Collège Jean-Marie Lonné
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ENSEIGNEMENT DE L'ESPAGNOL

L'épreuve de LV au Brevet

La maîtrise du niveau A2 est déterminée conformément à l’arrêté du 25 juillet 2005 portant sur le programme du palier 1 des langues vivantes étrangères au collège. À ce titre, les cinq activités langagières sont prises en compte pour attester l’atteinte du niveau A2. L’appréciation de la maîtrise du niveau A2 pour la langue étrangère choisie par le candidat lors de son inscription fait l’objet d’une procédure distincte. C’est pourquoi, il est demandé de renseigner le document joint en annexe, en indiquant qu’il est attesté que l’élève maîtrise ou ne maîtrise pas le niveau A2 dans la langue vivante étrangère de son choix, et de le transmettre au jury dans le livret scolaire. Pour les candidats individuels, à titre transitoire, on s’appuiera sur l’épreuve écrite pour apprécier au plus près la maîtrise du niveau A2. Pour les élèves des classes de troisième, à l’instar des autres disciplines, la première et la seconde langues vivantes doivent faire l’objet d’une évaluation en contrôle continu et être affectées chacune d’une note qui est prise en compte dans le calcul de la moyenne pour l’obtention du diplôme. S’agissant de l’option facultative de langue vivante, seuls les points obtenus au-dessus de la moyenne de 10 sur 20 sont pris en compte.


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Le tableau interactif : TBI

LE TBI ET L'APPROCHE ACTIONNELLE

 Les programmes officiels se sont largement inspirés des démarches préconisées par le Cadre Européen Commun de Référence. Un des aspects de ce cadre est la redéfinition de la démarche didactique qui se base dorénavant sur l'approche "actionnelle"

 La perspective privilégiée ici est, très généralement aussi, de type actionnel en ce qu’elle considère avant tout l’usager et l’apprenant d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des circonstances et un environnement donnés, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier. (CECRL P.16)

 L'enseignant devra donc essayer de mettre ses élèves en situation d'échanges oraux dans le but d'accomplir une tâche donnée et de pouvoir en apprécier les résultats. La langue devient donc un outil au service de l'action.

 Cette approche "par la tâche" est facilitée par l'usage du Tableau Interactif du fait de sa maniabilité et de la possibilité de visualisation collective.

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 Il est sans doute utile de préciser ce qu'est un Tableau Blanc Interactif que certains appellent aussi TNI.

 Il s'agit d'une surface sensible à la pression des doigts ou d'un stylet dédié qui permettra à l'utilisateur de faire, debout devant son tableau, toutes les manipulations qu'il peut faire assis devant son écran d'ordinateur. Mais ce n'est pas tout. En effet les TBI dignes de ce nom, sont livrés avec un logiciel qui leur donne tout leur intérêt.

 S'il s'agissait simplement d'ouvrir un logiciel et de le piloter l'investissement dans de tels outils serait inutile. C'est donc du côté des logiciels que se situe le "plus" qui va permettre à l'enseignant de préparer ses cours à la maison, de stocker des ressources iconiques, sonores ou videos et de conserver les travaux créés en classe lors de l'utilisation.

 Sachant que le logiciel fonctionne globalement comme un diaporama, voici quelques exemples des possibilités :

  •    Stockage d'images et de sons en vue d'une utilisation à venir.
  •    Possibilité de pratiquer le glisser-déposer des "objets" qui sont à l'écran.
  •    Détourage d'images
  •    Capture d'images venues d'autres écrans (Intenet p.e.)
  •    Enregistrement des séquences animées sur l'écran.
  •    Usage de nombreuses propriétés du traitement de texte (couleurs, polices, surlignage, etc.)
  •    Réglages des transparences.
  •    Usage d'une loupe pour agrandir une partie de l'écran.
  •    Clonage d'images pour réutilisation après déplacement.
  •    Clonage de pages.
  •    Insertion de vidéos.

 Et une banque de ressources pré-enregistrées.

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 Si nous prenons les Programmes officiels nous lisons dans celui qui concerne les langues au palier 1 :

 Le pilotage des séquences par la tâche, dans l'esprit du CECRL, contribue à donner du sens aux différentes activités langagières pratiquées en classe. On prend appui sur l'aptitude des enfants à s'engager dans le "faire-semblant"  propice à la construction des capacités langagières. (p 11)

 Ce "faire-semblant" évoqué par le programme trouve toute sa résonance dans l'usage du TBI car le professeur va pouvoir s'effacer progressivement pour laisser les élèves échanger entre eux et réaliser une tâche qui, bien que relativement brève dans son exécution, permettra, selon le cas d'aborder les différentes composantes de la compétence communicative.

 Ces compétences : linguistique (vocabulaire, grammaire, phonologie, orthographe) ; sociolinguistique (règles de politesse, registre de langue, références à des spécificités culturelles) ; pragmatique (adaptation du discours, marques d'accord/désaccord, requête, offre, excuses) peuvent trouver leur expression par l'usage d'exercices préparés dans cette optique par le professeur.

 L'usage du TBI permet surtout la pratique de l'expression orale en continu et l'interaction orale avec un minimum d'artificialité. Pourquoi ? Parce que la tâche que l'élève devra accomplir aura un résultat immédiat, visible par tous au tableau et explicité par l'auteur. Dans le cas de l'interaction, ce sera un camarade qui échangera avec celui qui est au tableau afin que la tâche soit correctement réalisée. Cette tâche, prenons l'exemple de l'ameublement d'une maison, ne sera pas différente de ce qui se passe lorsqu'un adulte veut aménager sa cuisine et va dans un magasin où le vendeur va lui présenter sur ordinateur la mise en place des éléments qu'il aura choisis. Nous sommes donc bien dans un virtuel "plausible" qui fait d'un exercice abstrait de description un exercice concret de visualisation du résultat.

 Si nous nous attachons à découvrir comment les différentes compétences évoquées plus haut seront mises en œuvre. Quelques pistes :

 Compétence linguistique - vocabulaire - Les élèves se succédant au tableau pour manipuler les mêmes objets vont acquérir le vocabulaire comme ils le feraient dans la vie courante : par l'usage répété des mêmes objets qui seront nommés par l'utilisateur ou son interlocuteur.

 Compétence sociolinguistique - règles de politesse - Les élèves ayant un rôle de "chef" devront s'adresser à l'exécutant en respectant ces règles.

 Compétence pragmatique - marques d'accord/désaccord - L'élève qui pilote l'autre devra être capable de faire corriger les actions erronées de l'exécutant.

 Bien entendu le TBI peut aussi servir pour des usages liés à la compréhension de l'oral, celle de l'écrit et l'expression écrite mais son intérêt est moindre dans ces domaines ou d'autres outils s'avèrent beaucoup plus performants.

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 Détaillons quelques exemples.

 1)    Tâche : habiller des mannequins.

 Les écrans présentent d'abord  les différents vêtements puis des mannequins à habiller permettent aux élèves de se familiariser avec le vocabulaire. Dans un deuxième temps, chaque élève guidera un camarade dans l'habillage des mannequins : mets-lui un pantalon bleu, change-lui sa chemise, prends un pull et mets-le-lui, s'il te plaît. jusqu'à ce que le mannequin soit complètement vêtu.

 Les objectifs de l'enseignant : Interaction orale

 Linguistique - lexique : les vêtements  -  grammaire : l'impératif.

 Sociolinguistique - emploi de s'il te plaît, s'il vous plaît une même locution en espagnol.

 Pragmatique - faire corriger un mauvais choix, échanger entre élèves pour répondre exactement à la demande.

  

2) Tâche : dire le temps qu'il fait ou fera comme un présentateur de télévision.

 Deux écrans successifs, le premier avec une carte légendée l'autre une carte muette  vont permettre à l'élève de faire glisser des symboles météo vers la carte.

 Chaque élève décrira le temps à venir dans cinq régions. Après le passage d'une dizaine d'élèves, la carte muette remplacera la précédente pour le même exercice. Des variantes sont possibles. Le professeur peut fournir une série de documents sonores ou iconiques indiquant le temps, à charge pour les élèves d'en faire la présentation au tableau.

 Les objectifs de l'enseignant : Expression orale en continu

 Linguistique - lexique : les éléments du temps  -  grammaire : le futur.

 Sociolinguistique - spécificités culturelles dans le choix des mots pour décrire le temps (levante poniente)

 

3) Tâche : Aller faire les courses au supermarché

 Des écrans successifs présentent les différents rayons d'un supermarché parmi lesquels un élève pilotera son camarade dans l'achat des denrées. L'élève prendra le produit et le mettra dans le caddie.

 Les objectifs de l'enseignant : interaction orale

 Linguistique - lexique : les aliments  -  grammaire : l'impératif.

 Sociolinguistique - spécificités culturelles liées au choix des produits si le professeur a d'abord travaillé sur le thème de la gastronomie en Espagne (diète méditerranéenne).

 Pragmatique - faire corriger un mauvais choix, échanger entre élèves pour répondre exactement à la demande.

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 Il n'a été fait allusion ici qu'à l'activité langagière d'expression orale mais il est bien évident qu'il est possible aussi de faire travailler les autres activités. 

 Des exemples :

 Compréhension orale - Visionnage d'une vidéo avec repérage des mots entendus qui sont sur le tableau et seront rayés au fur et à mesure.

 -          Audition de noms de sports à replacer sous les images les représentant.

 -          Visionnage d'un clip vidéo avec repérage des mots qui sont illustrés par des photos ou dessins sur le tableau qu'il faudra entourer.

  Expression orale - Découverte progressive, grâce au volet, d'images dont il faut deviner la nature. Par exemple des photogrammes extraits de vidéos vues en classe. Cet exercice permet de se remémorer le film, de restituer dans le scénario.

 Compréhension écrite - Travail collectif de reconstitution de texte à partir de phrases à remettre dans l'ordre et qu'il est possible de glisser-déposer.

 En bref, un outil assez complet qui ouvre des perspectives et facilite un travail d'équipe pendant lequel le professeur peut s'effacer pour laisser le groupe échanger et développer ses capacités langagières.

 

 

 

 

La chanson

La chanson en classe d'espagnol
Si les élèves apprennent des chansons en classe, ce n'est pas uniquement parce qu'il est bon de changer d'activité pour éviter la lassitude, c'est surtout pour acquérir :

 ·         du vocabulaire appris par coeur presque sans effort

 ·         une bonne prononciation

 ·         une bonne accentuation puisque la plupart des rythmes tiennent compte de celle-ci

 
C'est, enfin, l'occasion de prendre conscience de la diversité des cultures qui composent l'hispanité.

 

 En quoi le TBI peut-il être un outil intéressant en Langues Vivantes ?

 Les programmes officiels se sont largement inspirés des démarches préconisées par le Cadre Européen Commun de Référence. Un des aspects de ce cadre est la redéfinition de la démarche didactique qui se base dorénavant sur l'approche "actionnelle"

 La perspective privilégiée ici est, très généralement aussi, de type actionnel en ce qu’elle considère avant tout l’usager et l’apprenant d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des circonstances et un environnement donnés, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier.. (CECRL P.16)

 L'enseignant devra donc essayer de mettre ses élèves en situation d'échanges oraux dans le but d'accomplir une tâche donnée et de pouvoir en apprécier les résultats. La langue devient donc un outil au service de l'action.

 Cette approche "par la tâche" est facilitée par l'usage du Tableau Interactif du fait de sa maniabilité et de la possibilité du visualisation
collective.

 Quelques exemples.

 a) L'objectif de l'enseignant est de faire apprendre aux élèves les vêtements pour le lexique et l'impératif pour la grammaire. Des écrans présentent d'abord les différents vêtements puis des mannequins à habiller permettent aux élèves de se familiariser avec le vocabulaire. Dans un deuxième temps, chaque élève guidera un camarade dans l'habillage des mannequins : mets-lui un pantalon bleu, change-lui sa chemise etc. jusqu'à ce que le mannequin soit complètement vêtu.

 b) L'objectif et de savoir décrire le temps qu'il fait et, au passage, d'apprendre les régions d'Espagne ainsi que le futur. Devant un écran sur lequel apparaissent une carte et des symboles météo, l'élève fera glisser ces symboles comme peuvent le faire les présentateurs de télévision tout en indiquant le lieu et le temps qu'il fera.

 c) L'objectif est d'apprendre le vocabulaire lié à l'alimentation. Un élève en enverra un autre faire des courses sur plusieurs écran représentant un caddie et des aliments en lui indiquant quels achats effectuer.

 Par expérience, j'ai pu constater qu'il y a une forte adhésion des élèves à ce type d'exercices qui permet au professeur de s'effacer et de laisser les élèves s'exprimer "en continu" ce qui est une des "activités langagières" introduite par le CECRL et recommandée dans les programmes.