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Jurançon

La villa de Las Hies

La mosaïque

La villa du "Pont d'Oly"

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PLAN et PIECES

Les mosaïques de Jurançon

A l’origine, mars 1850 date de la découverte, elles sont nommées mosaïques du Pont d’Oly. Le premier signalement de l’existence de ces vestiges est fait par, Monsieur Serviez, Préfet des Basses-Pyrénées dans la statistique publiée en l'an IX( 1801).

En 1807, M. de CASTELLANE, préfet, fait exposer deux fragments découverts, à la bibliothèque.

En 1830, Le Général LARRIU découvrit de nouveaux fragments et un débris de colonne de marbre blanc de 1,80m de long et 0,22m de diamètre dans un pré de sa propriété des ASTOUS.

En 1844 un nouveau fragment de 5 à 6m fut découvert dans une prairie, voisine de la précédente, appartenant à M.MOUROT.

En 1850 Baring Gould, Bradshaw et Hodgson sur les indications données par la bibliothécaire de la ville de Pau, Hatoulet, entraînent des fouilles qui, dans la précipitation amènent des détériorations fâcheuses. Elles sont poursuivies par les cantonniers de la ville. Ces vestiges indiquent sans aucun doute possible un édifice de bains romain ou une villa construit au bord du Neez pour le confort des chefs militaires du camp voisin construit sur le site de Guindalos.

A l’époque, les débris des objets trouvés se composaient de briques, de tuiles plates et de leurs canaux de recouvrement, d’un chapiteau , d’un segment de meule. Ces deux derniers sont conservés à la bibliothèque de Pau.

Les fouilles connurent un engouement important. De nombreux visiteurs s’y succédaient. Devant ce succès, des journaux palois, le Mémorial et la Constitution ouvrirent une souscription pour financer les fouilles et bâtir un hangar (673 francs de recette) destiné à protéger les mosaïques ainsi qu’une cabane pour loger un gardien. Le Conseil Municipal et son Maire (J.B. Castetnau) avait voté 300 francs d’aide et signé un bail avec le propriétaire Monsieur Mourot.

En 1851, les dégradations du site, amenèrent l’architecte de la ville, Dumoulou à instaurer une surveillance permanente par un gardien.

Ce n’est qu’en 1854 que Jean Arribe, cultivateur à Jurançon en assuma la charge . La ville lui payait une redevance de 140 francs par an et l’autorisait à prélever 0,10 francs par visiteur. Arnaud Barraqué cultivateur à Jurançon, puis Madame Mourot assumèrent sa succession jusqu’en 1879, date de la vente de la propriété Mourot.

Le site fut délaissé à partir de ce moment là, faute d’argent.

En 1886, la Commission des Monuments Historiques avait radié le site de la liste des monuments classés. .