Ce sont des grandeurs qui répondent à la question de savoir ce qu'un lycée a "ajouté" au niveau initial de ses élèves. Elles mesurent la différence entre les résultats obtenus et les résultats qui étaient attendus, compte tenu des caractéristiques scolaires et socioprofessionnelles des élèves.
Les informations détaillées permettent de repérer les établissements qui ont les meilleures réussites dans une série donnée, ceux qui accompagnent leurs élèves de la seconde au baccalauréat, ceux qui acceptent de faire redoubler un élève après un échec à l’examen. C’est l’ensemble de ces informations qui donne la description exacte de l’activité d’un lycée, en considérant l’ensemble de son contexte.
Pour donner une image de l’apport de chaque lycée, le calcul statistique s'efforce d'éliminer l'incidence des facteurs de réussite scolaire extérieurs au lycée pour essayer de conserver ce qui est dû à son action propre. Pour juger de l’efficacité d’un lycée, la réussite de chacun de ses élèves doit ainsi être comparée à celle des élèves comparables scolarisés dans des lycées comparables.
L’analyse combine des facteurs individuels des élèves (âge et sexe, niveau scolaire à l’entrée du lycée, origine sociale) et des facteurs liés à la structure de l’établissement (pourcentage de filles, part des élèves en retard scolaire, part des élèves issus de chaque catégorie socioprofessionnelle). On tient compte, par exemple, du fait que les lycées ayant la plus forte proportion d’enfants de cadres supérieurs ou d’enseignants ont un impact positif sur les enfants d’ouvriers ou d’inactifs qu’ils scolarisent en moindre proportion.