Depeche
Mode est le groupe favori de votre serviteur. Pas très objectif,
comme point de vue, mais bon… Je vais essayer de ne pas me laisser
influencer par mes tendances fanatiques…
Premier constat : Avec ce Playing the Angel (nouvel
album) Depeche Mode va mieux. Mieux qu’avant, en tout cas.
Après un Ultra décevant (1997), un Exciter pas très
excitant on pensait que les petits gars de Basildon étaient cliniquement
morts… Pas du tout ! Cet album augure d’une remontée de pente
pour le groupe, qui va mine de rien sur ses 25 ans d’existence
!… Dave Gahan (chanteur du groupe) a déclaré que c’était la première
fois dans l’histoire du groupe qu’il y avait une si bonne ambiance,
et qu’il était sûr de refaire un autre album, donc… On peut s’attendre
à un autre bon album d’ici 2 ou 3 ans !
Je vous avertis de suite : cet album n’est pas à écouter si vous
êtes de bonne humeur ; dans ce cas, il va certainement vous plomber
le moral… Dans le cas contraire aussi, d’ailleurs… Mais bon, c’est
le prix à payer pour se laisser embarquer dans la beauté sombre
de cet album.
Ce que l’on peut constater, c’est que Martin Gore – 99% des textes
dans toute l’histoire de Depeche Mode, le mentor et le génie –
est en meilleure forme que les années précédentes : ses chansons
sont noires, torturées, mélodiques, avec des paroles toujours
aussi bonnes, et au final immensément belles et puissantes : le
spleen réussit très bien à Martin.
Mention spéciale à quelques chansons qui sortent du lot : John
the Revelator (un des meilleurs morceaux de Gore depuis des
années), mélange de gospel, de blues, de musique électronique
et de batterie violente : personnellement c’est mon préféré ;
Precious, le morceau qui tourne en ce moment sur la plupart
des radios, une bonne chanson rythmée avec ma foi un bon riff
de guitare, qui se marie bien avec la voix de Dave (Gahan, le
chanteur, chantant dans les aigus pour l’occasion, enfin ce qui
est pour lui les aigus) ; Sinner in Me, avec de très bonnes
paroles et un bon instru, mais surtout un duo entre Dave et Martin
dantesque (la voix grave de Dave se marie très bien avec la voix
angélique de Martin) ; et je vais m’arrêter là car sinon on y
est encore demain… Pour la première fois, on a aussi des chansons
écrites par Dave Gahan lui-même : il y a Suffer Well, avec
un bon riff de guitare, mais aussi un refrain d’un désespoir et
d’une beauté absolument sublimes ; Nothing’s Impossible,
rythmé, noir, avec un duo Gore/Gahan, quelques samples bizarroïdes,
mais un refrain à chantonner
les jours de
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