La nouvelle à chute est une nouvelle qui se termine par un effet de surprise pour le lecteur. En voici une écrite en classe et en contrôle après correction :
J’ai toujours été petit. Dès ma plus tendre enfance, tout le monde se moquait de moi, car pour eux, j’étais trop gentil et trop petit. Mon surnom était horrible et encore aujourd’hui, j’en frissonne : « nain des forêts ».
Quand j’allais à l’école, j’étais heureux, mais dès que je croisais mes camarades, la même boule au ventre, qui me suit depuis toujours, revenait.
Mes parents me répétaient sans cesse de ne pas me focaliser sur eux, que j’allais à l’école pour moi et qu’il fallait que je les oublie. Malheureusement, je n’y arrivais pas. Chaque fois qu’ils m’appelaient pour que j’aille jouer avec eux j’étais tout excité, mais ils faisaient cela pour se moquer de moi, encore et encore.
Quand je suis devenu adolescent, mes parents n’étaient pas souvent là et ils me faisaient garder par les grands-mères du quartier que je détestais. Elles voulaient tout le temps me donner leurs petits pots de confiture que je n’aimais pas du tout. Quand elles étaient malades, il fallait que j’aille les voir. Malgré cela la vie commençait à m’être moins pénible, je finis même par grandir et plus personne ne se moquait de ma taille.
Au moment où tout allait enfin bien dans ma vie, mes parents moururent mystérieusement et je dus aller vivre chez ma grand-mère.
Elle me faisait travailler tout le temps, j’étais devenu son esclave. Quand j’ai finalement pu la quitter, je me suis trouvé une petite maison tranquille dans un quartier sans grand-mères. Je les haïssais toutes…
Or un jour, j’ai croisé une très charmante petite fille qui voulait aller voir sa grand-mère. J’ai tout de suite frissonné. J’ai essayé de l’en empêcher par tous les moyens, mais elle n’arrêtait pas de me répéter qu’elle était très malade. Alors, j’ai décidé de prendre un raccourci pour aller chez la grand-mère, j’ai écouté ce qu’elle m’a dit pour ouvrir la porte et je suis entré. En la voyant là, étendue sur son lit, j’ai voulu la manger. Et c’est ce que j’ai fait, après tout ce n’est pas pour rien qu’on m’appelle le grand méchant loup.
test
Evaluation orale collective.
Chaque groupe a travaillé sur l'argumentation à l'oral.
Renart a-t-il des circonstances atténuantes?
1h de débat sans interruption. Chaque élève joue un des personnages du roman.