En arts visuels, on pourra visionner régulièrement des œuvres trouvées par exemple à partir du Portail de la Culture (une idée parmi d’autres : chaque semaine, on place un tableau différent comme papier peint du bureau de l’ordinateur !) et pourquoi pas conserver la mémoire des productions de la classe, rapidement scannées… En éducation musicale, l’ordinateur peut servir d’outil de création (il est facile d’enregistrer et de traiter la voix, mais aussi être une source d’écoute (lecture de CD, de fichiers diffusés –légalement- sur la toile, des production de la classe)... En
toutes disciplines, l’ordinateur pourra être utilisé pour écrire,
par exemple, des résumés de leçons, des questionnaires,
des résultats de recherche en groupe ou dans les manuels, pour faire
des exercices (on déplace ou on met facilement en valeur des mots ou
des groupes de mots dans une phrase…) 3. L’organisation de la classe L’informatique
n’est pas une discipline à l’école élémentaire.
Aussi, l’ordinateur doit-il être considéré,
par les élèves et par les maîtres, comme un OUTIL au
service de l’enseignement. Pour ce faire, l’appareil doit être
dans la classe et doit être utilisé dans toutes les disciplines
(ou presque), à des degrés divers et pour des activités
diverses au quotidien. Le temps de travail à l’ordinateur fait partie des apprentissages de l’élève. L’utilisation de l’ordinateur ne s’ajoute pas aux apprentissages, elle s’y intègre. Pour écrire, l’élève remplace la page de cahier par l’écran, il varie ainsi les supports d’écriture. Il faut penser à intégrer dans ses préparations les compétences du B2I qui seront travaillées à l’occasion des activités programmées quotidiennement dans les diverses disciplines. Il serait utopique de penser que tout le monde va pouvoir utiliser l’ordinateur dans une journée, il faut donc en premier lieu gérer l’accès à la machine de façon régulière et équitable : ceci peut se faire grâce à un calendrier et un tableau sur lequel l’élève va pointer chacun de ses passages et ce qu’il a fait. Il pourra ensuite à partir de ce relevé compléter sa feuille de position et son livret scolaire. Le
temps imparti à ces activités doit tenir compte de
deux éléments fondamentaux : Lorsque
l’enseignant organise sa classe
en ateliers, il peut prévoir un atelier «informatique» de
façon à ce
que les élèves puissent s’acquitter des tâches
prévues sur leur «feuille de route». Par exemple,
si la classe est organisée en ateliers tournants sur une semaine
ou une quinzaine pour activités régulières (lecture
notamment), prévoir systématiquement un de ces ateliers
sur l’ordinateur. (des logiciels outils existent pour cela : LECTRA,
LIREBEL, ELSA …. Mille mots.). Lorsque les élèves doivent recopier (manuellement), par exemple, un résumé, un groupe le saisira sur l’ordinateur (cela pourra servir à communiquer le cours à des absents). Pour rendre ces apprentissages plus efficaces, il est souhaitable de prévoir des temps d’échanges : lorsque des élèves ont fait des découvertes au niveau du maniement de la machine ou de certains logiciels, ils doivent pouvoir les communiquer à leurs camarades (soit sous forme de tutorat, soit sous forme de forums – 5 mn en fin d’activité- où ils exposeront leurs découvertes à la classe). Les ordinateurs récents proposent souvent une sortie TV (les « pas trop anciens » peuvent en être équipés à moindre frais). Cette fonctionnalité permet de rendre efficaces ces communications. 4. Place du B2i dans ces pratiques (cf note de service du 16.11.2000, BOEN n° 42 du 23 novembre 2000 et circulaire du 9-9-2005: Les technologies d’information et de communication dans l’enseignement scolaire, BOEN n°34 du 22 septembre 2005, arrêté du 14 juin 2006 : Connaissances et capacités exigibles pour le B2i, BOEN n° 29 du 20 juillet 2006 ) Le B2i n’étant ni
un examen, ni un diplôme, mais
seulement un ensemble de compétences diverses que l’élève
doit acquérir régulièrement et progressivement de
la maternelle au CM2 (l’attestation est délivrée à tout élève
pour lequel au moins 80% des items ont été validés, à condition
qu’ils soient répartis dans chacun des domaines de compétences)
, il se trouve au cœur même du dispositif décrit
précédemment. La feuille de position B2i, niveau 1 (note de service du 16.11.2000, BOEN n° 42 du 23 novembre 2000) quant à elle, va permettre la régulation des acquisitions. Elle va servir de trait d’union entre les différentes activités : si une compétence n’est pas acquise, l’enseignant va pouvoir proposer à l’élève sur sa « feuille de route », des activités susceptibles de la lui faire acquérir, tandis qu’un autre élève se verra inviter à effectuer d’autres types d’activités avec l’ordinateur. Voir sur Educnet : http://tice.education.fr/educnet/primaire/tic_primaire/b2i_primaire Feuilles de position et attestations à télécharger En pédagogie différenciée, pour les classes qui pratiquent le plan de travail suivi du moment d’interaction, l’utilisation de l’ordinateur et l’acquisition des compétences du B2i font partie du plan de travail de l’élève. |
MAJ: 22/08/05 |