« J'en suis ravi », sourit Michel Suffran, entre deux coups de crayon, pendant qu'il patientait dans une salle du collège Léonard-Lenoir, lundi dernier, à 17 h 30, commentant l'hommage qui allait lui être rendu. Devant lui, posé sur une table, un portrait au fusain d'un chérubin réalisé et offert à l'écrivain bordelais par Catherine Phénix du centre de documentation du collège. « Il est beau n'est-ce pas ? » faisait remarquer celle qu'il appelle volontiers sa « muse » : Colette Suffran.
Quelques minutes plus tard, dans la cour de récréation en présence des élèves, de certains parents et de Muriel Parcelier, maire de quartier, Sylvie Caillot, principale du collège, prenait le micro pour remercier l'écrivain rappelant que l'amitié qui le liait à Muriel Icard, actuelle professeur de français, était née voici dix ans, lors d'une rencontre au jardin public, alors que celle-ci enseignait encore à Montesquieu.
Transmission du savoir Muriel Icard n'a pas manqué de rappeler qu'au Moyen Âge le savoir se transmettait par le don d'une rose avant de déclamer un poème de Bernard Manciet, simultanément traduit par Pascal Sarpoulet, inspecteur pédagogique d'occitan.