Les glaciers fondent, le niveau de la mer monte, les forêts meurent et la faune se démène pour suivre le rythme. Il devient évident que les êtres humains ont causé le réchauffement du siècle dernier en libérant des gaz “piégeant la chaleur” dans notre atmosphère pour alimenter nos vies modernes. Appelés gaz à effet de serre, leurs niveaux sont plus élevés qu’au cours des 650 000 dernières années. L’un des plus connus est le dioxyde de carbone appelée CO2.
Les gaz à effet de serre (GES) ont un rôle essentiel dans la régulation du climat. Sans eux, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C au lieu de +14 °C et la vie n’existerait peut-être pas.
Toutefois, depuis le XIXe siècle, l’homme a considérablement accru la quantité de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. En conséquence, l’équilibre climatique naturel est modifié et le climat se réajuste par un réchauffement de la surface terrestre. Nous pouvons déjà constater les effets du changement climatique.
Certains gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l’air (vapeur d’eau, dioxyde de carbone). Si l’eau (vapeur et nuages) est l’élément qui contribue le plus à l’effet de serre « naturel », l’augmentation de l’effet de serre depuis la révolution industrielle du XIXe siècle est induite par les émissions d’autres gaz à effet de serre provoquées par notre activité :
Depuis 1988, le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat mondial, ses impacts et les moyens de les atténuer et de s’y adapter.
Le GIEC a publié son 5e rapport (AR5) en 2014. Il montre que le changement climatique est déjà engagé :