Le document « Organisation de lʼenseignement de lʼhistoire des arts » (BO n° 32 du 28 août 2008) insiste sur la continuité de cet enseignement tout au long de la scolarité de lʼélève, en sʼappuyant sur lʼinstauration de situations pédagogiques nouvelles, favorisant des liens entre la connaissance et la sensibilité ainsi que le dialogue entre les disciplines. Il précise que lʼélève garde mémoire de son parcours dans un « cahier personnel dʼhistoire des arts ». A cette occasion, il met en œuvre ses compétences dans le domaine des TICE, utilise diverses technologies numériques et consulte les nombreux sites consacrés aux arts.3
Cette transversalité est une
richesse, elle doit nous permettre d’oser la complexité, l’approche
globale, d’éviter le découpage en unités présentées comme plus simples mais
souvent au nom d’une perte de sens irrémédiable.
La conjonction des Arts et des TIC, nous oblige ou nous obligera à penser, pour
la classe, au-delà des immenses possibilités qu’offrent les outils numériques en
matière d’accès à des ressources, à l’exploitation du potentiel créatif qu’elles
recèlent, comment envisager l’avenir autrement quand on perçoit ne serait-ce
que:
- les nouvelles conditions et les nouvelles façons d’observation des œuvres
- les apports que peut procurer l’utilisation des nouveaux outils logiciels ou matériel (TBI, tablettes, palette graphique, …)
Cela non seulement pour les lire
réellement (au sens de leur donner du sens commun et du sens pour
soi) mais aussi pour créer, produire et afficher des
œuvres d’art en intégrant les TIC comme de nouveaux outils à disposition.
(1) Voir aussi les dossiers
TUIC et Sciences et
Tuic et Mathématiques
élaborées
par les services des établissements culturels nationaux : grands domaines
artistiques, périodes historiques, thématiques.
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