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GENERALITES

FRANÇAIS : DIVISION DES CLASSES DE QUATRIEME EN DEMI-GROUPES SUR UNE HEURE

MME CAMINADE ET MME SOULIE


Au lieu de créer des «groupes de soutien » pour pallier la difficulté scolaire de certains élèves dans des classes de 4° surchargées, nous avons opté pour le travail « en modules », sans distinction de niveau. Ce choix repose sur une idée simple : si le « soutien » propose un renforcement des apprentissages, le module, lui, modifie la manière d’appréhender ces apprentissages au sein même de la classe.


Principes généraux du travail en modules :


  1. La production d’un objet

Le module fonctionne comme une séquence classique – un nombre de séances autour d’un thème particulier en lien avec les objectifs du cours du français -, mais, au lieu de finir sur un bilan noté, il débouche sur une production individuelle ou collective (texte, scène jouée, film). L’exercice n’est pas une injonction abstraite qui a pour seule finalité la note. Il participe dans ce cas d’une réalisation concrète et permet à chaque élève de mieux comprendre ce qu’il fait.


  1. La multiplicité des supports et des outils

Le cours de français présente une grande diversité de supports et d’outils (textes, images fixes et en mouvement, informatique). Le travail en modules permet d’exploiter au maximum cette diversité : les élèves manipulent et créent des objets qui touchent tout autant à la production de textes (poème, récit, scène théâtrale, article de presse), à la réalisation d’objets graphiques (affiche, Une de journal, planche de BD, de roman-photos), à la construction d’un film, au jeu théâtral, etc. Les élèves trouvent un champ d’application leurs savoirs et savoir-faire extrêmement vaste et donc très motivant.


  1. La construction collective des savoirs et savoir-faire

Le travail en modules permet de privilégier dans la classe les interactions entre les élèves. Parce qu’ils doivent aboutir à une production, ceux-ci communiquent davantage entre eux. La communication bilatérale traditionnelle entre le professeur et un groupe classe indifférencié s’efface au profit d’une construction collective des savoirs et des savoir-faire. Le professeur dirige, aide, accompagne chaque élève dans la réalisation de son travail. La classe devient alors une sorte d’atelier.


  1. L’évaluation globale

L’évaluation prend en compte, outre l’acquisition de notions et de savoir-faire mis en œuvre dans l’objet réalisé, des éléments relevant du comportement de l’élève face à une réalisation individuelle ou collective. On observera par exemple le degré d’autonomie, la capacité à collaborer, l’effort personnel, la curiosité, le dynamisme, etc. Ce type d’évaluation permet mettre en valeur les élèves sur des aptitudes qui ne sont jamais prises en compte, de manière explicite, dans l’évaluation traditionnelle des exercices.