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La biodiversité, c'est quoi?

6 min pour comprendre la biodiversité - Vidéo de la Fondation N. Hulot pour l'Homme et la Nature

 

La biodiversité est un concept pour évoquer la diversité du vivant sur Terre.

Tous les processus, les modes de vie ou les fonctions qui conduisent à maintenir un organisme à l'état de vie sont étudiés par la science, c'est la diversité biologique.

Tout chercheur qui œuvre à caractériser les différentes formes de vie, participe à la connaissance de la biodiversité!

Elle se mesure par la variété:

- au sein des espèces (diversité génétique);

- entre les espèces (diversité spécifique);

- au sein d'un écosystème (diversité écologique).

 

Les apports de la biodiversité

L'homme fait partie de la biodiversité et sa survie dépend de son environnement, son bien-être est lié à a satisfaction de besoins fondamentaux grâce à une biodiversité florissante.

Au delà des matières premières pour son habitat, son chauffage et son habillement, les humains ont besoin d'écosystèmes naturels qui permettent:

- le maintien de la qualité de l'air,

- la régulation climatique,

- la purification de l'eau,

- la lutte contre les maladies et les parasites,

- la pollinisation,

- la prévention des érosions.

Depuis 1900, l'abondance moyenne des espèces dans la plupart des grands biomes terrestres a chuté de 20%, affectant les contributions de la nature aux populations. Ce phénomène pourrait s'accélérer.

Ainsi, plus de 2 milliards de personnes utilisent du bois de chauffage pour répondre à leurs besoins primaires en énergie, environ 4 milliards se soignent principalement avec des remèdes naturels, et quelque 70 % des médicaments utilisés pour traiter les cancers sont des produits naturels ou des produits de synthèse inspirés par la nature.

Les systèmes alimentaires sont fortement dépendants de la biodiversité : plus de 75 % des cultures alimentaires mondiales, qui comprennent des fruits et légumes et quelques-unes des principales cultures commerciales, telles que le café, le cacao et les amandes, reposent sur la pollinisation animale.

Des pans entiers de nos économies dépendent également de la biodiversité. C'est pourquoi, la perte de biodiversité a des effets néfastes sur plusieurs aspects du bien-être humain, tels que la sécurité alimentaire, la vulnérabilité face aux catastrophes naturelles, la sécurité énergétique et l'accès à l'eau propre et aux matières premières. Elle touche également la santé, les relations sociales, le bien-être et la liberté de choix.

 

Les menaces sur la biodiversité

Les ressources naturelles ne sont pas infinies et pourtant depuis la révolution industrielle l'humanité les exploite comme telles. De ce fait, tous les écosystèmes ont été grandement transformés par les activités industrielles, agricoles et autres.

L'ampleur de la crise de la biodiversité a des causes nombreuses qui entraine la disparition du vivant:

- déforestation, depuis 2000, les forêts primaires ont perdu 6 millions d'hectares par an;

- disparition des habitats naturels (forêts, récifs coralliens, zones humides...);

- surexploitation du vivant (chasse et surpêche);

- pollutions industrielles et agricoles;

- extension des villes et des infrastructures de transport;

- destruction des paysages;

- introduction d'espèces invasives...

 

Quelles solutions pour sauver la biodiversité?

Vue d'Iraty

5 causes d'origine humaine responsable de la 6e extinction de masse qui font des Hommes la cause et les victimes de cette crise biologique:

- 1 - la destruction des habitats naturels

- 2 - les espèces envahissantes

- 3 - la pollution

- 4 - le changement climatique

- 5 - la surexploitation des espèces

 

Des pistes pour agir collectivement ou individuellement... en cliquant sur l'image!

Mes gestes durables au quotidien

A table...

  • Je choisis les fruits et légumes locaux et je redécouvre les anciennes variétés.
  • Je privilégie les produits issus de l'agriculture biologique, qui est plus respectueuse de l'environnement et des sols.
  • Je ne mange pas les espèces de poissons menacées d’extinction (thon rouge, cabillaud, sole, merlu…) et je privilégie le poisson issu d’élevages qui respectent l’environnement (bio, label rouge).
  • Je diminue ma consommation de viande que j'achète localement. Je privilégie un système d'élevage qui a recours au pâturage. Je diminue la quantité au profit de la qualité.

Dans la maison...

  • Quand j’achète des meubles (ou autres produits) en bois, je choisis du bois issu d’une exploitation durable, certifié FSC ou PEFC ou mieux encore, en bois indigène certifié.
  • J’évite la mode des animaux de compagnie exotiques (poissons, serpents, araignées, tortues, perroquets…).

Au jardin...

  • J’évite l’achat et l’utilisation d’engrais chimiques dans le jardin et les remplace par de l’engrais naturel fabriqué en compostant les déchets organiques et les déchets verts du jardin.
  • J’évite l’achat et l’utilisation de produits dangereux comme les herbicides, insecticides ou fongicides dans la maison. Il y a toujours des solutions non chimiques.
  • J’observe les espèces (par exemple, les oiseaux) et apprends à les identifier. Ainsi je peux aussi participer au recensement des espèces sauvages organisé annuellement par certaines associations.
  • Je transforme mon jardin en zone de biodiversité. Par exemple, en plantant une haie ou un verger (avec d'anciennes variétés d'arbres fruitiers) ou en accueillant des herbes et fleurs sauvages dans une partie du jardin.
  • J'accueille les animaux (oiseaux, insectes, rongeurs, batraciens...) en installant des abris ou une mare. Et j'évite surtout les plantes exotiques.
  • Mon balcon peut devenir une zone verte, en y installant des bacs à fleurs (espèces indigènes), des refuges pour insectes, une mangeoire pour oiseaux (en hiver!)...

Pour mes loisirs ou en vacances...

  • Quand je me promène dans la nature ou en forêt, je reste sur les chemins balisés pour éviter de piétiner les zones de végétation, je ne cueille pas les plantes, je ne retourne pas les pierres ou souches d’arbres en décomposition, je laisse les animaux tranquilles, j’évite de faire du bruit.
  • Pendant les vacances, je peux participer à un chantier de gestion de la nature (création ou entretien d’un parc naturel, observation ou comptage d’espèces menacées…) chez moi, ou à l’étranger.
  • En vacances, je préfère l’éco-tourisme ou le tourisme durable au tourisme de masse, qui menace souvent les écosystèmes locaux. Je visite les parcs naturels (tout en respectant les règles de bonne conduite) afin de soutenir la création de zones refuges pour la biodiversité. Je respecte la population locale et sa culture. Je n’achète pas de souvenirs fabriqués à partir de plantes ou d’animaux (coquillages, coraux, tortues…).