Le
lycée Jacques Monod est surpeuplé
En fin de semaine dernière, une délégation
de parents d' élèves issue des trois associations
(FCPE, PEEP et ALPEIN-UNAAPE), d'enseignants et de personnel ATOS
(personnel administratif, technique, ouvrier et de service) du
lycée a rappelé les conditions d' accueil des élèves
.
Qualité de l'enseignement
Avec 871 lycéens (978 attendus à la rentrée
2006), les bâtiments, prévus pour 600, ne répondent
plus à la demande. Et la tendance ne semble pas vouloir
s'inverser puisque le collège Simin-Palay est lui aussi
surpeuplé.
"Nous subissons une inflation des effectifs"
, constate Jeannine-Mathilde Couret, proviseur du lycée.
"Beaucoup de familles ont construit à Lescar et
dans ses proches environs. Il faut accueillir leurs enfants".
A la demande géographique s'ajoute aussi le choix des options
.
Certains lycéens sélectionnent Jacques Monod pour
ses Filières biologie de laboratoire et paramédicales,
histoire des arts ou encore mesures physiques informatiques. Le
lycée propose aussi une formation complémentaire
aux concours infirmiers.
Et, il y a aussi ceux qui, tout simplement, sont attirés
par la qualité de l'enseignement du lycée. Jacques
Monod est en quelque sorte victime de son succès et de
sa réussite au bac ( 93% l'an dernier toutes disciplines
confondues ) .
Des chaises dans les couloirs
Ancien couvent des Barnabites, devenu Ecole Normale des garçons
de 1832 à 1977, puis annexe du lycée palois Saint-Cricq
jusqu'en 1991, Jacques Monod est un bâtiment historique
qui ne manque pas de cachet. Le "hic" c'est que
ses murs ne sont pas extensibles.
" Nous manquons de salles de cours,d'études, de réunions.
Les locaux ne sont pas adaptés aux nouvelles technolgies.
Le CDI est très exigu et nous sommes obligés d'installer
des tables et des chaise dans les couloirs pour que les élèves
puissent travailler. Nous leur ouvrons même le réfectoire
en dehors des repas." poursuit le proviseur.
.Les parents eux, mettent le doigt sur
les problèmes de cantine.
" Il y a engorgement le midi. Certains élèves
se retrouvent avec un quart-d'heure pour manger. Au niveau hygiène,
il n' y a pas de séparation du propre et du sale. Ce que
nous demandons ce ne sont pas des rustines supplémentaires
mais une vision d'ensemble de l'établissement. Sans perdre
nos filières."
L'une des solutions pourrait être de trouver des locaux
près du lycée pour y installer la cantine et l'internat
(126 internes) et gagner de ce fait de la place pour la partie
pédagogique.
Mais pour cela,
il faut un voeu politique. La municipalité
de Lescar, consciente du problème, serait prête à
trouver l'emplacement nécessaire. Reste à savoir
si la Région, tutelle des lycées, mettra la main
à la poche.
réf.
webj : revuedepresse/a_5
|