Cette rencontre a eu lieu dans la salle de conférences du lycée Camille-Jullian.
Nous sommes les premiers à entrer dans la salle où Dmitry GLUKHOVSKI va répondre à nos questions, ainsi qu’à celles des personnes qui arriveront par la suite. L’écrivain nous dédicace trois de ses livres: Métro 2033, Métro 2034 et Métro 2035 (disponibles au CDI), des romans post-apocalyptiques.
Une fois la salle remplie, le débat commence. L'écrivain se présente et nous posons nos questions. Il répond très ouvertement à chacune d'elles (quelles qu'elles soient!) Nous apprenons qu’il a découvert. qu’il aimait écrire, dès l’âge de ses trois ans, grâce à la machine à écrire de son père. Il a produit 7 œuvres en 20 ans. Il est né à Moscou, sa langue maternelle est le russe (et s'il parle très bien le français, pour ne pas dire parfaitement, c’est parce qu’en Russie il a étudié dans une école spécialisée en langue française). Il parle d'ailleurs trois autres langues: l'hébreu, l'allemand et l'anglais. Il a commencé dès ses 17 ans à écrire son premier ouvrage. Dans ses livres, les personnages adoptent un comportement naturel, c’est-à-dire que l'auteur ne met absolument pas de filtre sur leurs paroles, quoi qu’il en coûte. Il a beaucoup d’humour, nous avons pu le constater (comme quoi, tous les écrivains ne sont pas ennuyeux!) Il s’est inspiré d'expériences de sa propre vie, au niveau de ses relations (amoureuses, amicales, familiales…) pour écrire, ce qui rend les histoires encore plus réalistes! Selon lui, ses lecteurs apprécient beaucoup son honnêteté et sa façon de penser.
Nous pensons que, dans la salle, nous étions les seuls à ne pas avoir lu ses livres. Rencontrer l’écrivain nous a donné envie de les lire!
Loulya DIGONAL-SCHAAN et Jade GNAMPI YAO (4°3)
Le vendredi 29 mars, tous les élèves du collège Cheverus étudiant le russe ont assisté à une fête russe organisée à l'école du Vieux-Bordeaux. La fête s'est déroulée de 9h à 11h.
Cette école et le collège Cheverus avaient organisé cette matinée en référence à la fête dite "Maslenitsa". En Russie, on célèbre lors de cet événement l'arrivée du printemps. Et, pour célébrer convenablement ladite arrivée, on chante, on danse, on mange des spécialités russes: les blinis...
C'est ce qui s'est produit ce vendredi. La classe de Sixième bilangue russe a chanté et dansé. La classe de Cinquième bilangue russe aussi.
Puis les 4° et les 3° bilangues russe ont joué des saynètes. Les 3°, par exemple, ont joué deux pièces tirées du folklore populaire: "ТЕРЕМОК" (la petite maison) et "РЕПКА" (le navet).
Ensuite, des lycéennes en Section internationale russe du lycée Camille-Jullian ont présenté plusieurs danses folkloriques des peuples de l'ex-URSS: une danse géorgienne, une autre d'Ukraine et enfin une danse russe. Il y a eu des moments comiques, des moments où les élèves ont ri (pièce à propos du navet, par exemple). Les élèves de l'école semblaient amusés. Ce fut aussi un moment de partage entre élèves et professeurs.
Martha FOURES, Margot MARCON et Anastasia NABAVI, 3°3.
Une section bilangue anglais-russe est ouverte depuis la rentrée 2013 à Bordeaux au collège Cheverus
Le collège Cheverus rejoint ainsi le tout petit groupe de collèges qui offrent déjà cette possibilité en France, dans les académies de Caen, Lille et Montpellier notamment.
Cette section est ouverte à tout élève de CM2 (secteur et hors secteur) motivé pour cet enseignement. Les élèves hors secteur qui souhaitent intégrer cette section ont une dérogation à demander à l’inspection académique. Le russe et l’anglais y seront étudiés chacun comme « 1re langue vivante », à raison de trois heures hebdomadaires par langue et ce, dès la 6e. Avec la section « bilangue », l’apprentissage de l’anglais, à juste titre perçu comme une nécessité dans notre monde ouvert et fluide, n’est ni privilégié au détriment d’une 2de langue d’ouverture, ni différé à la classe de 4e : les affres d’un choix difficile en seront désormais apaisées !
C’est une très belle langue, bien sûr. Elle s’appuie sur un fonds culturel d’une grande richesse, le fédère et fait rayonner ce patrimoine à l’échelle mondiale. C’est l’une des langues majeures de notre époque, parlée par près de 300 millions de locuteurs – soit, somme toute, davantage que de germanophones ou de francophones. Langue nationale en Fédération de Russie, elle est également langue véhiculaire dans de nombreux pays d’Europe orientale, membres de l’Union européenne – comme les pays Baltes – ou non – comme l’Ukraine – ou encore du Caucase et de l’Asie centrale.
Ni plus, ni moins que les autres langues indo-européennes ! En contrepartie d’un alphabet non latin (comme le grec) et de déclinaisons (comme l’allemand), une structure simple dans un cadre très rationnel, logique et rigoureux. Et des groupes de taille réduite : meilleure participation des élèves et suivi personnalisé s’ensuivent.
À Cheverus, l’étude du russe est bien implantée depuis plusieurs années. Un échange scolaire, réalisé avec Saint-Pétersbourg en février 2011, a laissé une forte impression ! Des contacts sont actuellement noués avec des collèges de Narva (Estonie) et Riga (Lettonie), deux villes largement russophones sur les rivages de la mer Baltique, facilement accessibles puisque le visa n’est pas requis.
Les élèves qui ont suivi cet enseignement au collège Cheverus peuvent opter, à l’issue de la Troisième, pour la section européenne russe LV1 ou choisir le russe LV2 au lycée Camille Jullian.
Avec un statut de langue « rare » (dû au fait que la France manque de russisants), le russe est un atout certain dans de nombreux domaines des services – comme le tourisme, le journalisme et l’immobilier – et de l’industrie – informatique, agroalimentaire, aérospatiale en particulier.
Venez à la rencontre des élèves et de l’équipe pédagogique à l’occasion de la journée « Portes ouvertes ».
Pour tout renseignement s’adresser au collège ou à la professeure de russe : Maria Nallet